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tout ou presque sur brigitte

Brigitte Bardot : "Quand on me connaît bien je ne suis pas vraiment intimidante"

Publié le par Ricard Bruno

1995 |Retour sur les années 50 grâce à l'émission "Radio archives" qui consacre une heure d'entretiens avec des acteurs célèbres de cette époque. Dans un patchwork d'interviews et d'extraits de films, retrouvez entre autres la voix de Brigitte Bardot qui parle de son rapport à la presse et à sa renommée.

 

Brigitte Bardot : "Quand on me connaît bien je ne suis pas vraiment intimidante"

Dans cette émission "Radio archives" intitulée pour l'occasion "Radio cinoche", on peut entendre plusieurs entretiens de célébrités du cinéma comme Anouck Aimé, Brigitte Fossey ou encore Brigitte Bardot au Festival de Cannes, qualifiée de "gentille et charmante" par l’intervieweuse visiblement séduite. La star internationale décrit par la suite l'assaut des paparazzis qui la font trébucher et l'empêchent de sortir :"C'est adorable, c'est très mignon mais nous n'avons aucune liberté pour aller nous promener.", déplore-t-elle. C'était juste avant le tournage des "Grandes manœuvres" de René Clair sorti en 1955.

Ecoutez, pour le moment je n'en connais pas une autre... C'est triste, c'est embêtant pour la fille qu'on compare à moi dans ces conditions-là. C'est mieux que l'on dise : Voilà la nouvelle unetelle, avec son vrai nom. C'est toujours ennuyeux que l'on vous compare à quelqu'un d'autre. Je ne suis ni sûre , ni pas sûre [de moi]. Je suis moi c'est tout. Je ne suis pas indétrônable, je suis détrônable par quelqu'un qui ne sera pas une nouvelle Bardot !

Son rapport à sa célébrité hors-norme intrigue beaucoup. Quant à son attitude envers la foule des journalistes, il a été remarqué un changement de sa part, qu'elle serait devenue "coopérative avec tout le monde". Elle raconte qu'elle a affectivement changé de "tactique" puisque la fuite ne servait à rien.

Au lieu de me cacher et fuir, j'essaye de faire le contraire, de rester là, de faire des photos. Ce qui fait que le résultat est le même mais je suis souriante sur les photos au lieu d'être grognon. Ce qui est mieux!

Sur les questions indiscrètes qu'on peut lui poser : "J'ai une spécialité formidable c'est que je ne réponds pas ! Je détourne, je zigzague ! "

A la toute fin de l'émission, on entend le couturier de Brigitte Bardot s'exprimer, Jacques Esterel, l'inventeur de la si fameuse robe Vichy que portait l'actrice lors de son mariage en 1959 avec Jacques Charrier, et qui contrastait tellement avec la robe blanche traditionnelle.

Le phénomène Bardot est un phénomène absolument extraordinaire. J'ai l'impression qu'il y en a un par siècle ou tous les deux siècles. Que la pensée du monde se cristallise comme ça sur un seul être, c'est une chose qui m'a donné à réfléchir, d'autant plus que je la connais. Je connais cette idole, je l'ai vue de près. Et donc je me suis demandé : mais qui avait fait Brigitte Bardot ? Et je pense que son personnage dépasse largement la publicité qu'on a faite sur elle, c'est-à-dire que ça ne dépend plus de la publicité. Jacques Esterel

Et de poursuivre sa réflexion :

Je pense que Brigitte Bardot n'a pas été faite par les hommes mais par les femmes.[...] Elle représente pour les femmes ce qu'elles croient que les hommes aiment. Elle représente pour les femmes ce qu'elles redoutent le plus. La concurrence même c'est Brigitte Bardot. Et je ne suis pas sûr que les femmes aient tellement raison. Je ne suis pas sûr que ce soit à ce point-là. J'imagine que les hommes aiment Brigitte Bardot et que les femmes la détestent presque, la craignent, la redoutent d'une façon terrible. Pour la femme, elle représente le sommet de la séduction, l'idéal de ce qu'une femme doit être pour plaire à un homme. Voilà comment je m’explique cette fameuse Brigitte Bardot. Jacques Esterel

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Rémi Gaillard à TPMP le 05 06 2018

Publié le par Ricard Bruno

Rémi Gaillard qui intervient sur C8 dans l'émission TPMP, le 06 06 2018 il parle de protection animale et de sa rencontre avec Brigitte Bardot... allez directement à 13mm et 26s

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La mairie de Saint-Etienne se positionne contre les cirques avec des animaux sauvages...

Publié le par Ricard Bruno

Depuis lundi soir, la ville de Saint-Etienne est officiellement opposée aux cirques avec des animaux sauvages. Ce vœu a été voté à l'unanimité moins une abstention au conseil municipal. Un "grand pas" pour la Fondation Brigitte Bardot, mais du côté des cirques, les professionnels sont plus mitigés.

Saint-Etienne rejoint la liste des 101 villes françaises opposés aux cirques qui travaillent avec des animaux sauvages.

Saint-Etienne rejoint la liste des 101 villes françaises opposés aux cirques qui travaillent avec des animaux sauvages.

Les cirques avec des animaux sauvages ne sont plus les bienvenus à Saint-Etienne. Le conseil municipal a voté à l'unanimité, moins une abstention, un vœu dans ce sens lundi soir. Techniquement, cela n'interdit pas absolument à ces cirques de venir à Saint-Etienne. Cette décision est davantage symbolique, mais pour la mairie, c'est un moyen d'interpeller les députés ligériens pour que la loi française évolue sur ce sujet. 

La majorité explique que Pierrick Courbon avait proposé une délibération en vue de la prise d'un arrêté, mais cet arrêté risquait d'être cassé, d'où le fait que le conseil municipal ait plutôt choisi le vote d'un vœu. 

Un "grand pas en avant" pour la Fondation Brigitte Bardot

Si les arrêtés pris par les municipalités sont effectivement régulièrement cassés, c'est parce qu'il n'y a pas de cadre nationale sur la question de la présence d'animaux sauvages dans les cirques, explique Elodie Gérôme, en charge de la faune sauvage à l'internationale pour la Fondation Brigitte Bardot. "A chaque fois qu'une mairie prend cette décision, c'est un grand pas en avant, puisque toute mairie supplémentaire envoie un message au gouvernement, pour qu'une décision soit prise au niveau nationale." 

Elle précise que l'Etat, pour l'instant, ne répond pas positivement à la volonté des associations de défense des droits des animaux quant à une interdiction des mammifères sauvages dans les cirques. 

Certains professionnels du cirque sont perplexes

Mais alors peut-on vraiment créer un spectacle de cirque sans animaux ? C'est ce que fait la compagnie des Kipounis à Saint-Etienne. Du "cirque nouveau", sans animaux, avec des acrobaties, du jonglage. Le directeur Gilles Thomann, est également directeur de tournée du cirque Arlette Grüss, la tradition du cirque par excellence, avec les numéros d'éléphants et de tigres. 

Pour lui, les animaux n'incarnent pas l'âme du cirque, même s'ils sont très présents dans l'imaginaire du public. Pour autant, il a du mal à les imaginer quitter les pistes des chapiteaux : "Les cirques avec des animaux, ça fait quand même partie du patrimoine culturel, explique-t-il, et je peux vous garantir que dans les cirques avec animaux qui respectent la réglementation, les animaux sont bien traités." 

101 villes sont opposées aux cirques avec des animaux sauvages en France, et cela met en danger les tournées selon Gilles Thomann : "On n'y va plus. D'une manière ou d'une autre, les dossiers bloques. On sent bien qu'on est persona non grata." 

Malgré tout, pour lui, ce débat mérite d'être ouvert, à l'échelle nationale et avec les professionnels du cirque.

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Duel de stars : Marilyn Monroe ou Brigitte Bardot ?

Publié le par Ricard Bruno

L'article date de 2017...

Duel de stars : Marilyn Monroe ou Brigitte Bardot ?

Le point commun entre Marilyn Monroe et Brigitte Bardot ? Outre leur chevelure blonde emblématique et leurs courbes à couper le souffle, les deux bombes ont redéfini les canons de la beauté. Ces deux femmes étaient des stars du septième art et ont toutes les deux embrassé leur sensualité. S'il est facile de comparer ces deux actrices, elles diffèrent également sur plusieurs points. Découvrons ensemble leurs différences.

Leur enfance
Nées à huit ans d'intervalle et élevées de part et d'autre de l'océan Atlantique, Monroe et Bardot ont vécu des enfances très différentes. Marilyn est née dans la vallée de Los Angeles en 1926, tandis que Bardot a grandi au cœur de Paris au milieu des années 1930. Marilyn a passé une grande partie de son enfance de foyer d'accueil en orphelinat et commença à travailler en usine dès son plus jeune âge dans le cadre de l'effort de guerre. Brigitte Bardot était en revanche la fille d'un ingénieur et a grandi dans la classe moyenne supérieure, choisissant de devenir ballerine. Elle se forma ainsi pendant trois ans auprès du chorégraphe russe Boris Knyazev.

 

Duel de stars : Marilyn Monroe ou Brigitte Bardot ?

La célébrité
Marilyn a été très vite remarquée. Alors qu'elle avait à peine 20 ans, elle posa comme pin-up ce qui la conduisit à des petits rôles au cinéma ainsi qu'à des contrats de courte durée avec des sociétés de production cinématographique en pleine essor. Elle signa son premier contrat conséquent avec la Fox en 1951. C’était le début d’une célébrité grandissante pour Marilyn Monroe. Quand Time Magazine lui posa des questions sur les photos de nu qu'elle avait faites avant de devenir une star, elle répondit sans gêne et avec éloquence. Cela a bien entendu aidé Marilyn Monroe à devenir la nouvelle icône sexuelle américaine du 20e siècle.

Duel de stars : Marilyn Monroe ou Brigitte Bardot ?

De l'autre côté de l'océan, à l'âge de 15 ans, Brigitte Bardot fut invitée à poser en couverture du magazine Elle. Elle fut ainsi remarquée par le jeune réalisateur Marc Allégret, ce qui la conduisit à son premier casting pour un petit rôle dans un film. Elle décrocha rapidement plusieurs rôles dans les longs métrages. Elle apparaissait régulièrement à l'écran complètement nue ou très peu vêtue, dévoilant ainsi le fossé culturel entre les États-Unis et l'Europe. Son image sexuelle à l'écran attira l'attention des intellectuels français et elle fut décrite comme la « première femme libérée de la France d'après-guerre ».

Un terme à leur carrière
Les deux femmes ont en commun la fin prématurée de leur carrière d'actrice : la première dans des circonstances tragiques et la seconde par choix. Le matin du 5 août 1962, Marilyn Monroe fut retrouvée morte dans sa chambre par son psychiatre. Elle avait fait une overdose de médicaments prescrits par des médecins en raison de son haut niveau d'anxiété et de ses fréquentes sautes d'humeur. Bardot quitta en revanche la scène de sa propre initiative, en 1973, s'isolant dans une petite propriété qu'elle avait achetée dans le sud de la France et consacrant sa vie à la cause des droits des animaux. Elle considérait qu'il s'agissait pour elle « d'un moyen de sortir élégamment » de l'industrie du cinéma. Aujourd'hui, à l'âge de 83 ans, elle se concentre toujours sur sa cause et mène une vie paisible.

Duel de stars : Marilyn Monroe ou Brigitte Bardot ?

Ayant toutes les deux quitté le grand écran relativement tôt dans leur carrière, ces deux femmes resteront en un sens éternellement jeunes. Elles représentent un style plus vivant aujourd'hui que jamais. Quand une quelle célébrité aux cheveux blonds décolorés foule le tapis rouge, portant du rouge à lèvres écarlate, ne vous rappelle-t-elle pas Brigitte Bardot et Marilyn Monroe ?

Explorez les ventes hebdomadaires de photographie d’art de Catawiki, la plateforme de ventes aux enchères en ligne, afin de dénicher de magnifiques clichés de Brigitte Bardot et de Marilyn Monroe. Catawiki propose également des ventes hebdomadaires dans d'autres catégories telles que le design, la modeles voitures de collection, le vin, les bijoux et bien plus encore.

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Roger Vadim sur Bardot : "C'est une actrice instinctive mais pas capable d'entrer dans des personnages différents"

Publié le par Ricard Bruno

1992 |Dans "Le Bon plaisir" de Roger Vadim, le réalisateur évoque son travail avec Brigitte Bardot et explique le plaisir qu'il a eu à la diriger.

Roger Vadim et Brigitte Bardot le 8 février 1962.• Crédits : Keystone/Zumapress - Maxppp

Roger Vadim et Brigitte Bardot le 8 février 1962.• Crédits : Keystone/Zumapress - Maxppp

Conçu comme un abécédaire, "Le Bon plaisir" avec Roger Vadim diffusé en 1992, s'arrête à la lettre B comme... Bardot. Brigitte Bardot a été son épouse de 1952 à 1957 et a tourné dans cinq de ses films. Le cinéaste décrypte alors sa relation avec la comédienne qu'il qualifie au plus fort de sa gloire comme "la grande, grande star internationale connue dans le monde entier, sans doute la personne la plus connue sur la planète après le général de Gaulle à cette époque".

C'était une enfant, je l'ai connue avant son quinzième anniversaire. Elle en faisait dix-huit. Elle était faite comme on le sait... comme on l'imagine. Danseuse classique, donc beaucoup de tenue, d'allure. Une sorte d'aura, d'éclat, de joie... et pourtant déjà c'était une fille cyclothymique. Elle avait déjà des moments d'inquiétude. C'est le genre de personne, et elle a toujours été comme ça, qui gâche sa vie et tout le potentiel de bonheur, par des petites choses qui la tourmentent et qui l'angoissent dans sa vie. Elle a toujours été merveilleuse un soir, riant, s'amusant et le lendemain au bord du suicide. C'est une nature.

Quant à tourner avec elle, il dit apprécier de travailler avec des acteurs qu'il connaît bien, cela lui permet facilement de "provoquer des réactions", grâce "aux petits secrets" qu'il maîtrise.  Il précise au sujet de Brigitte Bardot actrice, qu'"elle a toujours été totalement naturelle, vraie et instinctive".

Brigitte, par exemple, si j'avais une scène où elle devait pleurer parce qu'elle apprenait la mort de son père, je lui disais : "Pense très très fort que ton petit chat vient de se casser la patte en tombant de la fenêtre !" Et j'obtenais un meilleur résultat que si je lui disais : "Pleure parce que tes parents viennent de mourir dans un accident de voiture !"... bon c'est anecdotique, je ne prends pas d'exemple réel...

Roger Vadim poursuit sur la capacité limitée de Brigitte Bardot d'entrer dans ses rôles, il y voit une force mais aussi une faiblesse.

Il n'y a jamais rien eu de triché chez Brigitte, au point d'ailleurs qu'elle se limitait un peu dans ses rôles mais c'est aussi la raison pour laquelle elle est devenue une grande star. Elle n'a jamais été une actrice capable de jouer des rôles entièrement différents.

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Brigitte Bardot: "Serge était ma passion et moi sa muse"

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot: "Serge était ma passion et moi sa muse"

Entre Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg, ce fût une histoire d'amour à la folie mais aussi la rencontre de deux artistes.

À cette époque, Brigitte était mariée à Jacques Charrier. Elle était enceinte de huit mois et venait de signer le contrat de « La vérité », qui allait devenir son meilleur film. Henri-Georges Clouzot, tyrannique et intraitable, n’avait pas retenu Jean-Paul Belmondo pour le premier rôle masculin. C’est Sami Frey qui l’obtint... Brigitte vivra une histoire d’amour torride avec son partenaire.

Fou de rage, Jacques Charrier voulut interdire à Brigitte de faire le film au prétexte que le scénario allait déshonorer sa femme ainsi que lui et le reste de sa famille. Brigitte l’ignora. Le couple vécut des affrontements réels, jusqu’à une tentative de suicide qui laissa des traces psychologiques importantes.

La naissance était imminente. Charrier fut appelé sous les drapeaux en septembre 1959. La guerre d’Algérie était à son paroxysme. Le long-métrage « Babette s’en va-t-en guerre » sur le tournage duquel Brigitte avait rencontré son mari, sortit simultanément dans les salles.

Pour fêter la venue au monde de son fils, Jacques Charrier reçoit journalistes et photographes au Royal Passy.

Pour fêter la venue au monde de son fils, Jacques Charrier reçoit journalistes et photographes au Royal Passy.

Comme toutes les célébrités de l’époque, Bardot réserva une chambre à la clinique du Belvédère à Boulogne-Billancourt pour son accouchement. Mais elle n’avait pas imaginé la déferlante médiatique qui allait s’abattre sur elle ! Témoin de l’événement irrationnel, j’avais vu, depuis la mi-décembre 1959, des dizaines de photographes de presse, des reporters radio français et étrangers, des cameramen de tous les pays commencer à planquer jour et nuit sur les trottoirs du 71 avenue Paul-Doumer, à Paris.

Dans la nuit du 10 janvier 1960 à 2 h 10, dans son salon transformé en unité médicale, Brigitte mit au monde un beau bébé de 3,5 kg

Les chambres de service du quartier furent louées à prix d’or. De là, des journalistes braquaient leurs téléobjectifs sur les fenêtres de la star, en rêvant de les voir s’ouvrir. Mais les volets de fer restaient désespérément clos. Brigitte vivait prisonnière chez elle. Elle tournait en rond comme une lionne en cage. Sur le point de mettre au monde son enfant, elle vivait comme une bête traquée. Impossible pour elle de sortir, à peine l’espace d’une demi-heure quotidienne pour prendre l’air. En 1996, dans ses Mémoires, « Initiales B.B. », elle écrira : « Devant ce raz-de-marée journalistique international qui en aucun cas ne m’aurait permis de partir en clinique au jour J sans une manifestation hurlante, flashante et horrifiante, mon médecin, mes parents, mon mari et moi-même dûmes prendre des mesures immédiates. Il fallait installer une salle d’accouchement dans l’appartement d’en face, réservé au bébé. »

Dehors, sur le trottoir, plus de 200 représentants de la presse internationale occupaient les lieux, 24 heures sur 24. Les voisins de la comédienne, furieux de cette invasion, faisaient régulièrement appel aux forces de l’ordre, sans grand résultat.

Dans la nuit du 10 janvier 1960 à 2 h 10, dans son salon transformé en unité médicale avec son médecin et trois infirmières, Brigitte mit au monde un beau bébé de 3,5 kg. Le lendemain matin, 11 janvier, « l’émeute » devant sa porte atteignit son paroxysme. Pas une voiture qui ne fasse hurler son avertisseur sonore en passant dans la rue, les bouquets de fleurs arrivaient par centaines. Jacques Charrier descendit au café du coin où l’attendaient des dizaines d’envoyés spéciaux et déclara : « J’ai un fils, il est grand comme ça [en écartant les bras] et s’appelle Nicolas, je suis le plus heureux des pères. » Ce que le monde ignorait, c’est la réaction de rejet de Brigitte, épuisée par les conditions surréalistes de cette naissance et toute l’agitation indécente autour d’elle, qui sembla dédaigner son nouveau-né. Elle l’écrira plus tard : l’arrivée rocambolesque de ce bébé était la cause directe d’une « bardolâtrerie » invivable.

Nicolas sera élevé et éduqué par son père, mais des liens filiaux s’établirent entre elle et son enfant, qui ne seront jamais rompus. J’en fus le témoin au cours de l’été 1980. Venus passer quelques jours à La Madrague, nous avons assisté avec des amis à une scène d’une grande tendresse. Magnifique et solaire dans l’éclat de ses 20 ans, Nicolas était venu passer des vacances auprès de sa mère. Un matin, au cours du petit déjeuner, nous l’avons vu tel un chaton blotti contre Brigitte, si féline. Ils riaient et plaisantaient dans une connivence affective précieuse. Inoubliable !

Face à face, Serge et Brigitte étaient très intimidés l’un par l’autre

On ne se rappellera pas non plus, sans émotion, la pluie de roses qui s’abattit quelques années plus tard sur La Madrague, lancée depuis un hélicoptère par Gunter Sachs, couronnement de la cour effrénée que fit le milliardaire allemand à la star française, lui demandant sa main dans la foulée. Brigitte, fascinée par ses extravagances, accepta, comme on fait sauter un jéroboam de champagne ! Un mariage hors norme l’attendait. Son futur mari proposa un tour du monde. L’actrice et le playboy embarquèrent sur Air France, sous un faux nom : Gunter devint un certain M. Sahatz et le billet de Brigitte avait été émis au nom de Mme Bordat. Première escale : Las Vegas, le 13 juillet 1966. Après quelques heures passées dans la capitale du jeu et des noces minute, Gunter choisit le 14 juillet pour passer la bague au doigt de sa promise. A 1 h 30 du matin, heure française, Bardot devint Mme Sachs, le jour de la fête nationale...

Gainsourg et BB dans la peau de "Bonnie and Clyde"

Gainsourg et BB dans la peau de "Bonnie and Clyde"

Le voyage se poursuivit en Polynésie, avec un passage obligé par Bora Bora. La nouvelle de leur mariage fut dévoilée et l’ensemble des journaux de la planète titra sur cette union très « people ». Certains notèrent que Brigitte se mariait tous les sept ans : Roger Vadim en 1952, Jacques Charrier en 1959, Gunter Sachs en 1966 !
Leur mariage leur procura de jolis moments, mais ils connurent des épisodes douloureux et traversèrent des tempêtes. Brigitte découvrit que son célèbre mari était aussi un époux volage… C’est ainsi que, contre toute attente, un certain Serge Gainsbourg entra dans son existence. En effet, au-delà de sa carrière au cinéma, Brigitte connaissait un très joli succès en chansons, parmi lesquelles « La Madrague ».

L’idée de composer pour l’actrice germa dans l’esprit de Gainsbourg, poète et bohème, en avance sur les modes. Il sollicita un rendez-vous qu’elle lui accorda, chez elle. Face à face, Serge et Brigitte étaient très intimidés l’un par l’autre. Le musicien se mit au piano et joua les premières mesures de « Harley-Davidson ». Brigitte ne connaissait rien au monde de la moto et fredonna sans trop y croire « Je n’ai besoin de personne / en Harley-Davidson »… Pour détendre l’atmosphère, Serge proposa une coupe de champagne. Alors Brigitte, imperceptiblement, se laissa aller. Avec insolence et sensualité, elle se mit à chanter ce qui allait devenir un énorme tube. Serge était heureux, Brigitte riait aux éclats. Le lendemain, il lui faisait livrer une caisse de dom-pérignon. Entre eux la glace était plus que rompue.

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Entre Serge et moi ce fut une immense passion comme un incendie de forêt qui brûle tout

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C’est au studio Barclay, avenue Foch, que fut enregistré le clip sulfureux où Brigitte, ses longues jambes gainées de cuissardes, chevauche la célèbre moto. A cette période de sa vie, l’échec de son dernier mariage la crucifiait. Elle avait un besoin viscéral d’être aimée, désirée, d’appartenir corps et âme à un homme qu’elle puisse admirer et qui la respecte. Entre Gainsbourg et Bardot commença un amour fou.

Quelques années plus tard, Brigitte me confia à propos de Serge : « Entre lui et moi ce fut une immense passion comme un incendie de forêt qui brûle tout. » Et elle me raconta la genèse de « Je t’aime moi non plus », œuvre qui fit scandale. Un soir, elle demanda à Serge de lui écrire la plus belle chanson d’amour au monde. Alors qu’elle allait s’assoupir, Gainsbourg créa la musique et les paroles uniques de cette ballade sulfureuse. Elle ne fut pas, comme on le croit, composée pour Jane Birkin, qui la chantera plus tard, mais bel et bien pour Brigitte, qui écrira : « De ce jour, de cette nuit, de cet instant, aucun autre être, aucun autre homme, ne compta pour moi. Il était mon amour, me rendait la vie. Il me faisait belle. J’étais sa muse. » Ils enregistrèrent ensemble le titre chez Barclay, côte à côte, se tenant la main, sans autre témoin que le technicien du son. Cependant, au-delà de cette passion qui la dévorait, Brigitte restait l’épouse de... Gunter Sachs !

Un nouvel épisode très délicat se profila, à la veille de la sortie prévue du disque sur lequel devait se trouver « Je t’aime moi non plus », chanté par Brigitte et Serge. L’apprenant, Gunter menaça sa femme d’un scandale judiciaire à même de ternir définitivement son image si le titre était mis en vente et diffusé sur les antennes. Gainsbourg accepta donc de supprimer la chanson de son 33-tours. La bande originale fut enfermée dans les coffres de la firme Philips. En 1969, Serge offrit la balade à la nouvelle femme de sa vie, Jane Birkin, qui l’enregistra à son tour et en fit un succès mondial.
Gainsbourg est mort – seul – chez lui, rue de Verneuil à Paris, en 1991. Près d’une photo grandeur nature de Brigitte, toujours en place dans son salon noir.  http://www.parismatch.com/People/Brigitte-Bardot-Serge-etait-ma-passion-et-moi-sa-muse-1524416

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Depuis dix ans, Tonga terre d’accueil recueille les animaux en souffrance

Publié le par Ricard Bruno

De nombreux animaux ont transité par l’association créée en 2008, avant d’être placés au sein de l’espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine (Loire) ou dans d’autres zoos européens.

Avec l’association Tonga, Jean-Christophe Gérard secourt les animaux sauvages en péril. Photo Françoise LIOGIER Avec l'association Tonga, Jean-Christophe Gérard secourt les animaux sauvages en péril.  Photo Francoise LIOGIER

Avec l’association Tonga, Jean-Christophe Gérard secourt les animaux sauvages en péril. Photo Françoise LIOGIER Avec l'association Tonga, Jean-Christophe Gérard secourt les animaux sauvages en péril. Photo Francoise LIOGIER

L’histoire de Tonga terre d’accueil débute en 2007 avec l’arrivée au parc zoologique de l’hippopotame Tonga saisi à un cirque par les autorités. L’animal, mal soigné, est confié au parc qui accepte de s’en occuper à titre provisoire en attendant de lui trouver un lieu d’accueil adéquat. Quelques mois plus tard, la fondation Brigitte Bardot réunit les fonds nécessaires pour envoyer l’animal dans une réserve en Afrique du Sud.

L’histoire aurait pu s’arrêter là. C’était sans compter sur la volonté du zoo de créer une association venant en aide aux animaux sauvages en détresse sur le territoire français et au-delà. Tonga fête cette année son dixième anniversaire. Dix ans durant lesquels 353  animaux ont transité par l’association, puis ont été placés au sein du zoo ou dans d’autres parcs européens. La majorité d’entre eux ont été saisis en France. « Nombreux sont les magots que des particuliers ont ramenés d’Afrique du Nord durant les vacances », souligne Jean-Christophe Gérard, vétérinaire du parc zoologique et vice-président de l’association.

70 animaux hébergés dans le parc

D’autres, plus particulièrement les hyènes et les fauves, ont été saisis hors d’Europe, principalement au Liban comme les trois jeunes tigres de Sibérie, venus d’Ukraine et interceptés au Liban en juillet 2017. Devenus de beaux gaillards, ils sont désormais installés dans l’enceinte du parc. dAutres sont toujours à Tonga où ils ont trouvé refuge sur les hauteurs du parc dans les installations prévues, et sont préservés pour un temps du regard des visiteurs.

« Chaque nouvel arrivant à Tonga est d’abord placé en quarantaine. Les animaux sont ensuite installés dans notre parc en fonction des places disponibles, ou transférés vers d’autres espaces zoologiques », précise Jean-Christophe Gérard. Il reste 70 animaux répartis dans les espaces de l’association qui fonctionne par le biais des adhésions de ses 450 adhérents et des aides d’associations de défense animale. Dix ans également pour avoir aujourd’hui pignon sur rue. « Les parcs commencent à faire appel à nous pour trouver des animaux, ce qui n’était pas forcément le cas il y a deux ou trois ans. »

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La Wallonie interdit l’abattage des animaux sans étourdissement !

Publié le par Ricard Bruno

Alors qu’en France, l’Assemblée Nationale s’illustre tristement en rejetant l’amendement portant sur l’installation de caméras de surveillance dans les abattoirs de France, la Belgique, elle, prend position. Désormais, l’abattage sans étourdissement préalable est rigoureusement interdit en région de Wallonie.

 

Et si nous prenions un peu exemple sur nos voisins belges ? La région Wallonne vient en effet de voter, en cette fin de mois de mai 2018, l’entrée en vigueur d’une loi interdisant tout abattage d’animaux d’élevage sans étourdissement préalable.

Exemplarité 

Cette législation entrera en vigueur dès le 1er juin 2018. Pourtant, l’adoption de cette loi n’était pas gagnée d’avance. En effet, le débat a divisé la région Wallonie durant de nombreuses semaines entre pro et anti étourdissement obligatoire.

D’un côté, on trouvait les défenseurs de la cause animale qui avançaient les arguments de la cruauté et de la souffrance pour rendre obligatoire l’étourdissement des bêtes avant la mise à mort.

De l’autre, on trouvait de nombreux représentants Juifs et Musulmans qui défendaient farouchement l’abattage rituel (c’est à dire une saignée sans étourdissement) dans un souci de protection de leurs cultes.

Priorité aux animaux 

Au bout du compte, le parlement Wallon a donné raison à la défense des animaux et a donc adopté le texte de loi proposé par les députés belges Josy Arens et Christine Defraigne.

Désormais, il sera interdit de mettre à mort des animaux sans les avoir étourdis au préalable. Le décret, néanmoins, accorde une dérogation pour les seuls abattages rituels jusqu’à la fin du mois de septembre 2019.

Cette loi nouvellement passée chez nos voisins belges devrait donner à réfléchir, à une époque où l’Assemblée Nationale a décidé de rejeter l’amendement proposé par le député Olivier Falorni rendant obligatoire l’installation de caméras de surveillance dans les abattoirs de l’Hexagone…

Agathe Perreault

Lire aussi : L'Assemblée Nationale rejette l'installation de caméras dans les abattoirs

Voir aussi : Rémi Gaillard et Brigitte Bardot s'engagent contre les abattoirs dans une vidéo choc

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Les quatre daims du Nord Ardèche ont-ils été tués?

Publié le par Ricard Bruno

L'arrêté "de destruction" signé il y a trois mois par le préfet de l'Ardèche pour abattre ces daims est arrivé à son terme dimanche 27 mai. Une question persiste: ces bêtes sont-elles toujours vivantes ou non?

Quatre daims ont été repérés en divagation dans le Nord Ardèche il y a quelques mois. Ont-ils été abattus, comme le prévoyait l'arrêté préfectoral? (image d'illustration)

Quatre daims ont été repérés en divagation dans le Nord Ardèche il y a quelques mois. Ont-ils été abattus, comme le prévoyait l'arrêté préfectoral? (image d'illustration)

L'arrêté pris par le préfet de l'Ardèche pour abattre quatre daims dans le Nord du département courait jusqu'à dimanche dernier (le 27 mai). Ces animaux se sont échappés de leur enclos et errent depuis dans le secteur de Preaux, entre Saint-Félicien et Annonay. Ils ont été repérés en liberté par des chasseurs, il y a quelques mois. 

Les daims menacent les cultures

Les autorités redoutent que l'espèce devienne envahissante et qu'elle compromette notamment la sécurité des cultures. Un arrêté préfectoral a donc été signé le 27 février dernier, pour les "détruire" avant le 27 mai. Après la date butoir, difficile pourtant d'y voir clair.

La préfecture de l'Ardèche refuse de communiquer

C'est le flou le plus total! La préfecture de l'Ardèche, contactée, ne fait plus qu'une seule et même réponse, peu importe la question, sur le sujet: "Nous ne communiquons plus sur ce dossier". 

L'arrêté pris fin février donnait 3 mois à deux lieutenants de louveterie pour abattre les daims, jusqu'à dimanche 27 donc. Les animaux ont-ils été tués? Sont-ils toujours vivants? Si oui, un nouvel arrêté de "destruction" va-t-il être pris? Vous l'avez compris: pas de réponse. 

Mi-mai, l'association Ardèche Drôme Défense Animale a relancé une pétition pour sauver les daims du Nord Ardèche. Elle avoisine les 5.500 signatures.
One Voice, elle, avait fait un recours devant le Tribunal administratif de Lyon mi-mars, d'autant qu'une autre structure basée dans les Ardennes proposait d'accueillir les daims. Mais sa demande a été rejetée. One Voice s'est pourvue en cassation et attend toujours que la justice statue. 

La fondation Brigitte Bardot, elle n'attend plus rien. B.B. en personne avait écrit au préfet fin mars pour lui demander de gracier les daims et proposait de les récupérer. Un courrier resté lettre morte.

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