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Chats, chiots, dauphins: adoption définitive d'un texte emblématique contre la maltraitance

Publié le par Ricard Bruno

La majorité en avait fait un cheval de bataille, au diapason des préoccupations de la société: le Parlement a adopté définitivement jeudi, via un ultime vote du Sénat quasi unanime, une proposition de loi contre la maltraitance animale.

Ce dernier vote a été acquis par 332 voix pour, une contre (celle de Nathalie Goulet, Union centriste) et dix abstentions.

Au menu figurent l'interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums, la fin de la vente de chiots et chatons en animalerie, et des peines durcies pour sévices ou abandon.

Il s'agit de "conforter le lien entre les animaux et les hommes", dans la lignée des législations sur les animaux depuis 1850.

La majorité LREM-Agir vante une nouvelle "étape historique du combat pour la cause animale", à l'unisson des associations de protection. Le Parti animaliste applaudit aussi, même s'il aurait souhaité aller plus loin.

"L'attente sociétale est grande", a relevé jeudi Marie-Christine Chauvin pour le groupe LR qui domine le Sénat.   

"La condition animale n'est ni une lubie d'urbains en mal de nature ni une mode passagère mais un sujet auquel un nombre croissant de Français sont sensibles" et "irréversiblement politique", avait encore clamé mardi le co-auteur de la proposition de loi Loïc Dombreval (LREM), vétérinaire de profession, lors de sa dernière adoption à l'Assemblée.

Ce très large consensus dans les deux chambres a été obtenu moyennant la mise à l'écart de plusieurs sujets de fâcherie.

La proposition de loi ne s'attaque pas à "la maltraitance animale dans son ensemble", fustigent les députés Olivier Falorni (Libertés et territoires) et Bastien Lachaud (LFI), selon qui la chasse en particulier "aura été particulièrement cajolée" pendant ce quinquennat. 

"Beaucoup reste à faire", notamment contre l'élevage industriel, ce qui nécessite "un changement de modèle agricole", a plaidé le sénateur écolo Daniel Salmon. 

"Viendra inéluctablement le jour où (...) nous saurons débattre de questions délicates, comme certaines pratiques de chasse, comme la corrida, comme certaines pratiques d'élevage", veut croire M. Dombreval.

- "Pas d'interdiction sans solution" -

Son texte a cheminé près d'un an au Parlement et fait l'objet d'un accord entre les deux chambres. 

Pour la rapporteure au Palais du Luxembourg Anne Chain-Larché (LR), il est "véritablement équilibré", remettant "à niveau la législation" française, à la traîne. "Le Sénat n'a pas lâché sur ses lignes rouges", afin notamment qu'il n'y ait "pas d'interdiction sans solution", a-t-elle fait valoir.

La palette de mesures vise d'abord les animaux de compagnie, "ni jouets, ni biens consommables", rappelle le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie. 

Un Français sur deux en possède mais chaque année, quelque 100.000 bêtes sont abandonnées.

Pour éviter les achats impulsifs, un "certificat d'engagement et de connaissance" sera délivré avant toute acquisition. 

La vente de chiots et chatons en animalerie sera interdite à compter du 1er janvier 2024. La présentation des animaux dans les vitrines ne sera plus permise. La vente d'animaux en ligne sera mieux encadrée.

Au chapitre du renforcement des sanctions pénales, le fait de tuer volontairement un animal de compagnie sera un délit et non plus une simple contravention. Les personnes condamnées pour maltraitance devront suivre un stage de sensibilisation. 

Principale pomme de discorde initiale, le devenir du millier d'animaux sauvages dans les 120 cirques itinérants actuels a fait l'objet d'un compromis. Il sera interdit de les présenter au public d'ici à deux ans, et de les détenir d'ici à sept ans.

"Comment on va faire pour nourrir nos animaux pendant sept ans et en même temps engager une reconversion, c'est impossible", rétorque William Kerwich, président du syndicat des capacitaires des animaux de cirque et de spectacle. 

"Il s'agit d'une loi arbitraire car il n'y a pas de maltraitance animale dans nos cirques", affirme-t-il à l'AFP, en promettant une "mobilisation" de la profession lundi.

La détention de cétacés dans les delphinariums - 21 dauphins et 4 orques en France - sera quant à elle exclue dans un délai de cinq ans.

Le gouvernement sera au rendez-vous afin d'"aider cette transition", en vue de la reconversion des personnels et pour des solutions d'accueil pour les animaux, a promis la secrétaire d'État à la Biodiversité Bérangère Abba.

La présidente de la commission des Affaires économiques au Sénat, Sophie Primas, s'est fait l'écho de la colère des professionnels contre un texte élaboré "sans et parfois contre" eux. Un texte "parfois dogmatique pour être médiatique", a-t-elle lancé.

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Scène incroyable...Un renard, un chevreuil et un blaireau réunis !

Publié le par Ricard Bruno

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En Seine-Maritime, les vaches passent leur retraite dans les pensions de la Fondation Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Très implantée dans ce département, la fondation recherche de nouveaux éleveurs susceptibles d’accueillir des animaux de ferme en souffrance ou rescapés des abattoirs. Reportage près de Dieppe chez l’un d’eux, Patrick Dufour.

L'éleveur Patrick Dufour, près de Dieppe (Seine-Maritime), a décidé de transformer son exploitation en pension pour bovins maltraités ou en fin de vie. LP/ Frédéric Durand

L'éleveur Patrick Dufour, près de Dieppe (Seine-Maritime), a décidé de transformer son exploitation en pension pour bovins maltraités ou en fin de vie. LP/ Frédéric Durand

En août, deux faits divers ont défrayé la chronique animalière. Dans la Loire, Étienne un taurillon s’est échappé d’un abattoir avant d’être anesthésié par les sapeurs-pompiers, ce qui a rendu sa viande inconsommable pendant trois semaines. Une mobilisation populaire, menée par l’élue stéphanoise Véronique Falzone, a alors permis de le sauver. Racheté pour 1000 euros grâce à une cagnotte participative, le jeune bovin a été rapidement transporté dans la « pension » de Patrick Dufour, près de Dieppe, en Seine-Maritime.

Quelques semaines plus tard, Sahara, un petit veau, était trouvé errant à la frontière Suisse. Il avait réussi son évasion d’un abattoir clandestin. Là encore, la petite femelle a rejoint, après un biberonnage, Étienne en Normandie. Les deux bêtes occupent aujourd’hui le même enclos en toute sécurité et à l’abri de toute agression. Ces sauvetages, les deux bovins les doivent à la Fondation Brigitte Bardot et aux pensions fondées en 2009 pour sauver des animaux maltraités afin qu’ils vivent jusqu’au bout, tranquillement.

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B+B=BB au Kibélé...il reste des places ! les 21 et 22 novembre 2021 !

Publié le par Ricard Bruno

B+B=BB au Kibélé...il reste des places ! les 21 et 22 novembre 2021 !

B+B=BB, Béate et Benoît s'amusent à mettre en scène les années Bardot. Un piano, un saxo, une guitare, un ukulélé et quelques coquillages et crustacés. Cécile Beaudoux et Tristan Garnier, en duo de choc amoureux et drôle, vous invitent avec délectation à revisiter le mythe BB.

Rdv au 12 rue de l'Echiquier, 75010 Paris le dimanche 21 novembre et Lundi 22 novembre 2021 à 

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Hautes-Alpes : il avait offert une queue de loup à la préfète… un élu condamné à 10.000 euros d’amende

Publié le par Ricard Bruno

Le président du conseil départemental des Hautes-Alpes (LR), Jean-Marie Bernard, a été condamné pour "détention, transport, cession d’une espèce protégée".

Le président du conseil départemental des Hautes-Alpes (LR), Jean-Marie Bernard, a été condamné pour "détention, transport, cession d’une espèce protégée".

Il avait décrit son geste comme "une boutade à vocation politique". En février 2020, lors du pot de départ de la préfète, Cécile Bigot-Dekeyzer, le président du Département, Jean-Marie Bernard, avait amené en guise de cadeau une queue de loup, rappelle BFM d'Ici. Un cadeau qui n'avait pas vraiment plu à l'élue tandis que Jean-Marie Bernard voulait montrer son opposition au loup dans la montagne.

Condamné en première instance à 10.000 euros d'amende, dont 5.000 euros avec sursis, le président du département a de nouveau été condamné, rapporte le Dauphiné Libéré. Cette fois-ci par la Cour d'appel de Grenoble (Hautes-Alpes) à la même somme, mais entièrement avec du sursis. Néanmoins, il devra verser des dommages et intérêts à des associations parties civiles (la FNE, la LPO et l'Association Brigitte Bardot), entre 600 et 800 euros. Le Dauphiné précisé que la constitution en partie civile de l'association le Klan du loup a été rejetée.

Une autre enquête ouverte

L'avocat de l'élu des Hautes-Alpes s'est montré mitigé, détaille BFM d'Ici, mais se contente du sursis : "C'est un jugement en demi-teinte, mais nous sommes globalement satisfaits puisque l'amende est entièrement en sursis cette fois", a déclaré maître Philippe Neveu. Dans cette affaire, il est reproché à Jean-Marie Bernard d'être coupable de "détention, transport, cession d’une espèce protégée", note Actu.fr. Sur ce point, la Convention de Berne protège le loup et la détention ou le transport de tout élément en rapport avec le loup est condamnable.

Dans la soirée, mardi 16 novembre, les locaux du président du Conseil départemental ont également été perquisitionnés et une enquête pour "favoritisme" a également été ouverte à l'encontre de Jean-Marie Bernard, indique BFM d'Ici. Elle concerne sa gestion du département, mais également son train de vie. Il sera entendu devant les enquêteurs le 30 novembre prochain.

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Brigitte Bardot sans « plus aucun revenu » : sa solution pour résister et se relever

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot sans « plus aucun revenu » : sa solution pour résister et se relever

Lorsque Brigitte Bardot a souhaité créer sa fondation, la star n’avait plus un sou en poche. La défenseuse des animaux a expliqué comment elle était parvenue à rassembler la somme nécessaire lors d'une interview avec la journaliste Caroline Pigozzi de "Paris Match" retranscrite dans le livre "Pourquoi eux"

Brigitte Bardot ressemble plus à la cigale qu’à la fourmi dans les fables de Jean de la Fontaine. Lorsque la star a souhaité créer sa fondation, elle n’avait plus aucune économie. “J’ai commencé très modestement en 1986 à ‘La Madrague’, avec un avocat tropézien et une amie”, s’est-elle souvenue lors d’une interview avec la journaliste Caroline Pigozzi de Paris Match sur laquelle la reporter est revenue dans son livre intitulé Pourquoi eux : ils ont fait notre époque, à paraître aux éditions Plon, le 18 novembre prochain.

Pour obtenir le statut de fondation, Brigitte Bardot devait payer 3 millions de francs. “Or, j’étais incapable de réunir une telle somme, avait confié la mère de Nicolas-Jacques Charrier, peu attachée à l’argent, ayant dilapidé la majorité de mes gains de star, je n’avais plus aucun revenu.” L’ex-actrice, qui aurait pu interpréter une James Bond girl, s’est alors démenée pour récolter des sous : Je me suis installée pendant deux mois sur le marché de Saint-Tropez pour vendre mes souvenirs, des bracelets, des colliers, rapportés du Brésil, du Mexique, des photos que je dédicaçais, mes jupons, mes chapeaux…” Brigitte Bardot s’est aussi séparée d’objets de grande valeur, “dans la foulée, j’ai mis aux enchères à Paris, tout ce que je possédais de valeur : les bijoux précieux que m’avait offerts mon mari Gunther Sachs, ma robe de mariage avec Vadim, de l’argenterie, des meubles et même ma guitare”.

Brigitte Bardot a cédé tout ce qu’elle possédait à sa fondation

C’est lors de cette vente que celle qui a été condamnée pour injures raciales a prononcé cette phrase : “J’ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes, maintenant je donne ma sagesse et mon expérience aux animaux.” La Fondation Brigitte Bardot a ainsi pu voir le jour. Une fondation à laquelle la star internationale a tout cédé de sa maison de campagne de Bazoches, en passant par La Madrague dont elle n’a gardé que l’usufruit, ou encore les droits d’auteur de ses livres.

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Vente aux enchères au profit de la fondation Brigitte Bardot retour sur une magnifique vente...

Publié le par Ricard Bruno

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BÉNÉVOLES ET POLICIERS LIBÈRENT DES CHIENNES ATTACHÉES DANS UN IMMEUBLE DE SAINT-DENIS

Publié le par Ricard Bruno

Les découvertes se multiplient en même temps que la parole se libère parmi les riverains des quartiers de Saint-Denis. Un énième squat a été localisé la nuit dernière.
BÉNÉVOLES ET POLICIERS LIBÈRENT DES CHIENNES ATTACHÉES DANS UN IMMEUBLE DE SAINT-DENIS

Bénévoles et policiers libèrent des chiennes attachées dans un immeuble de Saint-Denis

Bénévoles et policiers libèrent des chiennes attachées dans un immeuble de Saint-Denis

Hier soir, des bénévoles de la protection animale se sont rendus sur le site d'un immeuble en construction dans le chef-lieu. Epaulés par un équipage de police nationale, ils entreprennent une opération "sauvetage" des plus délicates. Le site en chantier est par définition interdit et les étages ne sont accessibles qu'en déployant une échelle.

Ils arpentent alors les locaux et découvrent deux chiennes. Toutes deux sont maintenues attachées par des chaînes rafistolées. L'une des deux est en état de cachexie. Et c'est dans cet état déplorable que la maman, les côtes apparentes, donne à téter ses sept petits. 

L'intervention des bénévoles de Pattounes des Iles s'avère donc providentielle, à quelques heures près. 

Ces sites de "stockage" de chiens et de chiots qui sont débusqués tour à tour dans Saint-Denis servent de défouloir. Des gamins "s'amusent" à enfermer chiens et chiots avant de leur faire subir des atrocités. La première médiatisation a eu lieu il y a un peu plus d'un an et les découvertes s'enchaînent à Saint-Denis. Certaines sont médiatisées, d'autres se font sans bruit, avec des chiens pris en charge par des associations et/ou bénévoles à bout de force.

33 chiens en l'espace d'un mois
   
"Il y a deux semaines de ça, j'ai récupéré un chien sabré avec les ligaments touchés. Il a dû être amputé. Il y a trois semaines, nous avons récupéré des chiots entre les mains d’enfants dont l’un avait une machette à la main. Pattounes des Iles a récupéré 33 chiens dans ces quartiers-là en un mois", explique un bénévole de cette association. L’asso en appelle à la mairie qui a été sollicitée à de nombreuses reprises, sans succès. "La mairie doit une bonne fois pour toutes prendre ses responsabilités", invoque-t-il. 

Les chiens récupérés hier soir viennent encore un peu plus grossir les rangs des animaux sauvés de maltraitance et l'action des autorités politiques demeure bien tiède face à cette réalité. 
 
L’association compte faire suivre cet énième sauvetage par le dépôt de trois plaintes. 

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Maltraitance animale et coup de fusil dans la tête d'un âne : un agriculteur de la Manche condamné

Publié le par Ricard Bruno

Un agriculteur de la région de Périers a été condamné par le tribunal correctionnel de Coutances, ce mercredi 10 novembre, pour maltraitance animale.

L’agriculteur de la Manche ne prenait pas soin de ses ânes, un coup de fusil a même été tiré ! (©Photo d’illustration)

L’agriculteur de la Manche ne prenait pas soin de ses ânes, un coup de fusil a même été tiré ! (©Photo d’illustration)

En mai 2019, une randonneuse, membre de la Fondation Brigitte-Bardot, a vu deux ânesses en très mauvais état dans un champ de Saint-Martin-d’Aubigny, près de Périers.

 

Elle a alerté la fondation, qui a pris les animaux en charge pour les soigner. Les sabots n’étaient plus taillés, étaient recourbés et mesuraient plus de 20 cm. Une ânesse présentait une plaie purulente sur une jambe et une blessure sur la face.

20 000 € de soins !

L’animal avait reçu un coup de fusil de chasse en pleine tête ; il a été soigné en Belgique par un vétérinaire qui a effectué une reconstitution faciale. Le coût des soins s’est élevé à 20 000 € et a été financé par une souscription.

Le propriétaire des ânesses a été jugé par le tribunal de Coutances ce mercredi 10 novembre. Lorsqu’il avait été entendu en audition libre par les gendarmes, il avait reconnu avoir tiré un coup de fusil de chasse sur l’ânesse, puis avoir détruit l’arme qui lui avait été donnée par son père.

A l’audience, il est revenu sur ces déclarations, a prétendu qu’il n’était pas l’auteur du coup de fusil, qu’il n’est pas chasseur et n’a jamais possédé d’arme. Il dit avoir paniqué, les gendarmes l’auraient menacé de le placer en garde à vue s’il ne reconnaissait pas le coup de feu.

6 mois de prison avec sursis

Une boîte de cartouches a été trouvée chez lui, il assure que ces munitions sont offertes par son syndicat agricole pour effaroucher les étourneaux, et qu’il les donnait à ses voisins chasseurs pour qu’ils fassent fuir ces volatiles. Il explique le manque de soins à ses animaux par des difficultés familiales et la charge de travail sur sa ferme. Il n’a pas appelé le vétérinaire parce qu’il avait honte de ses négligences.

Le tribunal a condamné cet homme de 56 ans à une peine de 6 mois de prison avec sursis. Il lui est interdit de posséder une arme pendant une durée de 5 ans, et il devra verser 2 800 € à la fondation Brigitte Bardot, qui s’était constituée partie civile.

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