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histoires d'animaux

Info Journal fondation Brigitte Bardot 4ème trimestre 2021

Publié le par Ricard Bruno

n°119 du 4ème trimestre 2021

n°119 du 4ème trimestre 2021

Info Journal fondation Brigitte Bardot 4ème trimestre 2021
Info journal junior n°69 du 4ème trimestre 2021

Info journal junior n°69 du 4ème trimestre 2021

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Tarn : la Fondation Bardot sauve 57 chèvres sauvages qui risquaient l'abattage à Montredon-Labessonnié

Publié le par Ricard Bruno

L'opération était d'envergure, mais elle s'est déroulée dans le calme. La Fondation Brigitte Bardot est intervenue ce mardi matin à Montredon-Labessonnié dans le Tarn pour récupérer 57 chèvres sauvages. Ces bêtes domestiques, abandonnées par leur propriétaire il y a quelques années, sont aujourd'hui en totale liberté et s'invitent partout dans le village. Cette prolifération a suscité de vives tensions suite aux dégâts importants générés sur les cultures de certains agriculteurs du secteur. 

Ce mardi 21 décembre, c’est au lever du jour, à quelques pas des monts de Lacaune encore givrés, que des membres de la Fondation Brigitte Bardot (FBB), se sont rendus à Montredon-Labessonnié (Tarn), au hameau Granquié, pour récupérer 57 chèvres sauvages, qui ont récemment pu être capturées et installées en toute sécurité dans l’un des bâtiments du site agricole.

Ces bêtes domestiques, abandonnées par leur propriétaire il y a quelques années, sont depuis plusieurs mois, en totale liberté et s’invitent partout sur cette vaste commune sud tarnaise. Elles étaient une dizaine au début, elles sont une centaine aujourd’hui. Et cette prolifération a suscité de vives tensions à Montredon-Labessonnié. « Elles sont en train de détruire plus d’une centaine d’hectares de sous-bois, et elles font aussi d’énormes dégâts sur les cultures », avait confié, en mars dernier, le maire de la commune Jean-Paul Chamayou, qui à l’époque, pour « rétablir la paix sociale » avait pris un arrêté municipal en demandant l’abattage et l’évacuation de ces chèvres.

En parallèle, pour trouver une solution moins radicale, il avait contacté la Fondation Brigitte Bardot, qui n’a pas hésité une seule seconde à se saisir du dossier et à se déplacer pour repérer les lieux et réfléchir à une éventuelle opération de sauvetage. C’est chose faite aujourd’hui. Et ce, grâce à un vrai travail collectif, réalisé étape par étape. « Il fallait prendre le temps de construire l’enclos, de laisser les chèvres se familiariser avec l’humain et qu’elles viennent d’elles-mêmes dans cet endroit. Il faut rappeler que ce sont des animaux qui ont totalement été réensauvagés, et qui ne sont pas facilement manipulables. Il fallait y aller en douceur », a expliqué Lorène Jacquet, responsable campagnes et plaidoyer pour la Fondation Brigitte Bardot.

L'opération était d'envergure, mais elle s'est déroulée dans le calme.

 

« L’enclos a été construit dans un endroit de passage. On avait repéré qu’elles prenaient ce chemin pour descendre à une rivière qui se situe un peu plus bas. Ensuite, il y a eu un vrai travail de mise en confiance en attirant les chèvres avec des pierres de sel et de la nourriture », a ajouté Lorène Jacquet. Ce travail de mise en confiance quasi quotidien a principalement été assuré au niveau local par Guy Pages, le propriétaire du hameau : « La famille Delsaux, du GAEC de la Houlette, a également été très efficace dans la récupération des bêtes dans l’enclos de la Fondation, pour les remonter ici dans mon bâtiment. Voilà, c’était logique de jouer le jeu et pour les autres chèvres, on sait comment s’y prendre maintenant, alors s’il faut redonner un coup de main, on le fera. »

« C’est une réelle satisfaction pour la Fondation »

À ce sujet, d’ici quelques mois, une autre surveillance devrait se mettre en place pour identifier les chèvres restantes, réitérer ce système d’enclos de capture et potentiellement, leur trouver également des places dans une pension partenaire de la Fondation. « On va garder un contact avec le maire, le propriétaire des lieux et voir comment la situation évolue. Le but, c’est de toutes les récupérer et que les problèmes de prolifération et de divagation soient totalement réglés », a complété Lorène Jacquet.

En attendant, après cinq longues heures de route, ces 57 chèvres vont être transférées et accueillies en Ardèche, dans l’une des pensions partenaires de la Fondation, gérée par d’anciens éleveurs. « Elles seront mises en quarantaine pendant six mois, et elles pourront ensuite sortir au pâturage dès le retour des beaux jours », a confié Damien Wolff, responsable logistique du sauvetage. « C’est une réelle satisfaction pour la Fondation de pouvoir sauver ces chèvres qui étaient destinées à un abattage. Évidemment, pour nous c’est une réussite et nous sommes très heureux que le maire ait accepté de négocier. Ça montre aussi que, malgré un arrêté d’abattage, il y a toujours la possibilité de trouver des solutions. Dans ce sens, on assure la vie de ces animaux jusqu’à leur belle mort, en les confiant à nos partenaires qui leur apporteront les meilleurs soins possible », a conclu Lorène Jacquet.https://www.ladepeche.fr/2021/12/21/tarn-la-fondation-bardot-sauve-57-chevres-sauvages-qui-risquaient-labattage-a-montredon-labessonnie-10006399.php

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Un maire fait exécuter un troupeau de chèvres, coupables d'avoir mangé... des fleurs du cimetière communal

Publié le par Ricard Bruno

Un troupeau de chèvres a été abattu ce week-end dans la Loire, suite à la décision d'un maire qui reprochait aux animaux d'avoir mangé des fleurs dans le cimetière communal. 

C’est une décision radicale qui ne passe pas !

Le dimanche 19 décembre, Gérard Tardy, maire de Lorette (Loire), a fait abattre un troupeau de chèvres au motif que ces dernières avaient grignoté des fleurs déposées dans le cimetière de la commune.

Suite à la publication d’un arrêté municipal en ce sens autorisant la tenue d’une battue, neuf bovidés ont ainsi été exécutés sans ménagement par des chasseurs.

 

Un maire fait exécuter un troupeau de chèvres, coupables d'avoir mangé... des fleurs du cimetière communal

Un maire fait exécuter des chèvres qui avaient mangé des fleurs dans le cimetière communal, une décision qui ne passe pas

Une action qui a provoqué la colère d’associations écologistes et d’un certain nombre d’habitants.

« C’est particulièrement lâche. Dans ce genre de situation, il faut solliciter une organisation comme la nôtre », a déploré Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

« Il y avait d’autres solutions. En plus, les chèvres, on peut les capturer facilement. Les pompiers ont tout le matériel nécessaire pour cela. On ne peut pas laisser passer ça, sinon c’est la porte ouverte à toutes les dérives. On ne se met pas à tirer dans sa commune à tout va ! Ça ne se fait pas », a pour sa part pester Pierre Portelat, président de la SPA de la Loire, qui envisage de porter plainte tout comme la fondation Brigitte Bardot.

Du côté de la préfecture, c’est un sentiment d'incompréhension qui prédomine. « Dans la forme, c’est correct, mais pas sur le fond », a ainsi déclaré cette dernière.

Il faut savoir que le code rural permet en effet au maire d’une commune d’organiser une battue pour faire abattre des animaux errants, mais à la seule condition qu’ils représentent un danger et ne soient pas domestiqués.

Or, les chèvres demeurent des animaux domestiques et le fait qu’ils aient dévoré des chrysanthèmes ne représente pas une menace pour la sécurité des habitants.

La préfecture avait donc envoyé un courrier à Gérard Tardy pour le dissuader d’organiser cette battue, mais rien n’y a fait !

 

Chose plus surprenante, les chasseurs eux-mêmes ont fait part de leur surprise quant à cette décision d’abattre le troupeau.

« Personne ne sait comment cela s’est organisé. J’ai échangé avec Gérard Aubret, notre président. Il est surpris lui aussi », a ainsi confié à nos confrères d’Actu.fr Christine Lovaglio, assistante de direction de la Fédération départementale des chasseurs.

« Il faudrait aussi comprendre comment ces bêtes ont pu causer ces nuisances. Normalement, un cimetière est un lieu clos », s’est encore interrogé Christophe Marie.

De son côté Gérard Tardy rejette la faute sur… SFR, propriétaire d’un terrain entourant le cimetière.

Selon l’AFP, le premier édile affirme ainsi avoir demandé à l’opérateur téléphonique « d’installer à ses frais une clôture esthétique et de grande résistance et de prendre en charge les dégâts constatés dans le cimetière ».

« On n’a rien à voir avec ces chèvres. On ne peut pas être responsable. Des chèvres se baladent donc ici, comme ailleurs (…) on ne grillage pas tous les terrains en pleine nature comme ça (…) les chèvres peuvent se balader ici, comme partout ailleurs », a immédiatement rétorqué Cyrille-Frantz Honegger, directeur régional d’Altice, lequel se dit toutefois prêt à travailler avec la municipalité pour arranger les choses.

Malgré la polémique, le maire Gérard Tardy persiste et signe, assumant sa décision. Mais ceci pourrait lui valoir des poursuites si jamais les propriétaires du troupeau se manifestaient et venaient à porter plainte.

Affaire à suivre !

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Le Département des Côtes-d’Armor abolit la chasse à courre dans sa forêt d’Avaugour

Publié le par Ricard Bruno

La chasse à courre à Saint-Péver, c’est terminé. Le Conseil départemental ne veut plus de cette pratique dans la forêt d’Avaugour.

Le Département des Côtes-d’Armor abolit la chasse à courre dans sa forêt d’Avaugour

Cette année, et au moins pour les cinq années à venir, il n’y aura pas de chasse à courre dans la forêt domaniale d’Avaugour, à Saint-Péver. Ainsi en a décidé le Département des Côtes-d’Armor. Explications.

 

La nouvelle est tombée lundi 13 septembre 2021, à l’occasion d’un vote en commission permanente. Christian Coail, président du Département des Côtes-d’Armor depuis juin 2021, cité par Le Télégramme :

« La convention liant le Département et les chasseurs étant renouvelée périodiquement, nous avons décidé, dans un souci de cohérence avec notre positionnement initial, de supprimer l’autorisation de cette pratique. »

La chasse à courre dans la forêt domaniale d’Avaugour avait été autorisée en 2015 par l’ancienne majorité du conseil départemental. Depuis, comme le souligne Le Télégramme, cette pratique était « source de vives tensions entre riverains, défenseurs de la cause animale et veneurs. »

L’interdiction de la casse à courre dans ce secteur suscite la colère d’une partie de l’opposition, notamment celle de Romain Boutron qui dénonce « une décision prise en catimini » et craint « que ce soit la chasse dans son ensemble qui soit un jour remise en question. »

En revanche, ceux qui combattent la chasse à courre ne cachent pas leur satisfaction. Exemple avec l’association AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui) qui, sur Facebook, précise :

« Les forêts appartenant à des départements ou à des communes sont assez rares et cette bataille se situe d’habitude à un niveau national. Mais tous les défenseurs des animaux, de la Nature et du progrès sont bien entendu très heureux de cette nouvelle ! »

Même son de cloche du côté de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) :

« Pour une fois, les veneurs ne sont pas au-dessus des lois : une bonne nouvelle, locale certes, mais qui démontre qu’il est possible de limiter la pratique de la chasse à courre, faute de pouvoir l’interdire. »

Autrement dit, heureux d’avoir gagné une bataille, les défenseurs de la cause animale reconnaissent volontiers qu’ils n’ont pas encore gagné la guerre. Mais une victoire reste une victoire et ils auraient tort de ne pas la savourer.

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Ménilles. Le berger poursuivi pour maltraitance animale écope d'une amende

Publié le par Ricard Bruno

Jugé au tribunal d'Évreux pour mauvais traitements envers un animal et pour des entorses au règlement sanitaire, le berger de Ménilles a écopé d'une peine de jours-amende.

Ménilles. Le berger poursuivi pour maltraitance animale écope d'une amende

Propriétaire de 49 caprins et de 142 ovins, le berger de Ménilles (Eure), qui comparaît ce jeudi 9 décembre 2021 devant le tribunal d’Évreux, n’a pas que des amis. Les riverains sont en effet excédés par la divagation des bêtes. D’autant qu’il n’est pas rare que les chèvres mangent les fleurs des parterres ou grimpent sur des voitures pour s’alimenter.

 

Les gendarmes ont été appelés fin décembre 2020 pour des chèvres entravant la circulation à Croisy-sur-Eure. Et ils ont pu constater à cette occasion que le terrain du berger était envahi par les déchets, que des barbelés traînaient au sol et que les animaux n’avaient pas d’abri et encore moins de point d’eau. Les restes d’un mouton montraient également qu’il avait été tué hors d’un abattoir.

Coups de pied

Deux riverains ont en outre affirmé avoir vu le berger donner des coups de pied et de barre de fer sur ses animaux pour les faire avancer dans un enclos défaillant.

Puis, le 12 mai 2021, les gendarmes se sont rendus sur une parcelle de terre de Ménilles occupée par le berger. Ils y ont découvert plusieurs crânes dans un bac plastique servant à l’équarrissage, ainsi que des peaux de moutons.

Compte-tenu de ces éléments, le maire de Ménilles et la Fondation Brigitte-Bardot se sont constitués parties civiles.

Douze plaintes depuis juillet

Sommé de s’expliquer par le président du tribunal, le berger, à savoir Jérôme Messin, 41 ans, s’est défendu point par point.

« Il est très difficile de trouver un équarrisseur. Je suis donc obligé de faire appel à un professionnel de l’Orne qui vient quand bon lui semble. Tous les éleveurs se plaignent et j’ai les mails prouvant mes démarches. Pour les chevreaux, je n’avais pas de chiens et ma clôture, refaite aux normes, a cédé. Certes, je reconnais avoir été un peu brutal mais ça ne s’est pas passé comme décrit. Enfin, l’abattage a été réalisé pour ma consommation personnelle. L’abattage familial est autorisé par le code rural », rappelle-t-il, calmement.

Le maire, justement, commence visiblement à s’agacer : « Comme il est débordé, les animaux errent et cela est source d’accidents. Depuis juillet, douze plaintes ont été déposées en raison des excréments et des plantes mangées. Il passe des nuits à récupérer les animaux et cela peut être très dangereux dans un secteur où il y a beaucoup de cyclistes. Enfin, on trouve des animaux morts dans la campagne. »

Reste que le maire a semblé comprendre sa situation puisqu’il a retiré sa demande de dommages et intérêts de 400 € pour les dégâts constatés dans les massifs fleuris de la commune.

Pas de barre de fer

2 000 € de dommages et intérêts et 1 000 € de frais de justice ayant été demandés par la Fondation Brigitte Bardot et 90 jours-amende à 2 € ayant été requis par le parquet, l’avocat du prévenu, Me Bacha, a plaidé la relaxe en expliquant notamment : « Dans le code rural, l’abattage personnel est autorisé et, dans le dossier, il n’y a qu’un mouton. Pour les mauvais traitements, il n’y a eu aucune barre de fer de trouvée. En ce qui concerne la nourriture, le berger nourrit les animaux avec les herbes des champs et rien ne montre que les bêtes étaient assoiffées ou rachitiques. Enfin, le manque de sociétés d’équarrissage est flagrant dans le département. Les sociétés disponibles ne peuvent pas venir dans un délai de 48 heures. »

Jérôme Messin a finalement été condamné à 60 jours-amende à 2 €.

Il devra aussi payer 500 € de préjudice moral et 450 € de frais de justice à la Fondation Brigitte Bardot.

Enfin, le maire de Ménilles a été débouté en raison d’une absence de délibération du conseil municipal lui permettant de se constituer partie civile.

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PRÉSIDENTIELLE 2022 : QUELS CANDIDATS S’ENGAGERONT EN FAVEUR DES ANIMAUX ?

Publié le par Ricard Bruno

PRÉSIDENTIELLE 2022 : QUELS CANDIDATS S’ENGAGERONT EN FAVEUR DES ANIMAUX ?

Alors que 47 % des électeurs se disent prêts à voter pour un candidat qui portera des mesures fortes en faveur de la protection des animaux*, 28 ONG se sont rassemblées pour créer la plateforme Engagement Animaux 2022 visant à mobiliser les candidats à l’élection présidentielle autour de 22 mesures et informer les électeurs sur leurs engagements.

Engagement Animaux 2022 vise à interpeller les candidats à la présidence de la République sur leur vision de la condition animale et les engagements qu’ils comptent mettre en œuvre s’ils sont élus. Pour cela, 22 mesures prioritaires, élaborées par les 28 ONG à partir de leurs constats de terrain et leurs expertises, et concernant tous les animaux, qu’ils soient de compagnie, d’élevage ou sauvages, sont proposées aux candidats sur la plateforme www.engagement-animaux.fr.

PARMI CES 22 MESURES, FIGURENT NOTAMMENT :

  • Instituer un ministère en charge de la condition animale, 
  • Mettre fin aux élevages en cages au profit de l’élevage avec accès au plein air d’ici 2027,
  • Soutenir financièrement et rendre obligatoire la stérilisation des chats errants par les communes et mener des campagnes de sensibilisation auprès des particuliers,
  • Abroger l’exception ouverte par l’article 521-1 du code pénal pour que la corrida ainsi que les combats de coqs ne puissent plus exister,
  • Interdire la chasse au moins deux jours par semaine dont le dimanche, ainsi que les jours fériés et les vacances scolaires, 
  • Encourager l’utilisation et le développement des modèles non-animaux en expérimentation,  

Rédaction d’un plan d’action, interviews vidéos, défis sur les réseaux sociaux… chaque candidat(e) se verra attribuer un score d’engagement tenant compte de tous ces éléments. Le tout, afin de l’inciter à agir véritablement pour les animaux s’il ou elle est élu(e) Président(e). L’objectif des 28 ONG rassemblées est de faire de la condition animale l’un des sujets incontournables de cette campagne électorale. 

« Bien qu’elle soit devenue une véritable préoccupation sociétale, les candidats à l’élection présidentielle ne se saisissent pas de la question animale à la hauteur des attentes citoyennes. 28 ONG s’unissent pour porter la voix des animaux autour d’engagements concrets et essentiels. » 

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Chat jeté par la fenêtre puis dans la poubelle : condamné, le propriétaire a interdiction à vie de détenir un animal

Publié le par Ricard Bruno

L’affaire avait suscité beaucoup d’émoi et conduit trois associations (SPA, 30 Millions d’amis et Fondation Brigitte Bardot) à se constituer partie civile. Si le propriétaire du chat a gardé le silence devant les juges, son avocate a voulu dépassionner les débats.

Lors de sa plaidoirie, l’avocate du maître du chat a insisté sur le danger que l’animal représentait pour un enfant de 1 an et demi.

Lors de sa plaidoirie, l’avocate du maître du chat a insisté sur le danger que l’animal représentait pour un enfant de 1 an et demi.

Les faits, en eux-mêmes, avaient glacé sinon sidéré. Le 10 octobre dernier, des habitants d’Audincourt avaient aperçu un chat voler par la fenêtre d’un immeuble avant de voir son propriétaire, hors de lui, venir récupérer l’animal sur le bitume pour le… jeter dans une poubelle. Cet homme de 21 ans avait été placé en garde à vue et le procureur avait décidé de le renvoyer devant la justice pour actes de cruauté.

Les effets de la médiatisation avaient notamment conduit trois associations à se porter partie civile. C’est ainsi que ce lundi matin, la SPA, 30 Millions d’amis et la Fondation Brigitte Bardot étaient représentées à l’audience, devant le tribunal de Montbéliard, pour réclamer des comptes (au propre comme au figuré) au maître du chat. Pour les explications, elles repasseront. Sur les conseils de son avocate, le prévenu a décidé de faire usage de son droit au silence. Pour le reste, Me Laurence Clauss a développé des éléments de contexte visant à mieux comprendre quels mécanismes avaient conduit au résultat connu.

Le chat, accroché sur la tête de son fils

Ce 10 octobre, l’occupant des lieux et sa femme s’apprêtent à partir chez le pédiatre pour la visite de leur bébé âgé de quinze jours. Le grand frère, âgé d’un an et demi, vient d’être sanglé dans son cosy en attendant le départ. C’est alors que la maman entend des miaulements. Elle trouve le chat agrippé sur la tête de son fils. Impossible de le décrocher. Le père intervient, arrachant littéralement le félin du visage du petit où il avait planté les griffes. L’animal vole par la fenêtre…

Me Clauss a encore parlé de ce gamin ensanglanté. De l’appel aux pompiers. De l’angoisse des parents. Elle admet que son client a eu, ensuite, un geste malheureux en venant jeter le chat dans la poubelle, mais elle insiste sur le contexte : quel parent peut objectivement blâmer le papa qui a agi par réflexe ? À ce jour, l’enfant affiche une peur panique dès qu’un greffier entre dans son champ de vision. Les parents ont précisément craint que leur petit perde un œil au regard d’une griffure sur le haut de la joue.

 

Interdiction, à vie, de détenir un animal

L’avocate plaidait la relaxe. Elle ne l’a pas obtenue. Le parquet avait requis des jours-amendes à hauteur de 3 000 €. Le tribunal a condamné le maître du chat à 1 000 € d’amende. Il lui est, par ailleurs, interdit de détenir un animal… à vie. Quant aux trois associations, elles sont reparties avec 200 € de dommages et intérêts chacune.

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Le vétérinaire des Stars...

Publié le par Ricard Bruno

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Un ancien vétérinaire de 90 ans fabrique des fauteuils roulants pour animaux handicapés : « Les voir courir, c’est mon salaire »

Publié le par Ricard Bruno

Il y a des personnes qui donnent la plupart de leur temps pour aider les autres et, en même temps, se consacrent à leur passion. Lincoln Parkes, par exemple, est un homme de 90 ans qui a été vétérinaire toute sa vie, se consacrant à aider tous ces animaux qui n’ont pas eu cette chance. Dans les années 60, Lincoln a même inventé et breveté sa propre création pour permettre aux animaux handicapés de marcher. Bref, un homme qui, même après sa retraite, a continué à se consacrer aux animaux et à leur bien-être.

Un ancien vétérinaire de 90 ans fabrique des fauteuils roulants pour animaux handicapés : « Les voir courir, c’est mon salaire »

Dans une petite ville de Chesapeake Bay, aux États-Unis, Lincoln Parkes passe ses journées à construire des fauteuils roulants pour chiens. Il a breveté les tout premiers prototypes dans les années 1960, lorsqu’en plus de son travail de vétérinaire, il a commencé à créer un atelier, équipé d’un laboratoire, en guise de seconde occupation. Au cours de sa vie, Parkes a pratiqué plus de 3 000 opérations sur la colonne vertébrale de chiens et d’autres animaux ; en 1991, il a pris sa retraite et a déménagé à Oxford, Maryland.

Sa retraite ne voulait pas dire qu’il arrêtait de travailler, bien au contraire. Lincoln a continué à se consacrer à son travail parallèle de vétérinaire : il a ouvert un laboratoire près de son domicile et a continué à passer entre 8 et 10 heures par jour à construire des fauteuils roulants pour chiens et animaux handicapés.

« J’aime donner aux animaux une vie meilleure. Quand ils ne peuvent pas marcher, ils perdent leur vivacité et leur esprit, mais grâce à un chariot, ils retrouvent la possibilité d’utiliser leurs pattes avant et la joie de courir et de marcher.

Fabriqués de ses propres mains, les fauteuils roulants de Lincoln sont personnalisés et comprennent : un modèle plus petit pour les chiens ayant des problèmes de dos, une version encore plus petite pour les chihuahuas nés sans pattes avant et un modèle plus grand pour les bergers allemands.

Parkes a dit qu’il ne le fait pas pour l’argent – « Quand je les vois sortir en courant de ma porte avec leur chaise, c’est mon salaire« , dit le vieil homme.

 

Pendant toutes ces années, Lincoln a aidé de nombreux chiens, chats, mais aussi lapins, cochons et même un poulet.

Un véritable ami des animaux.

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