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histoires d'animaux

Un garçon vend ses cartes Pokémon pour sauver la vie de son chien malade

Publié le par Ricard Bruno

Comme des millions d’enfants dans le monde, Bryson Kliemann, 8 ans, originaire de la ville de Lebanon (Virginie), est passionné par les cartes Pokémon. Il les a toujours collectionnés, a joué avec elles avec ses amis et les considère comme un précieux trésor. Cependant et en raison de sa grande sensibilité, Bryson Kliemann n’a pas hésité à s’en débarrasser pour sauver la vie de son petit chien Bruce.

 

Un garçon vend ses cartes Pokémon pour sauver la vie de son chien malade

En fait, le chien avait contracté une parvovirose sévère, une infection virale très contagieuse qui, dans sa forme la plus grave, peut entraîner la mort en peu de temps. L’animal avait perdu plus de deux kilos pendant la nuit et avait besoin d’un traitement urgent. Mais, les parents de Bryson étaient dans une situation financière difficile et ne pouvaient payer que trois jours chez le vétérinaire. Trop peu. Le petit garçon a donc décidé d apporter sa contribution du travail en organisant un petit point de vente dans le jardin de sa maison et en faisant le commerce de ses cartes Pokemon : « Je sais que tout le monde les aime », a-t-il déclaré à la station de radio station locale Wcyb, « alors j’ai décidé de les vendre ! ».

La mission de Bryson Kliemann : Trouver suffisamment d’argent pour guérir son chien

Ce qui a rendu ce geste viral sur la toile, c’est une photo de Bryson attendant les acheteurs. Elle a été postée par sa mère pour ouvrir une collecte de fonds ouverte sur GoFundMe. À côté du jeune homme se trouve un grand panneau sur lequel on peut lire « Pokémon à vendre ».

L’objectif initial qui était de 800 $ (environ 655 €) a été dépassé et 174 donateurs du monde entier ont contribué à atteindre un montant final de 5 905 dollars (plus de 4 800 euros) : « L’Irlande, l’Angleterre, la Pologne, l’Australie : c’est fou », commente la maman de Bryson Kliemann . «Je ne remercierai jamais assez tous les gens qui ont montré autant d’amour à mon fils » a-t-elle ajouté.

Bruce a ensuite pu recevoir tous les soins nécessaires, avant de retourner dans les bras d’un Bryson rayonnant de bonheur: « Je suis super heureux que mon chien adoré soit de retour à la maison et je suis aussi un peu fier de moi », a-t-il avoué. Mais la chaîne de solidarité ne s’est pas arrêtée là. Malgré les difficultés financières de la famille Kliemann, Bruce a décidé de faire don des fonds excédentaires à tous les autres animaux malades du quartier.

Le cadeau de l’entreprise Pokemon

L’histoire de Bryson a finalement atteint le siège de l’entreprise Pokemon dans  la localité de Bellevue (Washington). Touchée par son geste, celle-ci a décidé d’offrir à Bryson Kliemann, un ensemble de cartes très rares, quasiment introuvables dans les emballages normaux : « Hello Bryson, nous avons été très impressionnés par l’histoire de la vente de tes cartes Pokemon pour sauver ton chien. En retour, voici quelques cartes pour vont t’aider à remplacer celles que tu as vendues ». Voilà, une fin heureuse plus que méritée : maintenant, le petit fan de Pokemon trouvera certainement encore plus excitant de compléter sa collection en compagnie de son Bruce adoré.

Cette histoire pose une question : pourquoi les soins vétérinaires sont-ils aussi chers ?  Tous ceux qui vivent avec un chien ou un chat le savent bien, et depuis quelques années, ce problème est d’ailleurs mis en lumière par diverses associations, des bénévoles et certains hommes politiques.

Les soins aux animaux ne doivent pas être un luxe. Au contraire, il faut encourager leur accès en réduisant les coûts afin que les trop nombreux animaux en souffrance puissent trouver une famille ou être soignés correctement. Ces coûts ne sont pas justifiés. Dans de nombreux cas, les médicaments vétérinaires sont équivalents pharmacologiquement aux médicaments humains mais peuvent coûter jusqu’à quatre à six fois plus chères !  De nombreux médicaments contiennent les mêmes principes actifs, comme dans le cas du Diuren, un diurétique pour animaux, qui coûte 8,20 euros en boîte de 30 comprimés de 20 mg, alors que le Lasix, un médicament similaire à usage humain, coûte 1,72 euros dans la même quantité et contient le même principe actif, le furosémide. Et il y a beaucoup de cas comme celui-ci.

Des coûts très élevés donc qui touchent les citoyens et les associations mais aussi les caisses publiques qui supportent les coûts des chenils et des errants.

Mais où en sont les choses ? Pourquoi n’est-il pas possible de rendre les soins vétérinaires moins coûteux ? En France, les vétérinaires sont contraints de prescrire des médicaments vétérinaires en premier lieu, faute de quoi ils risquent de lourdes amendes pouvant aller jusqu’à plus de 9000 euros d’amende. En vertu du mécanisme dit de la cascade, en cas de pénurie de médicaments pour une pathologie particulière, ils peuvent recourir à des médicaments destinés à d’autres espèces animales et ce n’est que si les deux font défaut qu’ils peuvent recourir à un médicament humain.

Partage sur tes réseaux sociaux l’histoire de Bryson Kliemann !

L’histoire de Bryson, un petit garçon âgé de seulement huit ans a ému des dizaines de milliers de personnes et d’internautes à travers le monde. Il faut dire que les faits sont peu banals et ont de quoi susciter de l’émerveillement, en tout cas pour tous ceux qui aiment les animaux.

Vous aussi, vous pouvez à votre tour, faire connaître les gestes de Bryson Kliemann et de sa vente de cartes de Pokemon en la partageant sur votre Facebook, Twitter ou Instagram. Si vous avez un blog ou un site, vous pouvez aussi publier l’URL de cet article.

Bryson est un petit garçon au cœur énorme et il méritait vraiment qu’on lui consacre tout un article pour féliciter son énergie. Un bel exemple qui nous montre aussi qu’il ne faut jamais abandonner, des solutions existent toujours !

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Château-Gontier. Le Refuge de l’Arche accueille un nouveau tigre

Publié le par Ricard Bruno

Attendu au mois d’octobre, le nouveau tigre du Refuge de l’Arche est finalement arrivé mardi 7 décembre 2021 à Château-Gontier-sur-Mayenne. Il fait désormais connaissance avec sa colocataire Perle et son nouvel environnement.

Le tigre, arrivé mardi 7 décembre au Refuge de l’Arche, sera baptisé dans les prochaines semaines par l’équipe de l’établissement.

Le tigre, arrivé mardi 7 décembre au Refuge de l’Arche, sera baptisé dans les prochaines semaines par l’équipe de l’établissement.

La nuit est déjà presque tombée, mardi 7 décembre 2021, quand, vers 17 h 30, le nouvel habitant du Refuge de l’Arche arrive. Après sept heures de route en provenance du refuge Tonga terre d’accueil, proche de Saint-Etienne (Loire), le tigre, éveillé, découvre son nouvel environnement.

Source et suite de l'article : Cliquez ICI

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Brigitte Bardot sa lettre à la ministre de l'enseignement supérieur

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte, je n'ai qu'un mot à te dire B R A V O


Tu es une sainte, tu ne lâche RIEN, ton combat pour nos amis, les animaux est notre combat à tous, à ceux qui ferme les yeux sur la souffrance animale tu leur ouvre les yeux, tu leur mets des coups de pieds au cul, tu bouscule les bien-pensants, tu déranges celles et ceux qui ferme les yeux sur l'horreur des expérimentations.


À jamais à tes côtés...


Ton ami


Bruno  

Brigitte Bardot sa lettre à la ministre de l'enseignement supérieur
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Présidentielle 2022 : La cause animale, de plus en plus un critère de vote ?

Publié le par Ricard Bruno

POLITIQUE Immigration, pouvoir d’achat, sécurité…. Pour l’instant, la campagne présidentielle tourne en boucle autour de ces trois thèmes. Mais la protection animale, à laquelle de plus en plus des Français se disent sensibles, pourrait glisser une tête dans les débats d’ici à avril.

Des canards dans le centre de Paris.

Des canards dans le centre de Paris.

  • A travers la chasse et la question de savoir s’il la fallait limiter en interdisant celles jugées cruelles, la cause animale a fait une première entrée remarquée dans le débat de la présidentielle 2022, fin octobre.
  • Juste un début ? Un sondage Ifop de septembre tend à montrer que les Français accordent de plus en plus d’importance à l’enjeu de la protection animale. Et en font même, de plus en plus, un critère de vote.
  • Impossible pour les candidats, désormais, de passer à côté ? Hélène Thouy, candidate du jeune Parti animaliste, espère que cette présidentielle 2022 sera l’occasion d’aller plus loin que de simples engagements de principe, afin de parler de mesures concrètes.

« Évidemment, on ne chasse pas les espèces protégées, et on arrête la chasse à courre et toutes les chasses cruelles. » Et puis pas de chasse tout court durant les week-ends et les vacances scolaires… Les chasseurs savent à quoi s’en tenir si Yannick Jadot accède à l’Elysée. Fin octobre , sur BFMTV, alors que deux accidents dramatiques causés par des chasseurs survenaient en trois jours, le candidat EELV ouvrait le débat de la chasse dans cette présidentielle 2022.

Louis Schweitzer, président de la Fondation droit animal, éthique et sciences (LFDA), vous dira que cette prise de position n’est pas si étonnante de la part d’un candidat écologiste. « Ce qui est intéressant est de savoir comment réagiront les autres candidats », glisse-t-il.

Soutenir les chasseurs, un bon calcul politique ?

Jean-Luc Mélenchon, qui proposait déjà l’interdiction de la chasse le dimanche à la présidentielle de 2017, est toujours sur la même position. De même que, sans surprise, Hélène Thouy, qui pourrait être la première candidate du Parti animaliste à une élection présidentielle si elle obtient les 500 parrainages. « Nous soutenons la fin de la chasse tout court », précise-t-elle à 20 Minutes. A l’inverse, Michel Barnier, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Arnaud Montebourg se sont  publiquement prononcés contre des limitations.

Un bon calcul politique ? Avec un million de Français porteurs d’un permis de chasse, les chasseurs sont traditionnellement un électorat à choyer pour des candidats. En tout cas à ne pas brusquer. Mais le rapport de force change, estime Louis Schweitzer, qui renvoie vers un sondage Ifop paru en septembre. Le fait qu’un candidat affiche son soutien aux chasseurs n’aurait aucun impact sur le vote des Français, y déclarent 50 % des répondants. Mais 45 % assurent aussi qu’un tel affichage ne les inciterait pas à voter pour lui, contre seulement 5 % disant le contraire.

La cause animale « devient un critère de vote »

Voilà pour la chasse. De façon plus générale, toujours selon ce sondage, 84 % des Français considèrent la protection des animaux comme une cause importante. Parmi ceux-ci, 40 % la disent même très importante, quand ils n’étaient que 32 % et 38 % en amont des présidentielles 2012 et 2017. Pas si étonnant pour Daniel Boy, directeur de recherche au Cevipof, le centre de recherches politiques de Science Po. « Les valeurs changent au fil du temps, en France comme ailleurs, et cela est très accentué ces dernières années sur la cause animale, note-t-il. Il y a longtemps eu une contradiction entre la sensibilité portée aux animaux de compagnie et celle à la faune sauvage et aux animaux d’élevage. Elle est en train de sauter. Du moins, une part croissante de Français cherchent à la vivre autrement. »

Daniel Boy y voit l’effet conjoint du travail d’associations de protection animale, comme L214, pour porter le sujet dans le débat public, « mais aussi les progrès de la science dans la compréhension du comportement animal, complète-t-il. Leur capacité à souffrir, à avoir des émotions, à coopérer entre eux. » Certes, la cause animale n’est pas encore dans les enjeux les plus débattus d’une campagne présidentielle. « Mais elle devient un critère de vote, c’est ça qui change », observe Louis Schweitzer.

Le même sondage Ifop tend à le montrer, et pas que sur la chasse. 47 % des électeurs pourraient voter en fonction des propositions d’un candidat sur le bien-être animal (15 % très certainement), contre 39 % en mars 2017 et 29 % en décembre 2011. Le président de LFDA rappelle aussi le score de 2,2 % du Parti animaliste aux élections européennes de 2019 (490.000 bulletins). « Loin d’être ridicule, confirme Daniel Boy. On aurait pu penser que ces voix seraient prises dans l’électorat écologique. C’est plus complexe. Le vote écolo est un vote de grandes villes, très urbain. Or, aux européennes, le Parti animaliste a fait de très bon score dans l’Est de la France, la partie désindustrialisée plus particulièrement, et peut s’expliquer en partie comme un vote protestataire *. »

2 % d’intentions de vote pour la candidate du Parti animaliste

Le Parti animaliste pourrait faire encore mieux en avril. Dans un sondage Ifop de novembre pour cette formation politique, Hélène Thouy était créditée de 2 % des intentions de vote. Un potentiel électoral qui pourrait s’avérer encore plus important alors que seuls 18 % des électeurs ont déjà entendu parler de sa candidature. Quoi qu’il en soit, « même à 2 %, cela confirme un peu plus que la cause animale est un sujet qui pèse dorénavant électoralement, surtout dans un contexte où chaque voix compte, chaque dixième de points gagnés ou perdus peut avoir une incidence sur une présence au second tour ou un remboursement électoral », glisse Hélène Thouy.

De quoi pousser l’ensemble des candidats à se positionner sur la cause animale, y compris sur les volets clivants de la chasse et de l’élevage intensif ? C’est le premier objectif que vise le Parti animaliste en se lançant dans la course aux 500 parrainages. « Il n’est pas là pour gagner, mais pour populariser un thème, profiter de ce porte-voix qu’est la présidentielle », avance Daniel Boy. « L’idée est aussi d’inscrire le bien-être animal à l’agenda politique des cinq prochaines années », confirme Hélène Thouy.

Faudra-t-il encore que les promesses de campagnes soient tenues par le futur locataire de l’Elysée. Sur ce point, Hélène Thouy dresse un bilan plus que mitigé du président sortant. « Il y a eu des avancées bonnes à prendre, notamment dans la loi maltraitance animale [adoptée au Sénat le 18 novembre], commence-t-elle. Mais il ne faut pas être dupe. Elle intervient à six mois de l’élection pour donner des garanties aux protecteurs des animaux et tenter de leur faire oublier la politique pro-chasse d’Emmanuel Macron, ou ses promesses non tenues  pour améliorer le sort des animaux d’élevage. Au final, ce quinquennat a très peu fait avancer la question animale là où elle implique de se confronter à de puissants lobbies. »

« Débattre des mesures concrètes »

Hélène Thouy espère qu’on n’en restera pas, cette fois, à de grandes annonces de principe sur la nécessaire protection des animaux, « mais qu’on parlera enfin de mesures concrètes, de plans d’action. » Les ONG veilleront aussi au grain. Notamment à travers le collectif Animal Politique , qui avait réuni 26 d’entre elles à la dernière présidentielle, dont la LFDA. « Mais c’est un autre signe que les choses changent, observe Louis Schweitzer. En 2017, nous avions rédigé un manifeste autour des 30 propositions que nous avions envoyées à chaque candidat. Cette fois, il se pourrait bien qu’on passe directement à un commentaire du volet "bien-être animal" des programmes, en pointant les plus et les moins ambitieux. »

Louis Schweitzer liste déjà au moins trois idées « facile à mettre en œuvre » qu’il aimerait voir porter par les candidats : « créer un ministère du bien-être animal, ou au moins nommer quelqu’un à un haut niveau gouvernemental en charge de ce sujet, rendre obligatoire un étiquetage sur les conditions d’élevage, et interdire les actes de cruauté sur les animaux vivant en liberté. C’est déjà le cas, depuis 170 ans [loi Grammont de 1850], pour les animaux sous la garde de l’Homme. Mais pas pour la faune sauvage. »

* Dans ces territoires, les liens de sociabilité sont très distendus et l’encadrement politique, syndical, religieux et associatif est particulièrement lâche, avec en conséquence ou en corollaire un repli et un fort investissement sur la sphère privée et l’univers familial, expliquent le politologue Jérôme Fourquet et le géographe Sylvain Manternach dans une analyse du vote animaliste aux dernières européennes à lire sur le site internet de la Fondation Jean-Jaurès. Or, dans ces sphères, les animaux de compagnie occupent souvent une place importante. 

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La proposition de loi contre la maltraitance animale définitivement adoptée !

Publié le par Ricard Bruno

Le texte prévoit notamment l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums

 

La proposition de loi contre la maltraitance animale définitivement adoptée !

Après plusieurs mois d’attente, la proposition de loi contre la maltraitance animale a définitivement été adoptée jeudi 18 novembre dernier. Il s’agit d’une victoire pour les défenseurs des animaux, même si certains élus et associations pensent que l’on aurait pu aller plus loin.

HUIT MESURES PRINCIPALES

C’est une excellente nouvelle : la proposition de loi contre la maltraitance animale a été définitivement adoptée par le Parlement ! Le texte comprend huit mesures principales envers le bien-être animal. Tout d’abord, les animaux sauvages seront progressivement retirés des cirques jusqu’en 2028. « C’est une opportunité pour relancer le cirque en itinérance sans animaux. Le public lui-même devient de moins en moins attiré par les programmes avec espèces sauvages », a noté Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

Les delphinariums seront également supprimés en l’espace de cinq ans. En revanche, cela ne s’applique pas aux delphinariums destinés à la recherche scientifique. Concernant les animaux domestiques, les chiots et les chatons ne pourront plus être vendus en animalerie à partir de 2024, et les sanctions en cas de cruauté ou d’abandon d’animaux seront renforcées.

Le texte final stipule que les peines pourraient s’élever jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, selon les cas. Pour les défenseurs des animaux, reste à savoir si cela s’appliquera vraiment dans les tribunaux, car il y a rarement eu des peines de prison auparavant.

LES DÉFENSEURS DES ANIMAUX NE SONT PAS SATISFAITS

La majorité LREM-Agir estime qu’il s’agit d’une « étape historique du combat pour la cause animale », certains défenseurs des animaux ne sont pas satisfaits de la loi votée par le Parlement. En effet, les partis politiques Libertés et Territoires, La France insoumise et le Parti animaliste pensent que le texte ne va pas assez loin.

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Saint-Ouen-en-Brie. Les animaux saisis confiés définitivement à la Fondation Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Le tribunal correctionnel a prononcé la confiscation des animaux de la société d'événementiel de Saint-Ouen-en-Brie. Ils sont confiés définitivement à la fondation Brigitte Bardot.

 

De nombreux animaux exotiques ont été saisis lors de la perquisition (©Gendarmerie nationale)

De nombreux animaux exotiques ont été saisis lors de la perquisition (©Gendarmerie nationale)

Deux mois de délibéré auront permis aux juges du tribunal correctionnel de Melun de statuer, le mercredi 18 janvier, sur une affaire de maltraitance animale hors du commun qui concerne une entreprise d’événementiel implantée à Saint-Ouen-en-Brie (Seine-et-Marne).

 

Arche de Noé

Hors du commun c’est bien le terme, non pas en raison de la gravité des sévices subis mais plutôt par le nombre et la variété des animaux concernés. Des mygales, des serpents, toute une variété de tortues exotiques, mais aussi des dromadaires, des oiseaux de proie, des aras et des perroquets. En tout, plus d’une soixantaine de spécimens de toutes espèces et de toutes provenances.

Une véritable arche de Noé ! Alors pourquoi un cheptel d’une telle ampleur pour au final n’assurer que de rares prestations sur scène ou face caméra ? Et surtout pourquoi tant de négligence dans la qualité de leurs soins, de leur élevage et de leur entretien ?

La SARL concernée est implantée sur un grand domaine de 7 hectares situé entre Mormant et Nangis. Elle est entrée dans le collimateur d’associations comme la SPA, la fondation Brigitte Bardot ou l’OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs), toujours vigilantes en ce qui concerne la protection animale, à la suite d’un courrier de signalement à la préfecture.

Arche de Noé

Hors du commun c’est bien le terme, non pas en raison de la gravité des sévices subis mais plutôt par le nombre et la variété des animaux concernés. Des mygales, des serpents, toute une variété de tortues exotiques, mais aussi des dromadaires, des oiseaux de proie, des aras et des perroquets. En tout, plus d’une soixantaine de spécimens de toutes espèces et de toutes provenances.

Une véritable arche de Noé ! Alors pourquoi un cheptel d’une telle ampleur pour au final n’assurer que de rares prestations sur scène ou face caméra ? Et surtout pourquoi tant de négligence dans la qualité de leurs soins, de leur élevage et de leur entretien ?

La SARL concernée est implantée sur un grand domaine de 7 hectares situé entre Mormant et Nangis. Elle est entrée dans le collimateur d’associations comme la SPA, la fondation Brigitte Bardot ou l’OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs), toujours vigilantes en ce qui concerne la protection animale, à la suite d’un courrier de signalement à la préfecture.

Ce courrier, daté de 2019, provenait d’un député des Alpes-Maritimes alerté par la situation de l’élevage. Les enquêtes diligentées ensuite ont fait état d’irrégularités de gestion de l’entreprise sur le plan administratif (transport et présentation d’animaux).

Animaux de spectacle

Des constatations en août 2020 et une perquisition de gendarmerie en mars 2021 ont permis de relever des cas  de maltraitance animale présumée : porcs amaigris, chevaux et poneys aux sabots démesurément longs, moutons non-tondus et vivant dans leur fumier, locaux, cages et volières insuffisamment proportionnées, éclairées ou chauffées… Bref, un ensemble de conditions qui ont conduit à la dispersion progressive de l’ensemble du cheptel hétéroclite, confié ensuite à des associations d’accueil.

La longue audience de septembre dernier avait permis d’entendre les gérants de l’entreprise ; un homme et son épouse, respectivement âgés de 63 ans et de 58 ans. Au centre des débats, à la fois les irrégularités administratives de gestion de l’entreprise qui se dispensait de quantité d’autorisations. Les animaux étaient utilisés pour des spectacles, prestations et présentations dans l’univers de l’événementiel : soirée Harry Potter au Georges-V ou tournages de clip pour chanteur à succès.

Relaxes partielles et condamnations

Dans leurs plaidoiries les avocats des parties civiles, pour les trois associations de défense animale, avaient évoqué « les conditions de vie déplorables faisant froid dans le dos » et réclamaient des indemnités.

La procureure avait pour sa part relevé sept infractions et réclamé 4 000 € d’amende contre la société et ses deux gérants, ainsi qu’une interdiction d’utilisation professionnelle des animaux.

Le tribunal a finalement prononcé des relaxes partielles concernant les pratiques commerciales trompeuses et les mauvais traitements, courant sur plusieurs mois. Ainsi que pour la détention de cadavres d’animaux. Mais les deux prévenus ont été condamnés pour le surplus et devront verser chacun 1 000 € d’amende.

La SARL écope pour sa part de 2000 € d’amende et la condamnation devra être affichée sur le site durant 2 mois. Enfin, la confiscation des animaux a été décidée et ils sont confiés définitivement à la Fondation Brigitte Bardot. En outre, plusieurs milliers de dommages et intérêts devront être versés aux différentes associations de protection animale qui étaient parties civiles dans ce dossier.

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Maltraitance animale: visite de Gabriel Attal dans un refuge de la Fondation Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Maltraitance animale: visite de Gabriel Attal dans un refuge de la Fondation Bardot
Maltraitance animale: visite de Gabriel Attal dans un refuge de la Fondation Bardot

Gabriel Attal, en visite jeudi dans un refuge animalier de la Fondation Bardot à Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines, a salué "une étape fondamentale" avec l'adoption par le Parlement d'une proposition de loi contre la maltraitance animale.

Par un ultime vote du Sénat quasi unanime, le Parlement a adopté définitivement jeudi une proposition de loi pour "lutter contre la maltraitance animale", avec au menu la vente de chiots et chatons en animalerie prohibée et des peines durcies pour sévices ou abandons.

"Ce texte est une étape fondamentale. L'histoire de la société, c'est des progrès pour tous et les animaux ne peuvent pas rester hors du chemin", a commenté le porte-parole du gouvernement .

Accompagné de la députée Aurore Bergé (LREM) et guidé par Ghyslaine Calmels, directrice générale de la Fondation Bardot, Gabriel Attal, chaussé de bottes, est parti à la rencontre des pensionnaires à quatre pattes.

Il s'est arrêté devant l'enclos des vieux chiens, dont certains sont handicapés après des actes de maltraitance. Il a ensuite visité la chatterie puis s'est longuement arrêté dans l'enclos des chèvres.

"J'aime les animaux et j'essaie de les défendre", a confié au téléphone avec Brigitte Bardot Gabriel Attal, qui à son ministère s'occupe d'un coq et d'une poule. , il s'est dit "émerveillé par le travail fait pour ces animaux, souvent récupérés dans des états difficiles, qu'il s'agisse de maltraitance ou d'abandon".

Il a rappelé "des mesures très fortes sur l'interdiction de la vente de chatons, de chiots en animalerie avec l'encadrement drastique de la vente par internet et notamment la fin des animaux captifs dans les cirques".

Parmi les mesures, la vente de chiots et chatons en animalerie sera interdite en 2024. La présentation des animaux dans les vitrines ne sera plus permise. La vente d'animaux en ligne sera mieux encadrée.

Le texte durcit également les sanctions pour maltraitance, jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende en cas de mort de l'animal.

"Quand on prévoit un durcissement de peine d'une manière générale, c'est pour qu'il soit appliqué. Il y aura un suivi par le garde des Sceaux et le gouvernement pour que ces mesures soient appliquées. Il faut des sanctions exemplaires", a affirmé M. Attal.

"La mort d'un animal devient un délit ce n'est plus une contravention. Les parquets auront une vigilance renforcée", a confirmé Aurore Bergé.

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La question du jour. Regretterez-vous les cirques avec des animaux sauvages ?

Publié le par Ricard Bruno

Il sera interdit de présenter des animaux sauvages au public d’ici à deux ans prévoit la proposition de loi contre la maltraitance animale qui a été adoptée jeudi 18 novembre par le Sénat. Commentant ce vote, la majorité LREM-Agir vante une nouvelle « étape historique du combat pour la cause animale »​, à l’unisson des associations de protection. Et vous ?

Lyon, novembre 2020. Les cirques ne pourront plus présenter d’animaux sauvages d’ici à deux ans.

Lyon, novembre 2020. Les cirques ne pourront plus présenter d’animaux sauvages d’ici à deux ans.

La majorité en avait fait un cheval de bataille, au diapason des préoccupations de la société : le Parlement a adopté définitivement jeudi 18 novembre, via un ultime vote du Sénat quasi unanime, une proposition de loi contre la maltraitance animale.

 

Ce dernier vote a été acquis par 332 voix pour, une contre (celle de Nathalie Goulet, Union centriste) et dix abstentions.

Au menu figurent l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums, la fin de la vente de chiots et chatons en animalerie, et des peines durcies pour sévices ou abandon.

Il s’agit de conforter le lien entre les animaux et les hommes​, dans la lignée des législations sur les animaux depuis 1850.

La majorité LREM-Agir vante une nouvelle étape historique du combat pour la cause animale​, à l’unisson des associations de protection.

La Fondation Brigitte Bardot se félicite

La SPA a salué une avancée majeure ​avec de nouvelles mesures pour mettre fin à l’instrumentalisation de l’animal en tant qu’objet​. La France n’est plus le cancre de la protection animale en Europe​, s’est félicitée la Fondation Brigitte Bardot.

 

Le Parti animaliste applaudit aussi, espérant que la loi ne soit que le début de mesures visant à une véritable prise en considération des intérêts de tous les animaux​.

La condition animale n’est ni une lubie d’urbains en mal de nature ni une mode passagère mais un sujet auquel un nombre croissant de Français sont sensibles ​et » irréversiblement politique », avait encore clamé mardi le co-auteur de la proposition de loi Loïc Dombreval (LREM), vétérinaire de profession, lors de sa dernière adoption à l’Assemblée.

Ce très large consensus dans les deux chambres a été obtenu moyennant la mise à l’écart de plusieurs sujets de fâcherie.

La proposition de loi ne s’attaque pas à la maltraitance animale dans son ensemble​, fustigent les députés Olivier Falorni (Libertés et territoires) et Bastien Lachaud (LFI), selon qui la chasse en particulier aura été particulièrement cajolée ​pendant ce quinquennat.

Beaucoup reste à faire​, notamment contre l’élevage industriel, ce qui nécessite un changement de modèle agricole​, a plaidé le sénateur écolo Daniel Salmon.

Viendra inéluctablement le jour où nous saurons débattre de questions délicates, comme certaines pratiques de chasse, comme la corrida, comme certaines pratiques d’élevage​, veut croire M. Dombreval.

Les professionnels du cirque vont se mobiliser

Principale pomme de discorde initiale, le devenir du millier d’animaux sauvages dans les 120 cirques itinérants actuels a fait l’objet d’un compromis. Il sera interdit de les présenter au public d’ici à deux ans, et de les détenir d’ici à sept ans.

Comment on va faire pour nourrir nos animaux pendant sept ans et en même temps engager une reconversion, c’est impossible, rétorque William Kerwich, président du syndicat des capacitaires des animaux de cirque et de spectacle.

Il s’agit d’une loi arbitraire car il n’y a pas de maltraitance animale dans nos cirques, affirme-t-il, en promettant une mobilisation de la profession lundi.

La détention de cétacés dans les delphinariums – 21 dauphins et 4 orques en France – sera quant à elle exclue dans un délai de cinq ans.

Le gouvernement sera au rendez-vous afin d’aider cette transition, en vue de la reconversion des personnels et pour des solutions d’accueil pour les animaux, a promis la secrétaire d’État à la Biodiversité Bérangère Abba.

La présidente de la commission des Affaires économiques au Sénat, Sophie Primas, s’est fait l’écho de la colère des professionnels envers un texte élaboré sans et parfois contre eux. Un texte parfois dogmatique pour être médiatique​, a-t-elle taclé.

 

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Chats, chiots, dauphins: adoption définitive d'un texte emblématique contre la maltraitance

Publié le par Ricard Bruno

La majorité en avait fait un cheval de bataille, au diapason des préoccupations de la société: le Parlement a adopté définitivement jeudi, via un ultime vote du Sénat quasi unanime, une proposition de loi contre la maltraitance animale.

Ce dernier vote a été acquis par 332 voix pour, une contre (celle de Nathalie Goulet, Union centriste) et dix abstentions.

Au menu figurent l'interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums, la fin de la vente de chiots et chatons en animalerie, et des peines durcies pour sévices ou abandon.

Il s'agit de "conforter le lien entre les animaux et les hommes", dans la lignée des législations sur les animaux depuis 1850.

La majorité LREM-Agir vante une nouvelle "étape historique du combat pour la cause animale", à l'unisson des associations de protection. Le Parti animaliste applaudit aussi, même s'il aurait souhaité aller plus loin.

"L'attente sociétale est grande", a relevé jeudi Marie-Christine Chauvin pour le groupe LR qui domine le Sénat.   

"La condition animale n'est ni une lubie d'urbains en mal de nature ni une mode passagère mais un sujet auquel un nombre croissant de Français sont sensibles" et "irréversiblement politique", avait encore clamé mardi le co-auteur de la proposition de loi Loïc Dombreval (LREM), vétérinaire de profession, lors de sa dernière adoption à l'Assemblée.

Ce très large consensus dans les deux chambres a été obtenu moyennant la mise à l'écart de plusieurs sujets de fâcherie.

La proposition de loi ne s'attaque pas à "la maltraitance animale dans son ensemble", fustigent les députés Olivier Falorni (Libertés et territoires) et Bastien Lachaud (LFI), selon qui la chasse en particulier "aura été particulièrement cajolée" pendant ce quinquennat. 

"Beaucoup reste à faire", notamment contre l'élevage industriel, ce qui nécessite "un changement de modèle agricole", a plaidé le sénateur écolo Daniel Salmon. 

"Viendra inéluctablement le jour où (...) nous saurons débattre de questions délicates, comme certaines pratiques de chasse, comme la corrida, comme certaines pratiques d'élevage", veut croire M. Dombreval.

- "Pas d'interdiction sans solution" -

Son texte a cheminé près d'un an au Parlement et fait l'objet d'un accord entre les deux chambres. 

Pour la rapporteure au Palais du Luxembourg Anne Chain-Larché (LR), il est "véritablement équilibré", remettant "à niveau la législation" française, à la traîne. "Le Sénat n'a pas lâché sur ses lignes rouges", afin notamment qu'il n'y ait "pas d'interdiction sans solution", a-t-elle fait valoir.

La palette de mesures vise d'abord les animaux de compagnie, "ni jouets, ni biens consommables", rappelle le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie. 

Un Français sur deux en possède mais chaque année, quelque 100.000 bêtes sont abandonnées.

Pour éviter les achats impulsifs, un "certificat d'engagement et de connaissance" sera délivré avant toute acquisition. 

La vente de chiots et chatons en animalerie sera interdite à compter du 1er janvier 2024. La présentation des animaux dans les vitrines ne sera plus permise. La vente d'animaux en ligne sera mieux encadrée.

Au chapitre du renforcement des sanctions pénales, le fait de tuer volontairement un animal de compagnie sera un délit et non plus une simple contravention. Les personnes condamnées pour maltraitance devront suivre un stage de sensibilisation. 

Principale pomme de discorde initiale, le devenir du millier d'animaux sauvages dans les 120 cirques itinérants actuels a fait l'objet d'un compromis. Il sera interdit de les présenter au public d'ici à deux ans, et de les détenir d'ici à sept ans.

"Comment on va faire pour nourrir nos animaux pendant sept ans et en même temps engager une reconversion, c'est impossible", rétorque William Kerwich, président du syndicat des capacitaires des animaux de cirque et de spectacle. 

"Il s'agit d'une loi arbitraire car il n'y a pas de maltraitance animale dans nos cirques", affirme-t-il à l'AFP, en promettant une "mobilisation" de la profession lundi.

La détention de cétacés dans les delphinariums - 21 dauphins et 4 orques en France - sera quant à elle exclue dans un délai de cinq ans.

Le gouvernement sera au rendez-vous afin d'"aider cette transition", en vue de la reconversion des personnels et pour des solutions d'accueil pour les animaux, a promis la secrétaire d'État à la Biodiversité Bérangère Abba.

La présidente de la commission des Affaires économiques au Sénat, Sophie Primas, s'est fait l'écho de la colère des professionnels contre un texte élaboré "sans et parfois contre" eux. Un texte "parfois dogmatique pour être médiatique", a-t-elle lancé.

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