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histoires d'animaux

Il faut sauver le sanglier Maurice

Publié le par Ricard Bruno

Maurice, le sanglier / © Philippe Tanger - France 3 Limousin

Maurice, le sanglier / © Philippe Tanger - France 3 Limousin

Dans le parc spécialement construit pour lui, Maurice prend ses aises. Cela fait plus de 5 ans maintenant que le sanglier à élu domicile chez Sylivia. Il n'était qu'un marcassin lorsque cette habitante de Le Jardin, en Corrèze, a recueilli l'animal blessé. Après des jours et des jours de soins, des dizaines et des dizaines de biberons, Maurice s'est refait une santé. Depuis, il a grandi et surtout, Sylvia s'est attachée à lui.

Sylvia s'occupe chaque jour de Maurice, comme d'un animal domestiqué. / © Thierry Girault - France 3 Limousin

Sylvia s'occupe chaque jour de Maurice, comme d'un animal domestiqué. / © Thierry Girault - France 3 Limousin

C'est plus attachant qu'un poisson rouge ! C'est un peu comme un chat, ou un chien, même si on ne peut pas le prendre dans nos bras… Il est habitué à l'homme. Il est impossible de le relâcher dans la nature.

Jusqu'à présent, la vie était donc paisible pour ce sus scorfa. Bien que considéré comme un animal sauvage, Maurice semble être apprécié des voisin. Il ne quitte jamais son vaste enclos électrisé et a priori ne représente aucun danger. Ce n'est pourtant pas l'avis d'une personne anonyme qui a décidé de dénoncer cette situation, car effectivement, posséder un sanglier est illégal sans autorisation.

Un arrêté du 11 août 2006 fixe en effet la liste des animaux considérés comme domestiques, et le sanglier, contrairement au dromadaire, n'y figure pas.
Certaines formalités peuvent cependant être remplies pour obtenir cette autorisation.
 

Il faut sauver le sanglier Maurice

Les conditions à l'obtention de cet agrément sont définies par l'arrêté du 8 octobre 2018. Les principales étant :

  • disposer d'un lieu d'hébergement, d'installations et d'équipements conçus pour garantir le bien-être des animaux hébergés, c'est-à-dire satisfaire à leurs besoins physiologiques et comportementaux ;
  • détenir les compétences requises et adaptées à l'espèce et au nombre d'animaux afin que ceux-ci soient maintenus en bon état de santé et d'entretien ;
  • prévenir les risques afférents à sa sécurité ainsi qu'à la sécurité et à la tranquillité des tiers ;
  • prévenir l'introduction des animaux dans le milieu naturel et la transmission de pathologies humaines ou animales.

Il y a quelques années, un couple de Haute-Vienne avait ainsi obtenu, à titre exceptionnel, le droit de garder son sanglier Réno avant de devoir s'en séparer pour raisons personnelles.

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Présentation de la Fondation Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

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Une journée à la Mare Auzou en Normandie (Fondation Brigitte Bardot)

Publié le par Ricard Bruno

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Cirques avec animaux : « Un spectacle d’une autre époque » pour le maire de Seignosse (40)

Publié le par Ricard Bruno

Cirques avec animaux : « Un spectacle d’une autre époque » pour le maire de Seignosse (40)

De plus en plus de voix s'élèvent contre la présence d'animaux sauvages dans les cirques.

archives Fabien Cottereau / «s. o. »

ionel Camblanne va proposer à son Conseil municipal une délibération pour demander une réglementation nationale à ce sujet. C’est la troisième commune des Landes à s’engager de la sorte

La nouvelle a été annoncée par un tweet victorieux du représentant de la Fondation Brigitte-Bardot : Seignosse va être la troisième ville des Landes à mettre au vote, lors d’un prochain Conseil municipal, un vœu visant à interdire les cirques avec animaux sauvages. Les deux autres communes étant Callen et Maillères.

Lionel Camblanne, le maire de Seignosse, confirme l’information, indiquant qu’il soumettra au prochain Conseil un vœu qui sera rédigé par la municipalité, et non par la fondation, et qu’il a déjà évoqué ce sujet avec les membres de sa majorité.

Dans cette délibération, il sera ainsi proposé aux élus « d’émettre le souhait d’une réglementation nationale interdisant la présence d’animaux sauvages dans les cirques et de privilégier les cirques sans animaux… ». Il explique qu’il avait souhaité interdire ce type de cirque mais que cela n’est pas, pour l’heure, légalement possible. « Auparavant, il y en avait quasiment un par semaine l’été, et nous avions réduit à un par saison. Il nous est apparu que ce type de spectacle appartient à une autre époque et qu’il vaut mieux encourager la protection des animaux sauvages dans leur biotope naturel. »

 

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LA FONDATION EXPRIME SON IMMENSE TRISTESSE SUITE AU DÉCÈS D’HELI DUNGLER, FONDATEUR DE FOUR PAWS ET AMI

Publié le par Ricard Bruno

LA FONDATION EXPRIME SON IMMENSE TRISTESSE SUITE AU DÉCÈS D’HELI DUNGLER, FONDATEUR DE FOUR PAWS ET AMI
Le monde a perdu un grand défenseur des animaux ! Heli Dungler, fondateur de l'ONG Four Paws, est décédé subitement le 5 janvier 2020. Il était un ami de longue date de notre Fondation et de notre Directeur Général, Ghyslaine Calmels-Bock, avec laquelle il créa Belitsa, un sanctuaire pour les ours dansants des Balkans.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa femme, sa fille et tous les membres de son équipe.

fondation brigitte bardot deces heli dungler fondateur vier pfoten four paws partenaire parc belitsa

UN PIONNIER DE LA PROTECTION ANIMALE

Né en 1963 en Autriche, Heli Dungler s’est engagé dans la protection de la faune et de la flore dès 1984 en rejoignant Greenpeace.

Très sensible à la cause animale, il fonde en 1988 l’association Four Paws (en français : Quatre Pattes; en autrichien : Vier Pfoten), devenue aujourd’hui l’une des ONG de protection animale les plus importantes dans le monde, avec une présence active dans 15 pays !

Dans les années 90, Heli Dungler et Ghyslaine Calmels-Bock – Directeur Général de la FBB – parcouraient déjà ensemble les pays d’Europe de l’Est afin de venir au secours des animaux errants et des ours maltraités pour le divertissement.

C’est grâce à leur dévouement que la pratique des ours dansants fut interdite et que le sanctuaire Belitsa, en Bulgarie, fut créé en 2000 afin d’accueillir dans les meilleurs conditions possibles les rescapés de cette barbarie.

BELITSA, LE SANCTUAIRE DES OURS DANSANTS

Le Parc Belitsa, co-géré par la FBB et Four Paws, existe depuis 20 ans et permet aux ours traumatisés de retrouver une vie proche de l’état sauvage. 

Aujourd’hui, Belitsa compte 24 ours, pris en charge par une équipe de 7 soigneurs expérimentés, et étend son action aux ours sauvés des zoos ou des cirques… 

C’est ainsi que, depuis deux décennies, la Fondation Brigitte Bardot et Four Paws travaillent main dans la main afin de mettre un terme à la souffrance animale partout dans le monde.

 

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Drame en Australie...Courrier adressé à son excellence Monsieur Brendan Berne Ambassadeur d'Australie en France

Publié le par Ricard Bruno

Drame en Australie...Courrier adressé à son excellence Monsieur Brendan Berne Ambassadeur d'Australie en France

Très affecté par le drame qui se joue en Australie, je viens d'envoyer par courrier postal, un courrier simple à son excellence Mr Brendan Berne, Ambassadeur d'Australie en France.

Boulogne Billancourt
France
Le 05 01 2020

Monsieur l’ambassadeur d’Australie
Son Excellence Monsieur Brendan Berne

4 Rue Jean Rey
75015 Paris

Son excellence

Bonjour

Je ne suis qu’un simple Français très affecté comme des millions de mes compatriotes par ce qui se passe chez vous en Australie…
Actuellement hélas votre pays déplore la mort de 24 de vos compatriotes, 10 portés disparu et un demi MILLIARDS d’animaux tués…

Ma question est simple monsieur l’ambassadeur que peut faire le peuple Français pour vous venir en aide ?

En attente de vous lire

Très cordialement

Bruno Ricard

Drame en Australie...Courrier adressé à son excellence Monsieur Brendan Berne Ambassadeur d'Australie en France
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Un refuge pour aller voir les loups de plus près...

Publié le par Ricard Bruno

Au total, 38 loups ont été accueillis dans cet espace qui leur est dédié au cœur de la Bretagne. Parfois, ils ont été en captivité et pas toujours bien traités.

Au total, 38 loups ont été accueillis dans cet espace qui leur est dédié au cœur de la Bretagne. Parfois, ils ont été en captivité et pas toujours bien traités.

Aperçu cet été, en Eure-et-Loir, à Crucey-Villages, près de Dreux, le loup gris s’épanouit également à quatre heures en voiture du département. Deux passionnés de cet animal méconnu et mal-aimé ont créé un refuge en plein cœur de la Bretagne. Les loups y trouvent refuge et participent au développement touristique.

Si le mot Bretagne évoque invariablement, chez la plupart des Français, des visions de côtes de granit, de plages dorées et de mer turquoise, il existe aussi au cœur de la Bretagne des endroits qui méritent le détour, pour leurs paysages variés de forêts vallonnées, de rivières tortueuses, de landes et de tourbières, et leurs animations insolites qui attirent de plus en plus de touristes.

C’est le cas de la petite commune de Lescouët-Gouarec, située en centre Bretagne, dans le canton de Rostrenen, dans les Côtes d’Armor. Le village compte un peu plus de deux cents habitants et… des loups?!

Un refuge pour cet animal mal-aimé

En 2005, sur le site de Coat Fur, un refuge dédié à la protection du loup s’est installé pour accueillir cet animal fascinant et pourtant souvent mal-aimé.
Début 2003, le projet de parc à loups en Bretagne a pris forme, après une rencontre entre Willy Bigot et Thierry Le Corre, deux passionnés de canis lupus (loup). Très vite, les deux hommes se sont tournés vers la commune de Lescouët-Gouarec, ont reçu un accueil favorable des élus, et ont fait l’acquisition, avec un troisième partenaire, en 2005, de 36 hectares (bois, sapinière, lande, prairie et terre) au lieux-dits Coat-Fur.

L’association « Lupi-les loups de Coat Fur » est née en 2006 avec, pour objectif, la protection du loup, la connaissance de l’espèce et l’animation du site pour le public.

L’association compte à ce jour une soixantaine d’adhérents et beaucoup de bénévoles qui aident lors des animations ou des travaux nécessaires à l’entretien du site, ou la construction de nouvelles structures.

Les premiers loups, (une meute de huit animaux détenus par un particulier), sont arrivés le 1er juin 2006.
Les portes ouvertes du domaine, en avril 2007, ont reçu la visite de près de 800 personnes.

Trente-huit loups, autant d’histoires

Trois autres loups arrivent en 2008, après le décès de leur propriétaire. En 2009, le refuge est sollicité pour accueillir sept loups d’un dresseur, qui n’avaient jusque-là connu que le sol bétonné d’une cage.

Depuis sa création, le refuge a accueilli 38 loups, qui ont tous une histoire. Il est régulièrement sollicité par des zoos pour des placements de loups.

L’association bénéficie d’un partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot, qui a aidé au financement des enclos, et la Ligue française contre la vivisection. Le refuge accueille depuis quelques années les visiteurs sur un parcours boisé et sécurisé de 4 km, le long des enclos des loups, qui vivent dans un environnement naturel.

Où trouver le loup ? Le refuge de Coat Fur est ouvert du 1er avril au 30 septembre, les samedis, dimanches et jours fériés, de 14 à 18 heures. En juillet et en août, il est ouvert au public du mercredi au dimanche, de 14 à 18 heures. Contact : refugedesloups@gmail.com ou 06.12.26.32.41 (Willy Bigot) ou 06.98.04.46.01 (Géraldine). Le site : refugedesloups.org

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Zoo de Pont-Scorff. Rewild répond aux attaques sur son projet qui a « 23 000 donateurs de 67 pays »

Publié le par Ricard Bruno

Dix jours après l’annonce du rachat du zoo de Pont-Scorff, les trois coprésidentes de Rewild étaient sur le site ce week-end. Elles répondent aux critiques et expliquent plus en détail leur projet.

Zoo de Pont-Scorff. Rewild répond aux attaques sur son projet qui a « 23 000 donateurs de 67 pays »

« C’est un projet fou, mais pas irraisonnable. Ambitieux mais pas irréalisable. » Les trois coprésidentes de Rewild (réensauvager en français), Lamya Essemlali, Perrine Crosmary et Lorane Mouyzon donnent le ton d’emblée. Depuis la signature du compromis de vente, pour le rachat du zoo de Pont-Scorff, le 16 décembre, leurs nuits sont courtes. Elles travaillent d’arrache-pied, sur site, avec les 17 salariés, pour soigner les animaux, tout en développant leur projet. Y compris, ce dimanche, entourées de leurs jeunes enfants. À côté, Lamya est présidente de Sea Sheperd France, Perrine revient de Tanzanie où elle bataillait contre les commerces d’éléphanteaux pour des zoos en Chine, et Lorane Mouyzon est capacitaire du Centre Athénas, qui recueille, dans le Jura, des animaux sauvages européens blessés.

Un engouement et des critiques

L’objectif, « libérer » les 560 animaux du zoo, suscite l’enthousiasme du grand public. En cinq jours, Rewild, regroupement de 7 organisations non gouvernementales dont Sea Shepherd, mobilisée pour préserver les écosystèmes marins, a réussi à collecter, en cinq jours, 600 000 € grâce à une cagnotte en ligne, rendant le rachat effectif : « 23 000 donateurs de 67 pays », soulignent les coprésidentes. Parmi eux, Marc Simoncini, fondateur de Meetic, qui a fait un don de 250 000 €.

Mais le projet est aussi la cible de critiques virulentes, notamment de la part des associations françaises et européennes des parcs zoologiques. Car le débat est « philosophique, politique et économique ». Il y a les communiqués « lisses », et « en coulisses, une guerre de tranchée », confient-elles. « On transforme un zoo en un établissement qui n’exploite plus les animaux. Forcément, ça ébranle cette industrie. » Elles veulent « faire bouger les lignes » et battre en brèche un dogme du milieu des zoos. Pour elles, « un animal né en captivité peut être relâché. »

Samedi soir, Rewild a publié une « lettre ouverte à nos détracteurs », avant bientôt une réponse « point par point » à l’AFdPZ (association française des parcs zoologiques) et à l’EAZA (association européenne des zoos et aquariums).

 

Zoo de Pont-Scorff. Rewild répond aux attaques sur son projet qui a « 23 000 donateurs de 67 pays »

Lettre ouverte à nos détracteurs.

L’annonce du rachat du zoo de Pont Scorff par la coalition Rewild et du projet de ré-ensauvagement qui y est rattaché déchaine les passions depuis quelques jours. Le projet a rencontré un enthousiasme extraordinaire de la part du grand public, qui s’est mobilisé rapidement et au delà de nos espérances pour nous permettre d’entériner l’achat du Zoo. Grâce aux milliers de donateurs qui ont contribué à la cagnotte depuis plus de 60 pays, grâce au soutien essentiel d’Hugo Clément et au coup de pouce conséquent de Marc Simoncini entre autres, nous avons pu atteindre en 5 jours, les 600 000 euros pour lesquels nous avions un délai de 5 mois.

Mais Rewild ne suscite pas que de l’enthousiasme et de la bienveillance. Nous sommes également la cible depuis plusieurs jours d’attaques, pour certaines extrêmement violentes, à la limite de l’insulte, voir de la diffamation.

Outre les interrogations légitimes que peuvent émettre certaines personnes de bonne foi sur la faisabilité du projet, questions sur lesquelles nous reviendrons dans le détail, des invectives, des critiques infondées et des procès d’intention émanant toutes sans exception de personnes liées directement ou indirectement à l’industrie de la captivité et aux parcs zoologiques sont repris dans les médias et diffusés largement sur les réseaux sociaux. Certaines de ces personnes, spécialistes auto-proclamés de la conservation, omettent de préciser qu’elles sont financées par les zoos, fournissent les zoos, sont pro-cirques ou encore ont été mis en cause pour trafic de la faune sauvage et se sont vus saisir leurs animaux par les autorités qui les ont confiés à certains fondateurs de Rewild. Entre règlements de comptes personnels et défense de privilèges acquis, il est essentiel que chacun prenne le recul suffisant sur ce que Rewild remet en cause si nous réussissons. Ca permettra de mieux comprendre les raisons du déchaînement que suscite le projet.

On peut quand même s’interroger sur un tel acharnement à nuire à une initiative qui, à en croire nos principaux détracteurs, n’a de toute façon absolument aucune chance d’aboutir. Pourquoi dans ce cas, ne pas simplement nous laisser échouer tous seuls ? Ca serait là, la plus brillante démonstration qu’ils ont raison. Nos détracteurs n’ont finalement rien à faire d’autre que de nous laisser faire. Au lieu de ça, ils déploient une énergie folle à tenter de nous décrédibiliser auprès du grand public et des medias.

Nous invitons tous ceux qui s’inquiètent de voir le dogme confortable dans lequel ils sont installés depuis des années remis en cause par une possible réussite de Rewild à garder leur énergie à des choses plus constructives et à s’ouvrir à la possibilité d’un changement salutaire pour tous, à commencer par les animaux.

Le temps et l’énergie sont des richesses limitées et nous préférons les mettre au profit des animaux du zoo que nous venons de récupérer. La situation est urgente pour nombre d'entre eux et ils sont notre priorité. Nous ne nous épuiserons pas à répondre à chaque calomnie mais nous rappelons à ceux qui tentent de saborder Rewild en versant dans la diffamation, que c'est un délit répréhensible par la loi.

Nous répondrons en revanche, point par point aux communiqués de l’AFdPZ et de l’EAZA.

La cagnotte reste ouverte ces prochains mois pour nous aider à parer aux urgences liées à la prise en charge des animaux : https://www.gofundme.com/f/rewild

MERCI !

Des perroquets issus du trafic bientôt à Pont-Scorff

Leur urgence, prendre soin des animaux du zoo. À commencer par un rhinocéros noir « en mauvais état ». Les phoques, qui étaient dans un bassin d’eau douce, se baignent désormais dans de l’eau de mer. « Tous les animaux vont être sortis d’ici, pour offrir une deuxième chance aux animaux issus du trafic que nous accueillerons. » Dès la semaine prochaine, 200 perroquets victimes de contrebande doivent arriver à Pont-Scorff pour « les extraire du circuit commercial et travailler sur une potentielle réhabilitation ».

Un inventaire des animaux du zoo est en cours. Tous ne seront pas relâchés en pleine nature. « Certains, pour raisons de santé ou de génétique, seront envoyés dans des sanctuaires. »

Un entourage international

Pour ce faire, elles travailleront avec des vétérinaires spécialisés dans la faune sauvage, de Bilbao et d’Afrique. « Nous avons un réseau de vétérinaires, de comportementalistes, d’experts au niveau international. »

Des visites virtuelles

 

Le parc, fermé depuis le rachat, devrait rouvrir au public d’ici l’été, avec « un vrai message pédagogique ». On n’y verra plus les animaux en direct, « mais on racontera leur histoire. Et la réalité virtuelle, via des casques, permettra d’être proche d’eux. C’est l’avenir des zoos. » Sur place également, il y aura un restaurant, une boutique, des expositions, des animaux issus de trafics empaillés, des conférences, des formations… « Nous communiquerons sur le rôle des animaux, l’impact du trafic et du commerce sur eux… »

Une nouvelle économie

La réintroduction en milieu naturel prend du temps et coûte cher. « Nous ne travaillerons pas seuls. La réintroduction d’animaux en milieu naturel répond à des règles dictées par l’UICN et le CITES. »

La cagnotte reste ouverte (688 000 € récoltés). « On est dépendant des dons, en attendant l’ouverture au public. » Une levée de fonds va être organisée, le 6 février, au palais des Congrès de Lorient. « On communiquera régulièrement sur nos actions pour que les gens voient à quoi sert leur soutien. » Des partenaires privés se sont par ailleurs fait connaître. Rewild table sur au minimum 100 000 visites par an (le zoo faisait jusqu’à 300 000 entrées à l’année). « Le ticket d’entrée servira vraiment à la conservation des animaux. »

Et l’humain dans tout ça ?

Les 17 salariés sont conservés. « Leur préoccupation majeure : s’occuper des animaux. » Le zoo travaillait avec le Chalet, une structure prestataire de services, qui intègre des autistes. « Nous continuerons. On veut un projet solidaire, le côté humain est très important. »

 

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Une entreprise française utilise de la fourrure animale pour confectionner des peluches

Publié le par Ricard Bruno

Une entreprise française utilise de la fourrure animale pour confectionner des peluches

« Histoires de bêtes » est spécialisée dans la confection de peluches de luxe, « fabriquées en France avec amour ».

Sur le site Internet de l’entreprise, on peut lire qu’il s’agit de « peluches d’exception avec un supplément d’âme et de douceur ».(comptez entre 180€ et plus de 1 800€ ).
Créée le 26 Septembre 2016 (source par N° de Siren du 30/12/16), cette société semble déjà faire un carton avec ses peluches de luxe fabriquées par tortures, dépeçage, infligées à différents animaux.

L'argument clé de cette entreprise est l'unique provenance française des fourrures  : vison et lapin pour une grande marque de sacs et foulards française, nez en cuir de crocodile ou en cuir, les yeux en agneau,  pour l'instant je n'ai pas d'autres certitudes.
À l'heure où notre société s'enquiert de plus en plus du bien-être animal , pouvons-nous tous et toutes laisser une telle entreprise torturer des animaux pour le "bien-être" de bambins à parents fortunés ?

Je dis non et vous prie de bien vouloir vous joindre à moi en signant cette pétition.

Illustration : © Histoires de bêtes “Baby teddy”, peluche en lapin vendue 1 800 euros.

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