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Viva Maria !

Publié le par Ricard Bruno

Viva Maria !

Synopsis

Début du xxe siècle en Amérique centrale. Deux jeunes chanteuses d'une troupe de music-hall ambulante s'éprennent du même homme, un révolutionnaire. Par amour, elles épousent sa cause et après la mort du jeune homme, les deux femmes poursuivent la mission qu'il avait entamée jusqu'au triomphe de la révolution.

Fiche technique

Distribution

Commentaires

  • Louis Malle a raconté le tournage du film lors d'une émission télévisé. Pour la bataille à la fin du film, on avait fait appel à de nombreux figurants ; parmi eux il y avait des membres de bandes rivales qui en ont profité pour régler leurs comptes avec des balles réelles. En conséquence, il y a eu des blessés.

Accueil

Le film a été un succès au box-office en France avec 3 450 559 entrées.

Distinctions

Récompenses
Nominations
Viva Maria !
Viva Maria !
Viva Maria !
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Discographie Brigitte Bardot : "Pas davantage"...

Publié le par Ricard Bruno

Discographie Brigitte Bardot : "Pas davantage"...

Paroles...

Ne m'embrassez pas d'avantage
Mais eloigniez votre visage
Vous finiriez par me troubler
Je finirai par vous céder
Et je ne veux pas vous aimer
Soyons amis
Amis
Pas d'avantage
Je vous demande d'être sage
Je suis sensible
C'est d'mon âge
Au-delà je ne garantie rien
Je n'vous connait pas encore bien
Revoyons-nous plutôt demain
Je vous en prie
Ayez un peu de courage
Ne me parlez pas d'avantage
Vous avez les mains qui voyagent
A votre cou moi me jeter?
Non pas si vite!
Non attendez!
Rentrez chez vous et me laisser
Restons amis
Amis
Pas d'avantage (Pas d'avantage)
Vous me bousculez
Moi si sage
Vous avez la technique de l'âge
Ça y est je ne me sens pas bien
Tenez, touchez, j'ai froid aux mains
N'en profitez pas, c'est pas bien
Je vous en prie ayez un peu de courage
J'ai tellement peur du badinage
Ne me parlez pas d'avantage
Vos paroles viennent se nicher
Dedans mon coeur
Si vous saviez
Vous mon ami, aidez moi d'avantage
Je m' sens partir dans les nuages
Je suis à la limite sage
Encore un peu et je vois tout
Danser
Mon coeur en devient fou
Je sens qu'il sera très jaloux
Je vous en prie encore un peu de courage
(Oui de courage)

Discographie Brigitte Bardot : "Pas davantage"...
Discographie Brigitte Bardot : "Pas davantage"...Discographie Brigitte Bardot : "Pas davantage"...Discographie Brigitte Bardot : "Pas davantage"...
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MERCI de votre soutien à l'arche de BB !

Publié le par Ricard Bruno

Soutenir l’accueil des animaux dans l'Arche de BB et les structures partenaires en France

En période de confinement dû à l’épidémie de Covid-19, les refuges de la Fondation Brigitte Bardot sont fermés au public, il n’y a plus de possibilité d’adoption et nous continuons malgré tout à sauver des animaux, partout en France.

C’est pourquoi, dans ces temps difficiles, vos dons sont indispensables pour soutenir notre mission d’accueil des animaux rescapés de l’abandon, de la maltraitance, du trafic ou des abattoirs…

Nos 3 refuges de La Mare Auzou, Bazoches et Montpon sont de véritables havres de paix. Nos équipes prennent soin d’eux et pour certains durant toute leur vie. Selon le propre souhait de Brigitte Bardot, il n’y a ni euthanasie, ni cages dans nos refuges, et tous nos protégés y vivent en liberté ou en semi-liberté.

La Fondation Brigitte Bardot est également partenaire de nombreuses structures d’accueil, choisies avec soin, partout en France

Merci pour votre don ! Il servira à soutenir la Fondation Brigitte Bardot dans cette mission essentielle de protection animale que constituent l’accueil, les soins vétérinaires et l’alimentation des animaux sauvés.

 

Photo : © Fondation Brigitte Bardot

Pour soutenir la fondation Brigitte Bardot : Cliquez ICI

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Dans l’Eure, la Fondation Brigitte-Bardot mise sur l’adoption des animaux en ligne

Publié le par Ricard Bruno

Pour éviter un afflux trop important dans les refuges, les responsables en appellent à l’entraide

Pour éviter un afflux trop important dans les refuges, les responsables en appellent à l’entraide

Le refuge de la Mare-Auzou de Saint-Aubin-le-Guichard n'ouvrira pas au public, c'est donc en ligne (dans un premier temps) qu'il faudra chercher son bonheur.

« Nous ne voulons pas risquer qu’un animal soit adopté pour permettre au maître d’aller se promener ! » La Fondation Brigitte-Bardot est plus vigilante encore en cette période de crise.

L’association qui recueille les animaux maltraités ou abandonnés dans son refuge de la Mare-Auzou à Saint-Aubin-le-Guichard (près de Bernay, dans l’Eure) ne compte pas assouplir son protocole d’adoption, mis en place pour s’assurer que les animaux adoptés continuent une vie dans des conditions optimales.

Pas de portes ouvertes

« Il est hors de question que nos petits protégés, qui ont connu l’abandon ou la maltraitance, y soient de nouveau confrontés », argumente Bruno Jacquelin, responsable communication. « Habituellement, nous diligentons une enquête à l’aide d’un formulaire. Il y a même une visite après adoption. Nous étudions la possibilité d’adapter ce dispositif. »

L’accent est mis sur le bien-être animal, pas question donc d’accélérer les procédures pour désengorger les refuges déjà saturés.

Malgré la pression, la fondation n’organise pas de portes ouvertes ni à la Mare-Auzou ni ailleurs. « Rester ouvert au public nécessiterait du personnel en plus pour l’accueillir, nous ne le souhaitons pas pour notre cas », indique-t-elle.

C’est donc en ligne qu’il faudra chercher son bonheur. Justement, le site fondationbrigittebardot.fr met à disposition un pavé adoption qui propose toutes les catégories. Mâles, femelles, âges… Au compteur : 302 chiens et 391 chats qui attendent un foyer. Toutes les photos sont disponibles, reste à prendre rendez-vous, pour les candidats qui ont craqué pour un compagnon à quatre pattes.

"Les préparations et distributions des repas des animaux sont faites par alternance en fonction de la zone géographique où ils se situent. Les équipes ne se croisent pas, leurs outils de travail et de sécurité (talkies-walkies) sont désinfectés chaque jour et remis individuellement par un responsable Covid nommé dans chaque refuge. Les horaires des équipes de nettoyage ont été aussi modifiés afin d’éviter tout croisement. Les repas des animaux (avec beaucoup de régimes spécifiques pour nos petits protégés) sont préparés dans la cuisine par des salariés qui se relaient. "

Appel à l’entraide

Y a-t-il une hausse des abandons ? Pour l’heure, difficile de quantifier. « Nous avons déjà dû prendre en charge des animaux de personnes malades, hospitalisées ou malheureusement décédées et aussi ceux de personnes incarcérées », relate Bruno Jacquelin.

Pour éviter un afflux trop important, les responsables en appellent à l’entraide « entre famille, voisins, amis et collègues pour trouver des solutions de garde, provisoires ou pérennes. »

La fondation redoute surtout les abandons liés à une crainte de contamination. « Nous ne cessons de diffuser le message : les animaux ne peuvent pas contaminer les humains. »

 

Source de l'article : Cliquez ICI

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Filmographie Brigitte Bardot : Chère Brigitte

Publié le par Ricard Bruno

Filmographie Brigitte Bardot : Chère Brigitte
Filmographie Brigitte Bardot : Chère Brigitte
Filmographie Brigitte Bardot : Chère BrigitteFilmographie Brigitte Bardot : Chère Brigitte
Filmographie Brigitte Bardot : Chère BrigitteFilmographie Brigitte Bardot : Chère Brigitte

Chère Brigitte (Dear Brigitte) est un film américain réalisé par Henry Koster sorti en 1965.

Synopsis

Robert Leaf, professeur de littérature, habite avec sa famille à bord d'un bateau ancré dans la baie de San Francisco. Il déteste les sciences exactes et adore son fils. Or son jeune fils, Erasmus, se révèle un petit génie du calcul. Erasmus est amoureux de Brigitte Bardot et rêve de la rencontrer....

Fiche technique

Distribution

Acteurs non crédités :

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Filmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idiote

Publié le par Ricard Bruno

Filmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idiote
Filmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idiote
Filmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idioteFilmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idiote
Filmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idioteFilmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idiote
Filmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idioteFilmographie Brigitte Bardot : Une ravissante idiote

Une ravissante idiote est un film français réalisé par Édouard Molinaro, sorti en 1964.

Synopsis

Londres. Harry Compton, un jeune homme charmant est amoureux de la jolie Penelope Lightfeather. Alors que celle-ci déjeune dans un restaurant, il y provoque un petit incident qui le met en retard à son bureau et conduit à son licenciement. Il se rend alors chez Bagda, un ami restaurateur, comme lui d'origine russe, et agent des services secrets soviétiques. Bagda lui confie une mission délicate : le vol d'un document ultra-secret chez Sir Réginald Dumfrey ...

Fiche technique

Distribution

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Filmographie Brigitte Bardot : Le mépris

Publié le par Ricard Bruno

Filmographie Brigitte Bardot :  Le mépris
Filmographie Brigitte Bardot :  Le mépris
Filmographie Brigitte Bardot :  Le méprisFilmographie Brigitte Bardot :  Le mépris
Filmographie Brigitte Bardot :  Le méprisFilmographie Brigitte Bardot :  Le méprisFilmographie Brigitte Bardot :  Le mépris

Le Mépris est un film franco-italien réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1963. Mettant en scène Michel Piccoli et Brigitte Bardot, c'est une adaptation du roman Le Mépris d'Alberto Moravia.

Synopsis

Le scénariste parisien Paul et son épouse Camille rejoignent le réalisateur Fritz Lang en tournage pour le compte du producteur de cinéma américain Jeremy Prokosch, sur le plateau du film Ulysse (une adaptation de l’Odyssée) en chantier à la villa Malaparte à Capri en Italie.

Il est proposé à Paul Javal de reprendre et de terminer le scénario du film, ce qu'il accepte, pour des raisons économiques. Durant le séjour, Paul Javal laisse le riche producteur seul avec Camille et encourage celle-ci à demeurer avec lui, alors qu'elle, intimidée, insiste pour rester auprès de Paul. Camille pense que son mari la laisse à la merci de Prokosch par faiblesse et pour ne pas froisser ce nouvel employeur. De là naissent des malentendus, la déchirure, le mépris, et la désagrégation du couple.

Fiche technique

 
 

Distribution

Tournage

Le tournage débute le  dans les studios de Cinecittà à Rome puis dans la villa Malaparte à l'est de Capri, et dure 32 jours, « ce qui est supérieur aux habitudes godardiennes mais exceptionnellement modeste pour une production de cette envergure ».

La première version du film présentée en  n'a pas du tout plu aux producteurs Carlo Ponti et Joe Levine ; en effet, la présence de Brigitte Bardot étant un atout majeur pour la production américaine, il était dès lors incompréhensible et inacceptable que le montage définitif de Godard ne comprît pas de scènes de nu de l'actrice française. Les producteurs exigent ainsi des scènes supplémentaires au début du film et au milieu, montrant Bardot et Piccoli faisant l'amour, puis vers la fin, entre Bardot et Palance.

Raoul Coutard, directeur de la photographie :

« Ça a été un drame parce que Jean-Luc a été obligé de retourner un certain nombre de plans pour que les Américains finissent de payer le dernier versement et c'est Alain Levent qui les a tournés parce que moi j'étais sur un autre film à ce moment-là. Cela s'est passé complètement à la fin, c'est-à-dire qu'on avait fait l'étalonnage du film. On avait envoyé le film à Sam Levine et ensuite il a dit : “Non, non, ça ne va pas, je veux voir le cul de Bardot”. »

Godard détourne la commande par le tournage en  de la plus célèbre séquence du film (« Tu les aimes, mes fesses... Mes seins... Mes pieds... ? ») en masquant le corps de l'actrice par des filtres colorés (rouge, blanc et bleu, couleurs primaires qui reviendront sans cesse)5.

Un court-métrage documentaire intitulé Le Parti des choses a été réalisé par Jacques Rozier lors du tournage du film.

Réception

Accueil critique

Jean-Louis Bory écrit :

« Le véritable Et Dieu… créa la femme, c'est Godard qui l'a tourné, et cela s'appelle Le Mépris. Je ne cherche pas à démêler — et peu m'importe — si Godard a respecté ou non le roman de Moravia, ou si Losey eût fabriqué un film plus moravien que Godard. Le Mépris que nous voyons, c'est du pur Godard, et, je m'empresse de le dire, de l'excellent Godard. Le prétexte, l'objet du film, plus que le roman italien, c'est BB. Ce que Vadim a imaginé dans son premier film, mais n'a plus été capable de réaliser, ce que Louis Malle a raté dans Vie privée, Godard l'a réussi. Le Mépris est le film de Bardot, parce qu'il est le film de la femme telle que Godard la conçoit et telle que Bardot l'incarne. Si le phénomène Bardot doit représenter plus tard quelque chose dans l'histoire du cinéma, au même titre que Garbo ou Dietrich, c'est dans Le Mépris qu'on le trouvera. Je ne sais dans quelles conditions le tournage a eu lieu ni si Bardot et Godard se sont bien entendus. Le résultat est là : il y a rarement eu entente aussi profonde (consciente ou non — consciente, je suppose, chez Godard) entre une actrice et son metteur en scène. »

Box-office

En dix semaines d'exploitation, Le Mépris reçoit un total de 235 000 spectateurs dans les salles françaises, se classant septième au box-office des films français de 1963, ce qui est un succès pour un film de Godard mais un échec commercial pour un film ayant en tête d'affiche Bardot pour laquelle le cachet atteint 250 millions de francs. Aux États-Unis, il bénéficie de ressorties régulières, notamment en 1997 (528 428 $ de recettes cumulées) et en 2008 (153 141 $).

Autour du film

  • Jean-Luc Godard commande la musique du film à Georges Delerue en 1963, dont le célèbre thème de Camille
  • En épigraphe du film, Jean-Luc Godard attribue à André Bazin la citation suivante : « Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs. » Cette citation vient en fait d'un article de Michel Mourlet intitulé « Sur un art ignoré » paru dans les Cahiers du cinéma en 1959.
    La citation exacte est : « Le cinéma est un regard qui se substitue au nôtre pour nous donner un monde accordé à nos désirs. »
  • Contrairement à une idée couramment répandue, ce n'est pas Jean-Luc Godard qui dit le générique en voix off au début du film.
  • Le film comprend des dialogues en français, anglais, italien et allemand.
  • Georges Delerue signe ici une de ses partitions les plus connues, citée ou reprise dans plusieurs autres films, notamment Casino de Martin Scorsese.
  • Pour l'Italie, la bande originale, totalement différente, est interprétée par Piero Piccioni, un des plus grands jazzmen italiens.
  • Le Mépris est un exemple de film contenant un film.
  • Lors de sa sortie, Le Mépris était interdit aux moins de dix-huit ans.
  • La version du Mépris diffusée sur Arte le , à 20h 50, omet une phrase importante du film. Lors de la séquence du visionnage des rushs (à 12 minutes 47 secondes), Fritz Lang, dans son propre rôle, s'adressant à Jack Palance, dans celui du producteur, dit : « Jerry, don't forget. The gods have not created men. Man has created gods. » La traduction française, telle qu'elle est prononcée en voix off par Giorgia Moll, dans le rôle de Francesca l’assistante du producteur, alors que le plan fixe d'un buste en bronze d'Homère est à l'image, a tout simplement été supprimée : « Ce n'est pas les dieux qui ont créé les hommes, mais les hommes qui ont créé les dieux. » Dans ce nouveau montage, ne subsistent de ces quelques secondes du plan fixe de la statue d'Homère, sur fond d'un ciel bleu, que les paroles prononcées juste avant celles de Francesca par Michel Piccoli (dans le rôle de Paul, le scénariste du film) : « Tiens, Homère. »
  • Initialement les deux rôles principaux étaient proposés à Frank Sinatra et Kim Novak. Suite au désistement de Sinatra, l’un des producteurs du Le Mépris, l’Italien Carlo Ponti, proposa alors à la place Marcello Mastroianni et Sophia Loren – qui était son épouse. Godard et Georges de Beauregard, le producteur français du film retiennent finalement Michel Piccoli et Brigitte Bardot.
Le manuscrit du scénario
  • Le , le manuscrit autographe du scénario du film est vendu aux enchères au prix de 144 300 . Il est acquis par la société Aristophil17 et présenté au Musée des lettres et manuscrits à Paris18.
  • En , à l'occasion des cinquante ans de la sortie du film, les Éditions des Saints Pères publient la reproduction de ce manuscrit à seulement 1 000 exemplaires. On y découvre une écriture enfantine, à l'encre bleue, portant peu de ratures.
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Fondation Brigitte Bardot : après l'enfer, le paradis

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot voue sa vie aux animaux si mal traités par les humains, que dire sur cet engagement hors normes envers les plus faibles, rien sauf un "énorme" coup de chapeau à cette femme d'exception, elle crée sa fondation éponyme, sauve par milliers des animaux sur toute la planète, ses équipes font un travail de dingue, les salariés ne rechignent pas à la tache dès lors qu'il faut secourir les plus faibles ils sont totalement investis, les bénévoles se dévouent corps et âme...
Simplement pour dire que je suis très fier de faire partie de ce bras armé de la protection animale.


Bruno Ricard 

En haut, le refuge de Bazoches. Brigitte Bardot a créé sa fondation en 1986. Aujourd’hui, son association est appelée sur tous les fronts, dans des dizaines de pays

En haut, le refuge de Bazoches. Brigitte Bardot a créé sa fondation en 1986. Aujourd’hui, son association est appelée sur tous les fronts, dans des dizaines de paysFondation Brigitte Bardot

L’association créée il y a trente-quatre ans par Brigitte Bardot s’est démultipliée en trois centres qui hébergent au total quelque 6 000 animaux traumatisés, des félins, des bovins, des exotiques... Malgré les alertes, les horreurs persistent. Dans toute la France, les employés s’épuisent à tenter de sauver ces pauvres bêtes. Il y a maintenant de « nouveaux animaux de compagnie » et d’autres sadismes. A se demander qui sont les sauvages...

«Nous avons un superbe matou à vous donner. » Un chat ! Un de plus. Comme si les trois refuges de la Fondation Brigitte Bardot (FBB) en manquaient. Le généreux donateur dit vouloir s’en séparer parce que... Pourquoi au fait ? Ah oui : le fâcheux « fait ses griffes sur le canapé » ! Respirer un bon coup, réfréner son envie de hurler dans le combiné ses quatre vérités à l’irresponsable qui se débarrasse, pardon fait un don, de son animal.

 

A peine raccroché, le téléphone vrille à nouveau. Et pour des causes qui donnent envie de se mettre en quatre. Une dame, voisine d’un monsieur âgé qui vient d’être transporté dans un hôpital parisien, informe qu’une minette de 6 ans est restée orpheline. Elle la nourrit bien sûr, mais ce n’est pas l’idéal. Puis c’est un jeune homme, qui ne sait que faire du chien de ses parents décédés la semaine passée dans un accident de la circulation. Ensuite, c’est une trentenaire cancéreuse qui aimerait savoir si l’on peut recueillir son siamois de 9 ans pendant son hospitalisation, et après... dans le pire des cas. Enfin, c’est le responsable d’un centre d’hébergement qui appelle pour un SDF, trop bronchiteux pour rester dehors, mais qui ne peut y être admis avec ses chiens... Tout ce petit monde à quatre pattes, choyé jusqu’alors, va se retrouver avec d’autres orphelins, dépaysé forcément, mais nourri, protégé, dans un environnement respectueux.

L’ARCHE DE NOÉ DE BB Plus de 6 000 animaux en charge, soit pour 2018 : 2 003 moutons, 913 chats, 828 équidés, 763 bovins, 606 chiens, 382 chèvres, 142 cochons, 243 volailles, 90 daims, 39 lapins, 104 Nac, « nouveaux animaux de compagnie ».

L’ARCHE DE NOÉ DE BB Plus de 6 000 animaux en charge, soit pour 2018 : 2 003 moutons, 913 chats, 828 équidés, 763 bovins, 606 chiens, 382 chèvres, 142 cochons, 243 volailles, 90 daims, 39 lapins, 104 Nac, « nouveaux animaux de compagnie ».© Fondation Brigitte Bardot

D’aucuns diront même luxueux. Prenons Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines, le refuge le plus proche de Paris. Dans ce qui fut la propriété de Brigitte Bardot – un coup de cœur acquis en 1960, cédé à la fondation en 2006 –, le moindre recoin a des airs de paradis. Chatteries chauffées et spacieuses, allées et pelouses de promenade pour se dégourdir les pattes, plans d’eau, infirmerie, arbres à chats, distractions pour les chiens, personnel aux petits soins. Le 5 octobre dernier, amis des animaux, journalistes, célébrités – Arielle Dombasle, Aymeric Caron, Raphaël Mezrahi, Dave, Yann Arthus-Bertrand, ou encore Max Guazzini qui vient d’offrir sa centaine de disques d’or au profit de la fondation – étaient invités à découvrir ces nouvelles installations. Tous étaient chargés de faire savoir que le refuge est désormais ouvert chaque samedi au public Un dispositif voulu par Ghyslaine Calmels-Bock, directrice générale de la fondation, pour faciliter l’adoption. Ce n’est pas parce qu’ils sont bien traités que les 200 félins et autres animaux de Bazoches n’ont pas besoin d’une famille. Il y a des chats qui attendent, on le sent bien, une maison rien qu’à eux. Parce qu’un chat préférera toujours partager votre quotidien d’humain, « dédaignant à votre profit la compagnie des siens », selon les mots de Théophile Gautier.

La directrice délaisse deux secondes le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education, Gabriel Attal, pour venir nous glisser deux mots : « Dites-le bien qu’on a besoin de caresseurs ! » On va le dire, promis. Oyez, oyez bonnes gens, si le cœur vous en dit et si vos pas vous conduisent vers Bazoches-sur-Guyonne, ou vers la Mare Auzou, le premier refuge de la fondation près de Bernay dans l’Eure – refuge qualifié de « quatre étoiles » par la Cour des comptes – ou vers le petit dernier, Montpon-Ménestérol, en Dordogne, sachez qu’il y a de la tendresse à distribuer et à recevoir. Les employés de la fondation ne l’oublient pas ; il faut les voir, tee-shirts et pantalons bleus siglés, entre deux remplissages d’écuelles de croquettes, brosser l’un, gratter le cou de l’autre, mais ils ne sont pas Shiva. Les humains s’enthousiasment pour un nouveau jouet et le jettent une fois lassés.

L’ARCHE DE NOÉ DE BB Plus de 6 000 animaux en charge, soit pour 2018 : 2 003 moutons, 913 chats, 828 équidés, 763 bovins, 606 chiens, 382 chèvres, 142 cochons, 243 volailles, 90 daims, 39 lapins, 104 Nac, « nouveaux animaux de compagnie ».
L’ARCHE DE NOÉ DE BB Plus de 6 000 animaux en charge, soit pour 2018 : 2 003 moutons, 913 chats, 828 équidés, 763 bovins, 606 chiens, 382 chèvres, 142 cochons, 243 volailles, 90 daims, 39 lapins, 104 Nac, « nouveaux animaux de compagnie ».© Fondation Brigitte Bardot

Les bénévoles sont plus que bienvenus. Hormis la centaine de salariés, la FBB a toujours compté sur ces 600 anonymes qui sont ses yeux et ses oreilles. C’est eux, dans un premier temps, qui vont vérifier chez l’habitant telle ou telle maltraitance signalée et la font remonter au siège, rue Vineuse à Paris (XVIe). Un labrador laissé grelottant des jours et des nuits entières sur un balcon, un cheval dont on ne voit plus que les os, quatre chats qui miaulent à la mort, enfermés dans un appartement qui lui vaut d’être appelée sans cesse en recours. Pour tout et parfois pour l’impensable. Il y a des jours pires que d’autres. Il n’y a pas que les animaux traumatisés qui ont du mal à regarder les humains dans les yeux, il y a aussi les animaliers de la FBB, à force de réparer l’innommable. Comment oublier par exemple, la semaine dernière, ce cas de zoophilie dénoncé et filmé par le voisinage ?

 
 
 
 

 

A Chartres, récemment, on a recueilli 250 chats enfermés dans un pavillon !

Plus que les appels individuels au standard, c’est généralement la police et la justice qui demandent l’aide de la fondation. Un avis d’expulsion, des chats à prendre en charge ? Hop, les voitures de la FBB partent. « Il n’y a pas longtemps encore, on est arrivés avec une dizaine de cages chez un particulier, se souvient Isabelle, l’une des coursières itinérantes. Une odeur épouvantable nous a cueillis dès l’entrée. A l’intérieur du studio, des montagnes de déchets du sol au plafond, et une trentaine de chats qui survivaient à côté de congénères morts. Il a fallu chercher de nouvelles cages, épucer chaque félin avant de les accueillir à Bazoches... » Le locataire atteint du syndrome de Diogène était un récidiviste. Il y a les dérangés du bulbe, mais aussi les cœurs d’artichaut. « On a pitié d’un chat ou d’un chien errant, on l’emmène chez soi, on le nourrit, nous confirme Ghyslaine Calmels-Bock. On en recueille un autre, un autre encore. Ce petit monde se reproduit allègrement et voilà comment des gens qui les aiment ou croient les aimer perdent peu à peu pied. A Chartres, récemment, on a recueilli 250 chats enfermés dans un pavillon ! »

Lire aussi.Brigitte Bardot: "Je veux vaincre l’indifférence vis-à-vis des animaux"

Irresponsabilité humaine. La loi limite la possession de chiens à 9 par habitation mais ne dit rien pour les chats. Et s’il n’y avait que les toutous et les minous. Mais les « jouets » qu’on dédaigne, il y en a plein les refuges. « Je sais, vous n’allez pas être content, souffle un trentenaire au téléphone, mais on m’a offert deux cochons nains, Roméo et Juliette, pour mon enterrement de vie de célibataire. Je ne sais pas quoi en faire. » Tiens donc. Même scénario avec les Nac, si improprement appelés « nouveaux animaux de compagnie » alors qu’ils n’ont rien à faire dans un appartement. « On recueillait deux ou trois furets il y a trois ans, maintenant on en a des dizaines », atteste Emmanuelle, la responsable du refuge de la Mare Auzou. Oui, un furet, ça peut mordre et émettre des odeurs pas toujours fleuries. Il fallait y penser avant. Cette phrase, on ne l’a jamais entendue prononcer à la FBB. Pas le temps de récriminer ou de soupirer. Trop à faire. Sur tellement de fronts. En déposant les statuts de sa fondation, en 1986, Brigitte Bardot aurait-elle pu imaginer, elle qui pensait surtout alerter les responsables politiques de la planète, qu’un jour elle en viendrait à recueillir des quantités d’animaux, dont plus de 2 000 moutons, près de 1 000 bovins, plus de 900 équidés, pas loin de 600 chèvres et près de 220 cochons ? Une arche de Noé qu’il faut bien dispatcher un peu partout, les trois refuges n’y suffisant pas. Ce qui signifie recourir à des pensions privées – une vingtaine dûment choisies et rémunérées par la FBB.

Lorsqu’un éleveur se suicide ou sombre en dépression, les autorités sont bien contentes de trouver la fondation pour s’occuper des vaches

Quand, chaque année, le jour de l’Aïd el-Kébir, ses salariés, en présence de forces de police conséquentes, déboulent dans les abattoirs clandestins, ce n’est pas pour sauver deux moutons : des centaines échappent au massacre. Même chose pour le cheptel bovin. Lorsqu’un éleveur se suicide ou sombre en dépression, les autorités sont bien contentes de trouver la fondation pour s’occuper des vaches. « Au début, note Romy Turpin, responsable juridique, nous allions au secours des chiens et chats, et puis, un jour, les services véto nous ont appelés parce qu’ils venaient de saisir plus de 2 000 vaches affamées, et nous avons accepté d’en prendre 200... Nous avons dû nous adapter. Même chose pour les poulets et les lapins quand on nous a signalé qu’on les livrait vivants pour nourrir des pitbulls... » La suite : des enclos spécifiques, des pourparlers avec des pensions, des formations régulières pour savoir comment appréhender un cheval maltraité ou transporter des daims blessés. « Nous sommes toujours en mouvement. » Résultat, les vétérinaires viennent, intéressés, voir les vaches de la fondation. « Comme nous ne recourons jamais à l’euthanasie, sauf en cas de souffrance intolérable, poursuit Romy, chez nous un bovin peut vivre vingt ans et plus, alors ils découvrent les pathologies des vaches vieillissantes ! Même chose pour les cochons. » Chacune, chacun a un nom. De Patte Folle à Pelochon, de Willy le Borgne à Mitsy : chat, chien, poule, bouc, poney... tous jouent leur partition au royaume des rescapés. Heureux, malgré tout. Il y a tellement pire.

Nous ne valons guère mieux que ceux qui confinent des ours dans des cages à l’autre bout de l’Europe

Depuis son bureau ou dans les couloirs de l’Assemblée nationale ou des ministères, Christophe Marie, porte-parole de la fondation, plaide le sort de congénères moins chanceux. Les poussins broyés : « Je pense qu’on va y arriver » ; les oies au foie hépatique : « Là, ça va être plus dur, de vieilles résistances » ; les animaux sauvages exploités dans les cirques : « Nous avons prévu des sanctuaires pour les accueillir, dans le Limousin et au Portugal, où se trouvent déjà des éléphants » ; les élevages d’animaux pour leur fourrure : « La France n’en a plus que cinq au lieu du double il y a une décennie. Mais les Pays-Bas, pour qui c’est une vraie activité économique, viennent de s’engager à fermer leurs 150 élevages en dix ans » ; le scandale des animaleries de quartier qui favorisent l’achat impulsif d’animaux mal sevrés, sources de problèmes plus tard, et donc d’abandon : « D’autres pays européens les ont interdites. Il serait temps que la France prenne des dispositions courageuses. Même chose à l’égard des réseaux sociaux, parce que maintenant la mode, c’est de filmer un animal qu’on jette contre un mur ou qu’on traîne derrière une voiture ! » On pourrait parler aussi de nos élevages de lapins dans des conditions indignes, preuve que nous ne valons guère mieux que ceux qui confinent des ours dans des cages à l’autre bout de l’Europe...

En cas de non-stérilisation, les chiffres de prolifération féline donnent le vertige.
En cas de non-stérilisation, les chiffres de prolifération féline donnent le vertige.© Fondation Brigitte Bardot

Dans les bureaux de la fondation, alors qu’Oscar, l’un des 26 matous privilégiés qui partagent la vie des salariés, ronronne sur la photocopieuse, les bipèdes, eux, travaillent. Les uns chiffrent le coût des pensions de chaque vache, cheval ou cochon pour savoir combien on peut en accueillir jusqu’à leur mort, les autres s’occupent de gérer les legs de donateurs décédés – plus de 100 par an –, allant jusqu’à organiser leurs obsèques tant la solitude n’est pas qu’une expérience animale. Des contentieux de maltraitance sont passés au crible : 160 actions en justice par an. Les dossiers de sauvetages d’animaux sont suivis jour après jour, des éléphants de Thaïlande aux chiens de Chine. Présente dans soixante-dix pays, la fondation finance aussi la stérilisation des chats et des chiens. Et chez nous ? La FBB aide les maître nécessiteux qui ne peuvent pas payer l’opération. Une goutte d’eau. Elle souhaiterait que le gouvernement et les services vétérinaires procèdent à de vastes campagnes de stérilisation des chats errants.

Lire aussi."La cause animale est un sacerdoce"

Education, responsabilisation, lois plus contraignantes : encore beaucoup à espérer, beaucoup à défendre, rien qu’au niveau européen, et le Brexit avec l’absence des députés britanniques, plus évolués sur ces questions, ne va rien arranger. De quoi avoir un petit coup de mou, non ? « Non, modère Christophe Marie, parce qu’on constate des avancées, des prises de conscience. Les dernières dénonciations d’abus dans les abattages y ont sans doute contribué. Il faut croire que les mentalités sont prêtes. Les vidéos chocs diffusées autrefois par Brigitte Bardot datent de trente ou quarante ans... Brigitte, elle, vous répondrait peut-être l’inverse, écœurée par toutes ces cruautés, impatiente que les choses progressent... Mais cette fureur, cette façon de s’insurger lui ont toujours servi de moteur. » Un sacré moteur. Trente ans qu’il vrombit. Notre « Pétroleuse » préférée peut être fière du chemin parcouru.

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Filmographie Brigitte Bardot : Paparazzi

Publié le par Ricard Bruno

Filmographie Brigitte Bardot : Paparazzi

Paparazzi est un film documentaire français de court métrage réalisé par Jacques Rozier et sorti en 1963.

Synopsis

Le , à 17 heures, l’équipe du film Le Mépris arrive à Capri pour tourner les scènes extérieures. L’arrivée, sur l’île, de Brigitte Bardot, la « fille la plus photographiée du monde » (sic) et de son metteur en scène Jean-Luc Godard, l’un des principaux porte-drapeaux de la Nouvelle Vague, s’accompagne d’une horde de paparazzi qui les piste depuis Rome. Les rochers qui surplombent la villa Malaparte, lieu du tournage, sont truffés de photographes bardés de leur attirail, notamment de leurs monstrueux téléobjectifs de l’époque (300 mm) permettant d’obtenir, à 50 mètres, le cliché en pied d’un personnage. Ils mitraillent Bardot sans relâche, en bikini, caressant un chien, jouant ou rigolant avec Piccoli jusqu’à ce qu’elle les aperçoive, ce qui ne la fait plus du tout rire. Elle se drape alors dans un peignoir et dans sa dignité. Godard essaie de négocier, avec l’intervention des carabinieri, le départ des paparazzi, en vain. La querelle se poursuit durant tout le tournage allant même jusqu’à un accrochage entre trois paparazzi et l'entourage de Bardot à la sortie d’un restaurant. Michel Piccoli, Jean Lescot et Davide Tonelli commentent ces affrontements qui engendrèrent ce document historique.

Point de vue de la critique
  • Bernard Genin : « Mai 1963, à Capri, Jean-Luc Godard commence le tournage du Mépris dont la vedette est Brigitte Bardot. Nous sommes en pleine « bardolâtrie » et, bien que située sur un rocher entouré par la mer, la villa Malaparte, où travaille l’équipe, est cernée par les paparazzi. Le terme est né trois ans plus tôt dans La Dolce Vita, où Fellini appelait « paparazzo » un photographe trop indiscret. Jacques Rozier, à qui on avait demandé un reportage sur la rencontre Bardot-Godard, eut l’idée d’appliquer aux paparazzi leurs propres méthodes. D’où ce passionnant document sur les coulisses d’un film devenu mythique. Et surtout, sur la naissance d’une profession nouvelle, plus proche de celle de charognard que du journalisme… »

Fiche technique

Distribution

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