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bb et la protection animale

Alain Delon à Brigitte Bardot...

Publié le par Ricard Bruno

Merci à Thierry Hély pour cette information

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Pau le cirque Dubois-Muller continue de susciter la polémique

Publié le par Ricard Bruno

Les spectateurs font la queue devant les guichets du cirque Dubois-Muller.

Les spectateurs font la queue devant les guichets du cirque Dubois-Muller.

Le cirque, qui continue ses représentations sur la plaine de jeux de la Pépinière, s’est engagé à partir le 23 juin au lieu du 30 juin.

Malgré une installation illégale et une interdiction de se produire, le cirque Dubois-Muller continue ses représentations sur la plaine de jeux de la Pépinière. Outre l’hostilité de la Ville, les circassiens se sont attirés les foudres de de la Fondation Brigitte Bardot qui devaient manifester ce vendredi après-midi devant le chapiteau.Par crainte de heurts, l’opération de « sensibilisation du public » a finalement été annulée. 

À 17h30, les spectateurs ont pu retirer leurs tickets pour la représentation de 18h, sans anicroche. De son côté, la Ville a indiqué avoir mené des négociations avec le cirque. « Nous n’avons plus à payer les pénalités pour occupation non-autorisée du domaine public (ndlr : s’élevant à 38 000 € par jour », affirme Frank Muller, le responsable du cirque.

 

Une information que confirme la municipalité. En effet, à l’issue des discussions, la Ville a pris un arrêté legalisant la présence du cirque avenue Dufau. Ce nouvel arrêté fixe une occupation du domaine public à 158€ par jour. Les pénalités sont donc effacées.

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Marignane demain à Notre-Dame la journée sera dédiée à la bénédiction des animaux

Publié le par Ricard Bruno

Photo : DR

Photo : DR

C'est demain, à 11 h sur l'esplanade le la chapelle Notre-Dame, qu'aura lieu la 1re bénédiction des animaux. Cette manifestation, parrainée par Brigitte Bardot, est organisée conjointement par la ville et l'association " la paix entre les bêtes."

Les propriétaires d'animaux en tout genre sont invités à se rendre sur le parvis de la chapelle où le père Jérémie bénira les animaux qui lui seront présentés.

Toutes les bébêtes sont les bienvenues

Ce genre de manifestation est assez peu pratiquée dans notre pays alors que les amis des bêtes sont de plus en plus nombreux. Quand on a un compagnon à deux ou quatre pattes, on lui apporte les soins nécessaires ainsi que tout plein d'amour et tendresse pour son bien vivre, son bien-être et c'est bien normal. Ce samedi le public aura donc la possibilité de placer nos amies les bêtes sous la protection du Seigneur grâce au père Jérémie.

Que l'on soit propriétaire de chiens, de chats, de hamsters, de lapins, de furets, de poissons, d'oiseaux, de poules... Et pour les plus imposants, de chevaux, d'ânes, de poneys... Tout le monde sera le bienvenu à cette bénédiction. En prélude à l'évènement, le public pourra assister à un petit concert donné par Sam Simon à partir de 10h30.

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Brigitte Bardot : Son dernier combat

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : Son dernier combat

Avec un courage admirable, Brigitte Bardot se lance, à 84 ans, dans un ultime affrontement.

Depuis la synchronisation des mandats législatifs et présidentiels, tous les cinq ans, les gouvernements se succèdent. Et dès qu’un nouveau président accède au pouvoir, quelle que soit sa couleur politique, les espoirs de Brigitte Bardot d’amélioration de la condition animale dans notre pays renaissent. Mais malheureusement, à chaque fois, c’est la même désillusion, un coup de poignard en plein cœur ! À peine a-t-elle fait deux pas en avant pour aller plaider sa cause qu’elle a le sentiment d’en exécuter quatre en arrière, tant rien ne bouge. Les beaux discours qui apaisent les esprits ne se traduisent jamais en actes, et son amertume, elle, demeure immense.

En recevant l’invitation d’Emmanuel Macron, Brigitte avait pourtant imaginé que les choses allaient enfin changer. Durant leur longue entrevue l’été dernier, tous les sujets sensibles avaient été abordés : le broyage des poussins mâles vivants, l’abattage rituel sans étourdissement préalable, la consommation de viande de cheval… Et le nouveau président s’était montré fort « intéressé », BB déclarant alors à son sujet : « Moi qui n’étais pas une fervente de Macron, j’ai été très étonnée et surprise de voir l’attention, le sérieux et la bonne disposition qu’il a eus envers moi. » Aussi, à l’approche de Noël, elle enfonçait le clou en exigeant de sa part un miracle : « Il serait facile, avec un peu de compassion et de volonté, d’améliorer la condition animale dont les souffrances muettes sont une honte pour la France ! »


Mais, six mois plus tard, malgré l’écoute et la bienveillance affichées, Brigitte sent bien qu’une fois encore ces beaux sentiments et ces belles paroles resteront vains. Plus que jamais désemparée par tant d’inactions et de mensonges, notre pasionaria des animaux a décidé d’abattre sa dernière carte. « Je n’ai plus le temps d’attendre ! » nous a récemment confié celle-ci. Elle qui soufflera ses 85 bougies le 28 septembre prochain et vient de se lancer à corps perdu dans un dernier combat. À la veille des élections européennes, ce dimanche 26 mai, elle invite tous les Français qui aiment les animaux à voter pour le Parti animaliste.

« Je soutiens “Animaliste”, nous a-t-elle encore avoué, car je suis écœurée par l’indifférence des autres partis au sujet des animaux. Et je souhaite évidemment que [sa liste] remporte un franc succès pour le futur de ces derniers. » La formation milite notamment pour l’établissement d’une charte des droits des animaux et la création d’un ministère ou secrétariat voué à la lutte contre la maltraitante et l’expérimentation animales, ou encore à la réduction de 25 % de la consommation de produits d’origine animale dans l’alimentation à l’horizon 2025. Charte soutenue par de nombreuses personnalités telles que Robert Hossein, Mylène Demongeot, Henry-Jean Servat, Sophie Darel et Laurent Baffie, entre autres.

 

Ces engagements ne pouvaient que réjouir le cœur de Brigitte. « Les noms qui portent cette liste sont importants, nous a-t-elle expliqué, mais ce sont surtout les améliorations concernant la condition des animaux qui sont prioritaires et urgentes. Je compte sur tous ceux qui sont écœurés par tout ce qu’on leur fait subir, pour nous rejoindre sur “Animaliste” ! » Se donnant à fond dans cette nouvelle mission, l’ex-actrice a même tourné un clip pour la chaîne YouTube de ce parti, dans lequel elle implore : « Si, comme moi, vous aimez les animaux et êtes scandalisés par les traitements abominables qu’on leur fait subir, et parce qu’il n’y a aucun progrès en France, rien, votez pour eux. Moi, je leur ai donné ma vie, alors vous, donnez-leur votre voix. » 

Déplorant également que ses luttes demeurent encore bien trop nombreuses. « Tout est à faire, a-t-elle même lancé, rien n’a évolué depuis que je me suis engagée dans ce dur combat il y a quarante-sept ans. Alors, mes coups de gueule deviennent parfois violents pour tenter de faire bouger les choses. Car je n’ai plus le temps d’attendre ! » 

Ce mois de mai invite donc les Français à se rendre nombreux aux urnes, ainsi qu’à redécouvrir les plus belles chansons du sex-symbol des sixties et deux de ses films mythiques, Et Dieu créa la femme, de Roger Vadim, et Le mépris, de Jean-Luc Godard. « C’est magnifique, la sortie de ce coffret de mes chansons et de mes films, ça me rappelle de jolis souvenirs. Mais, mon cœur est occupé par tant d’atrocités concernant les animaux que cela fait bien longtemps que je n’ai plus l’envie de chanter… même sous la douche. »

Et parce que vous êtes très nombreux à l’aimer et à nous écrire pour demander de ses nouvelles, BB a tenu à vous adresser ces quelques mots : « À tous les lecteurs de France Dimanche, je dis merci ! Merci de ne pas m’oublier, de me soutenir dans mon combat et de m’être fidèle. S’ils pouvaient manger moins de viande, ils me feraient un merveilleux cadeau. »

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Brigitte Bardot réagit au commerce de viande de cheval entre la Creuse et le Japon

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot n'a pas apprécié l'annonce de l'ouverture d'un marché entre la France et le Japon pour l'export de viande de cheval

Brigitte Bardot n'a pas apprécié l'annonce de l'ouverture d'un marché entre la France et le Japon pour l'export de viande de cheval

Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l'Agriculture du Japon, monsieur Takamori Yoshikawa, Brigitte Bardot a réagi avec virulence à notre article annonçant les prochaines relations commerciales entre la France et le pays du Soleil-Levant sur le marché de la viande de cheval.

« Les Français ne mangent plus de cheval, les marchands de misère aimeraient donc faire du Japon l'immense poubelle d'une viande qui suscite, en Europe, dégoût et suspicion ». Brigitte Bardot tape fort, et là où ça fait mal, dans une lettre adressée directement au ministre japonais de l'Agriculture.

Une réaction à l'export de viande de cheval française au Japon

La créatrice de la fondation Brigitte-Bardot n'a pas apprécié l'annonce de l'ouverture d'un marché entre la France et le Japon pour l'export de viande de cheval. Comme nous l'annoncions dans un article paru précédemment, la société Equid'export, filiale de la Société française des équidés de travail, souhaite mettre en place un partenariat entre la France et le Japon pour exporter la viande de cheval au pays du Soleil-Levant. 

Pour cela, Equid'export nous dévoilait devoir investir dans un abattoir spécial pour respecter les règles d'hygiène japonaises, et répondre de manière privilégiée aux besoins du Japon. Un pays dans lequel la population raffole de la viande de cheval, considérée comme un produit de luxe. À tel point que, d'après la directrice d'Equid'export, la filière élevage aurait presque disparu là-bas. 

Suspicion sur fond de « scandale sanitaire »

Et de tacler, pour Brigitte Bardot, la directrice d'Equid'export, qui a reconnu « ne pas respecter actuellement les standards d'hygiène japonais pour l'abattage » actuellement. La présidente de la fondation Brigitte-Bardot s'agace du fait « que les chevaux de trait (qu’aimerait vous vendre Equid’export) ont tendance à être plus touchés par l’infection, que la France est une zone enzootique pour l’infection par Babesia caballi et Theileria equi alors que le Japon en est indemne », citant la thèse de d'Alix Garnier parue en 2018, doctorante et maître de conférences à l'université Lille 3.

Brigitte Bardot va jusqu'à affirmer que « les abattoirs équins et les boucheries chevalines ferment les uns après les autres en France, cette viande est celle du passé » (une affirmation que nous n'avons pas pu vérifier, même si une simple recherche sur internet "boucherie chevaline" permet de constater que nos confrères ont récemment plus parlé de fermetures d'établissements de ce type que d'ouvertures N.D.L.R.) , avant de conclure : « Le Japon est un pays d’innovations et de progrès, alors ne soyez pas complice de cette barbarie ! ».

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Ma visite chez Brigitte Bardot Lettre ouverte à ses détracteurs

Publié le par Ricard Bruno

Article par Emmanuelle Guilcher
Ma visite chez Brigitte Bardot Lettre ouverte à ses détracteurs
Brigitte Bardot n’a besoin de personne pour penser. Brigitte n’aime pas tant le scandale que la vérité et la simplicité. Elle a été autant adulée qu’haïe. Finalement, le plus souvent, traquée comme une bête. Il ne faut pas s’étonner qu’elle les aime tant. Récit d’une rencontre.

Aller à la rencontre de Brigitte Bardot relève du parcours de marathonienne. Il faut d’abord passer l’examen Bernard. Bernard d’Ormale, son mari devant Dieu, mais pas devant les hommes, son époux protecteur (et controversé) depuis 1992. Ce n’est pas l’exercice le plus facile. L’homme appartient à la droite nationaliste – « je suis un facho comme ils disent », aime-t-il ironiquement et très souvent rappeler… et le fait est qu’il faut pouvoir supporter ses longues diatribes sur l’immigration clandestine, la décadence de la France, l’islamisation du pays, j’en passe, monologues difficiles à supporter pour tout esprit libéral.

L’amour de la vérité

Pourtant, au fil des rencontres, si l’on accepte de sortir des sentiers balisés par le politiquement correct, il faut se rendre à l’évidence : Bernard n’est pas aussi sectaire que ses ennemis, ceux qui pensent à tort qu’il influence Brigitte.

Car Brigitte Bardot, et ce n’est pas sa moindre qualité, n’a besoin de personne pour penser. Brigitte n’aime pas tant le scandale que la vérité et la simplicité… non feinte. Toute nue, osons le mot. Elle a été autant adulée qu’haïe. Finalement, le plus souvent, traquée comme une bête. Il ne faut pas s’étonner qu’elle les aime tant, pas la peine de convoquer Lacan. « Avant on disait que j’étais une ravissante idiote, que je jouais mal, maintenant on dit que je suis un mythe », a-t-elle déclaré un jour, sans amertume, juste lucide sur… l’imbécilité humaine.

A lire aussi: Brigitte Bardot, portrait de la liberté

Brigitte, sa force définitive c’est qu’elle s’en fout de tout ce qu’on peut penser sur elle. Sa vie, les bons comme les mauvais jours, ce sont les animaux à qui elle a dédié sa seconde vie.

La première, celle des chefs d’œuvres du cinéma classique et de la Nouvelle vague, elle la résume à la notoriété encombrante du mythe BB qui l’a privée de ce qu’elle avait incarné pour les autres, la liberté. La célébrité n’a jamais été pour elle une fin, juste un moyen. « Si ma vie aura servi le combat contre la souffrance animale, au moins elle n’aura pas été inutile », répète t’elle souvent.

La Madrague, c’est pour la légende

Le cinéma c’était… l’enfer. Le Mépris, un film… dégueulasse. Ce sont ses mots. De Capri, il ne lui reste que la rencontre avec Le livre de San Michele d’Axel Munthe qu’elle me confiera avoir relu il y a peu. On ne s’étonnera pas que l’histoire de ce médecin suédois tombé en arrêt devant une chapelle en ruine à Anacapri, décidant du jour au lendemain, d’y passer le restant de sa vie, lui ait parlé. Coïncidence(s) : le récit de cet esthète, amoureux des animaux, est paru en 1934, l’année de la naissance de Brigitte.

Le paradis existe-t-il ? Nul ne sait. Alors, elle a décidé un jour de 1973 de le créer pour elle, et ceux qu’elle aime. La Madrague, c’est pour la légende. Pour les photographes et les touristes. C’est son passé qui ne la hante pas. Elle aimait chanter mais elle ne veut plus fredonner Sur la plage abandonnée. Trop mélancolique. Trop de souvenirs, si lointains, qu’on ne sait plus, s’ils sont bons ou mauvais.

La Garrigue, sa maison où parfois elle reçoit quelques rares visites, c’est l’arche de Noé. Sa Villa San Michele à elle, chapelle incluse.

Nous avions échangé une fois au téléphone sur l’idée de mon livre1. Un portrait parallèle de deux actrices phares du XXe siècle que tout semble en apparence opposer, notamment sur l’échiquier politique, mais dont le destin est marqué par d’étonnantes ressemblances. Elle m’avait gentiment engueulée : « J’admirais l’actrice Simone Signoret mais je n’aimais pas beaucoup l’être humain, je ne vois pas ce que vous nous trouvez en commun. » Mais elle avait conclu notre bref entretien par un affectueux « je vous embrasse ». J’avais compris qu’elle ne me découragerait pas dans mon projet.

BB sans chichi

Dans le parcours obligé de la promotion, j’avais commencé le tout début par une séance de signature à Saint-Tropez, hôtel de la Ponche, chez Simone Duckstein, qui l’a connue là où tout avait commencé pour elle, sur la plage, à 25 mètres de ce qui n’était à l’époque qu’un bar de pêcheur tenu par ses parents.

Il avait plu tout le week-end. Des pluies diluviennes. Brigitte était fatiguée, elle n’avait pas eu le courage de m’ouvrir sa maison.

Six mois plus tard, j’avais choisi de revenir, Il faisait beau. Bernard était toujours là au rendez-vous. Je n’avais pas eu l’audace de faire la demande… Comment vient-on à BB quand on n’a rien à réclamer ?

Ce dimanche 5 mai, elle avait décidé que c’était le moment. Je n’avais pas fait le voyage pour rien. Dans mon imaginaire, elle était au cœur de Saint Tropez. Partout. Dans la réalité, il faut aller au bout du bout du monde. Penn Ar Bed comme disent les Bretons. Je ne sais pas le traduire en provençal. Pas de GPS pour me guider. Juste l’instinct et une envie. Dans les rêves je l’avais déjà rencontrée plusieurs fois, elle m’avait accueillie dans son monde qui ressemblait à celui de Blanche Neige, au réveil, elle était bien devant moi mais c’était la Bardot d’un poster, figée dans une figure, pas celle que j’allais rencontrer dans son univers singulier.

Brigitte m’a accueillie sans chichi. Je n’avais pas voulu prévoir un cadeau, par superstition sans doute. J’avais consulté Bernard, la veille en catastrophe, qui m’avait conseillé du thé noir de Chine qu’elle adore. Je lui ai tendu en arrivant sur le perron de sa maison, en m’excusant de mon classicisme.

Dans sa maison de poupée

Elle m’a mise à l’aise tout de suite: « J’aime tout, c’est très gentil ». J’ai ouvert le paquet devant elle pour occuper mes mains et calmer mon émotion. J’ai eu le temps de penser que tout cela n’allait durer que quelques minutes, elle ne proposait pas de m’asseoir, mais bizarrement je ne sentais pas de gêne, cela me rassurait plutôt cette absence de convenance et la place laissée à l’improvisation de la suite… Je ne me souviens pas bien des minutes qui ont suivi, sauf qu’elle a assez vite enchaîné, nous étions toujours debout près de la porte. A un moment elle m’a dit : « Allez on va boire un petit rosé, aidez-moi à sortir les verres, Emmanuelle. » J’ai compris que j’étais acceptée. Elle est entrée dans sa maison et m’a fait signe de la suivre. Une maison de poupée. Une grande pièce à vivre, chargée d’armoires, de bibliothèques et de bibelots, une table de travail qui lui sert à répondre à l’abondant courrier qu’elle reçoit chaque jour du monde entier et auquel elle répond à la main, à l’ancienne. Bernard parfois intercepte une lettre (souvent assorties de demandes d’argent) parmi toutes celles qui lui déchirent le cœur et la rendent consciente plus que quiconque de la misère du monde qui va ou ne va plus. Sa présence, il y a quelques semaines, parmi les gilets jaunes varois: « Je suis venue parce que je voulais leur dire que j’étais sensible à leur combat que je trouve courageux », elle qui ne sort jamais de sa retraite, a pu faire sourire mais en la voyant là, devant son bureau sans luxe, même pas face à la mer, encore à la tâche à plus de quatre-vingt ans, je me suis dit qu’elle savait ce qu’on appelle le courage…

L’arche de Bardot

J’ai sorti les verres sur ses instructions – des verres à moutarde (!), nous nous sommes installées l’une à côté de l’autre. Bernard et Jacques qui m’accompagnaient étaient restés dans le jardin près de l’enclos où vivent cochons, oies, chèvres, sangliers, moutons rescapés de l’Aïd… ils se sont joints à nous.

Je ne me demandais plus du tout ce que je faisais là, ni comment cela allait se passer. On a très vite parlé de tout et de rien, de politique, de la vie, des animaux.

 

A un moment, Bernard a dit : « C’est dingue, on dirait que vous vous connaissez depuis toujours. » Il semblait détendu, comme s’il avait redouté – un peu – la réaction de Brigitte… qui aurait pu nous mettre à la porte en cinq minutes. Ça arrivait, parfois.

Les animaux étaient autour de nous, chiens, chats, jument, poney et même un âne. Tranquilles comme des animaux domestiques. Je n’ai jamais été entourée d’animaux de manière aussi naturelle. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui dégageait autant de bonnes ondes. Aucun cabotinage. Aucune coquetterie. Aucune posture. J’avais l’impression étrange d’être entrée en relation avec un être d’exception.

Trois heures de conversation

Les mots de sa sœur Mijanou me sont revenus1 : « Adolescente quand j’allais l’admirer à son cours de danse, elle avait l’air d’une biche égarée dans un troupeau d’une autre espèce. Certains disent qu’elle a des défauts, c’est possible mais si c’est le cas, ils sont éclipsés par des qualités si exceptionnelles qu’ils ne méritent pas d’être mentionnés. » 

Trois heures ont passé, nous allions rater le train qui devait nous ramener à Paris. Je ne sais pas qui a donné le signal du départ, je me souviens juste qu’au moment de partir, elle m’a dit avec franchise : « Votre livre était vraiment bien, enfin vous savez que Bernard m’a fait la lecture par petits bouts »

Je lui ai répondu que l’essentiel c’était cela : sa reconnaissance. Bernard a répété : « C’est dingue on dirait que vous vous connaissez depuis toujours ». Je crois bien qu’il était soulagé.

Elle a ajouté simplement avec sa diction traînante, en me regardant avec ses grands yeux noirs (c’est drôle, dans les films, ils m’avaient toujours semblé noisette) droits dans les miens: « Ben oui, on se connaît depuis longtemps, sinon vous ne seriez pas là, je n’ai pas l’habitude de faire entrer chez moi des étrangers, vous savez Emmanuelle. »

J’ai dit merci pour la confiance et je l’ai embrassée. Elle m’a semblé fragile, gracile, à vif, presque innocente. La porte du paradis s’est refermée. J’avais eu rendez-vous avec une personne unique que la civilisation n’avait pas sali.

La trace de l’icône

J’avais rencontré une icône qui avait tourné avec les plus grands metteurs en scène, Godard, Clouzot, Louis Malle et avait choisi de tourner la page sans amertume et sans regret.

Elle avait trouvé l’apaisement et la plénitude grâce à une force intérieure tranquille qui avait eu raison de son intranquillité.

Elle avait été BB, une personnalité hors norme qu’on avait voulu réduire à un personnage, elle avait triomphé en se réincarnant de son vivant, en reprenant le pouvoir sur ceux qui avaient décidé à sa place. Elle avait construit son existence.

Je revenais d’une visite au pays de Blanche Neige, de Sœur Sourire, du Dalaï Lama, je revenais de chez quelqu’un qui vivait dans un monde qui n’existait pas, qui n’avait jamais existé et qui pourtant avait été là devant mes yeux pour quelque moment. C’était une expérience unique dont on ne se sortait pas indemne. Qui rendait différent. Il y aurait un avant et un après. On ne regarderait plus les choses de la même façon. On voudrait faire du bien qui ne fait pas de bruit, ne jamais juger, ne plus mépriser. Brigitte avait un don, sûrement, celui de démontrer qu’on pouvait retrouver la pureté originelle que rien ne pourrait jamais abîmer, juste parce qu’on l’avait décidé. Qu’on pouvait malgré tout, envers et contre tous, et tout, décider que l’on pouvait se retirer du monde sans le quitter tout à fait, en y laissant plus encore son empreinte.

Sainte Brigitte

Vadim celui qui avec l’aide de Dieu avait créé la femme avait tout dit quand il racontait le choc de sa première rencontre avec Brigitte. « Cette fille est une extra-terrestre. Elle vient d’une autre dimension ». Il parlait alors de sa beauté et de sa grâce, de sa présence unique, il découvrirait plus tard le rayonnement intérieur, la « chouette » fille que décrira Jane Fonda, qui lui succédera dans son cœur de pygmalion. Une femme vraie, qui mérite plus que tout autre d’être qualifiée d’icône. Une sorte de Sainte, Brigitte ou tout au moins une moniale, qui un jour avait fait un serment aux animaux et un vœu de solitude et qui n’avait jamais dévié de sa promesse.

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Cette année j'ai envie de vomir Brigitte Bardot s'en prend à Emmanuel Macron sur l'abattage de loups supplémentaires

Publié le par Ricard Bruno

Cette année j'ai envie de vomir Brigitte Bardot s'en prend à Emmanuel Macron sur l'abattage de loups supplémentaires

BB a réagi ce mercredi aux mesures prises par le gouvernement face à l'extension de l'espèce en France et notamment l'abattage supplémentaire de loups.

Elle avait tapé l'an dernier sur Nicolas Hulot après l'annonce de l'abattage supplémentaires de loups.

Cette fois, Brigitte Bardot s'en prend au président de la République, Emmanuel Macron. Et à sa façon: sans filtre.

Car BB reproche, évidemment, les mesures prises par le gouvernement pour gérer le nombre croissant de loups sur le territoire. Et bien sûr les prélèvements supplémentaires autorisés, c'est à dire l'abattage de bêtes qui passe de 10% en 2018 à 17% en 2019.

Une décision prise après le résultat des élections européennes, "comme par vengeance", assure-t-elle.

"Cette année, j'ai envie de vomir devant cette lâcheté gouvernementale qui fait de la France un bain de sang et un vaste chantier sur lequel il et difficile de survivre!" écrit notamment Brigitte Bardot.

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Cette année j'ai envie de vomir Brigitte Bardot s'en prend à Emmanuel Macron sur l'abattage de loups supplémentaires
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On vote tous pour le parti animaliste

Publié le par Ricard Bruno

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Bardot dénonce la barbarie du transport des veaux dans une lettre adressée à Macron

Publié le par Ricard Bruno

Bardot dénonce la barbarie du transport des veaux dans une lettre adressée à Macron
Bardot dénonce la barbarie du transport des veaux dans une lettre adressée à Macron

Ce lundi, la plus célèbre habitante de Saint-Tropez s'est fendue d'une missive adressée au président de la République et relayée sur Twitter pour dénoncer "l’enfer des bétaillères à veaux".

Une enquête du Parisien, début mai, a jeté une lumière crue sur "l'enfer du transport des veaux nourrissons" qui transitent à Cherbourg en provenance d'Irlande, après avoir parcouru des milliers de kilomètres. "Des parcours éprouvants, parfois illégaux".

De quoi faire bondir Brigitte Bardot qui a pris sa plume pour écrire une lettre au vitriol à l'attention d'Emmanuel Macron. 

L'ancienne égérie du cinéma y dénonce "les bébés veaux traités comme de vulgaires objets de rapport qui subissent des traitements inhumains et brutaux y laissant leurs misérables et courtes vies, c’est tout simplement monstrueux !"

Et de poursuivre: "Comment pouvez-vous accepter, ainsi que votre ministre de l’Agriculture, de telles monstruosités infligées aux animaux au nom du commerce ? Outre cet enfer pour les veaux, d’épouvantables convois d’animaux vivants (vaches, moutons…) sillonnent l’Europe, crevant de peur, de soif, de faim, de chaud ou de froid, traités pire que de la merde et traversent les frontières de l’Union Européenne pour être abattus au Maghreb, dans les émirats ou en Turquie dans des souffrances rituelles abjectes et une violence effroyable, une épouvante soutenue par votre ministre.

C’est une barbarie « nouvelle vague » scandaleuse au nom du progrès et des accords commerciaux.

"VOUS AVEZ DES EUROS À LA PLACE DU CŒUR"

Monsieur le Président, même si vous avez des euros à la place du cœur, vous ne pouvez pas continuer d’accepter de telles atrocités qui, hélas, rappellent douloureusement celles qui furent pratiquées sur des êtres humains. Vous n’avez jamais répondu à mes précédentes lettres ni fait répondre et je pense que vous vous foutez pas mal de mes courriers, mais vous ne vous foutez pas des élections européennes.

Je vous signale que 90 % des Français sont scandalisés par ces abominables transports que nous dénonçons depuis longtemps ainsi que d’autres associations mais qui vous laissent indifférents, vous et vos ministres successifs de l’Agriculture".

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