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La prise de position de la SPA de Merville contre ...

Publié le par Ricard Bruno

La prise de position de la SPA de Merville contre la présence d'animaux dans la cavalcade de demain (notre édition de vendredi) a suscité plusieurs réactions.

 

Nous avons publié dans notre édition d'hier celle du maire de Merville, Jacques Parent, qui ne partage pas l'avis de la SPA.

 

D'autres vont dans le sens de l'association de protection des animaux.

Ainsi, plusieurs membres d'une même famille de Merville dénoncent la présence d'animaux dans ces festivités. « Honte à la municipalité d'avoir permis l'exhibition d'animaux sauvages pour son défilé des festivités de Pâques, peut-on notamment lire dans ces mails. Est-ce que ça leur ferait plaisir de passer leur vie enfermés dans une cage à peine plus grande qu'eux ? D'être liés à des chaînes à chaque sortie ? Non, je ne pense vraiment pas. Alors, pourquoi ces animaux, qui n'ont rien demandé à personne, subissent-il ça ? N'oublions que ce sont des êtres vivants (...).

Pourquoi leur faire subir une telle cruauté ? (...) Laissons vivre en paix le peu d'animaux sauvages qu'il nous reste. Laissons les vivre dans leur milieu naturel. Respectons les si nous ne voulons pas laisser aux générations futures des ossements qui prouveront que nous sommes coupables d'un véritable massacre. » Un autre membre de la famille mervilloise ajoute : « Merville serait-elle revenue au Moyen Âge  ? Même Hazebrouck avec son cortège historique a l'intelligence de ne pas faire venir des animaux de cirque. » Par ailleurs, la fondation Brigitte Bardot a adressé une lettre ouverte sur le même sujet au maire de Merville : « Nous venons d'apprendre la tenue d'un spectacle de montreur d'ours le lundi 13 avril à Merville lors de la cavalcade organisée par votre ville. De nombreuses associations mènent actuellement une action de sensibilisation à ce sujet auprès des organisateurs et nous souhaitons vous faire part de nos arguments. » Il est expliqué que « l'ours est l'une des espèces les plus persécutées par l'homme dans le monde : combats d'ours au Pakistan, fermes d'élevage pour la bile en Chine, ours dansants dans les Balkans, sans compter le lourd tribut qu'il paie aux chasseurs (et ceci même en France !). Depuis de nombreuses années, des campagnes internationales sont menées pour dénoncer l'utilisation scandaleuse de ces animaux dans certains pays où des coutumes moyenâgeuses sont encore pratiquées. Des avancées non négligeables sont obtenues ; c'est le cas en Bulgarie, où la fondation a aménagé le premier parc d'accueil pour ours dansants dans les Balkans, avec le soutien des autorités bulgares ».

Aline Maatouk Renard, du bureau de protection animale de la fondation Brigitte Bardot, en appelle aux « qualités de coeur » du maire de Merville, « afin que vous preniez conscience du caractère indigne et immoral de telles exhibitions dans lesquelles la nature même de l'animal est inhibée, asservie pour le seul plaisir de l'homme ». Elle pose ensuite la question : « Qu'en est-il de la sécurité du public lors de telles exhibitions ? L'ours et les loups, même asservis, restent des animaux sauvages avec des réactions imprévisibles... Faudra-t-il encore une fois qu'un accident mortel se produise pour que les bonnes décisions soient enfin prises ? » •

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Hazebrouck/actualite/Autour_de_Hazebrouck/Flandre_Lys/2009/04/12/article_c-est-vous-qui-le-dites.shtml
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Une clinique vétérinaire mobile pour aider ...

Publié le par Ricard Bruno

Une clinique vétérinaire mobile pour aider les compagnons à quatre pattes des sans-abri

Cet hiver une clinique vétérinaire mobile a vu le jour à l’initiative de la Fondation Brigitte Bardot. Le but est d’aider les compagnons à quatre pattes des sans-abri.

Il n’est pas rare de croiser dans les rues, des hommes, des femmes… jeunes ou usés par le temps, accompagnés d’un chien ou d’un chat… leurs seuls amis quand ils ont été coupés de toute relation avec la société. Pour eux, ces animaux représentent un tout, pour ne pas dire leur seule raison de vivre. Pour les nourrir, nombreux sont ceux qui sont contraints de partager leur maigre pitance avec leur compagnon de galère voire se priver de nourriture. Pour les aider d’une autre manière, la Fondation Brigitte Bardot a, cet hiver, mis en place une structure pour prendre soins de ces animaux. Une clinique mobile vient à leur rencontre. Alors que les maîtres reçoivent quelques petits conseils utiles pour prendre bien soin de leur animal avec leurs moyens de fortune, celui-ci se régale de croquettes ou de friandises mises à leur disposition. Des consultations vétérinaires gratuites sont également effectuées pour détecter d’éventuelles maladies.


Source : http://www.waliboo.com/chiens/news/une-clinique-veterinaire-mobile-pour-aider-les-compagnons-quatre-pattes-des-sans-abri/37751#comment-2063
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Paris Match : BB la légende...

Publié le par Ricard Bruno




Le 10 février 1951, une inconnue de 16 ans fait la couverture de Paris Match. Le mythe Bardot est en marche. Pour Paris Match, Brigitte Bardot se confie aujourd'hui.

Entretien avec Christian Brincourt - Paris Match

 

Insolente et libre, elle est la jeunesse de la France. Et celle de Match. Brigitte Bardot a 16 ans quand elle fait sa première couverture, en 1951. Une adolescente, un journal à ses ­débuts. Entre les deux, une histoire d’amour qui se concrétisera par un ­mariage avec Roger Vadim, reporter au magazine. Brigitte changera de mari et d’amant, jamais de journal. Avec la grâce d’une star qui n’a jamais caché son âge, elle nous adresse ses vœux toujours espiègles pour un anniversaire qui colle à son destin. ­Carrière éclatante, bonheurs privés, malheurs ­publics, ­Paris Match, aujourd’hui, lui raconte sa vie. Comme Brigitte nous raconte la nôtre et d’abord l’émancipation des femmes dont elle a été, sans l’avoir cherché, le porte-drapeau. Une victoire blonde. Le sourire de nos « glorieuses ».

Paris Match. Le 10 février 1951, Match te consacre pour la première fois sa couverture. Tu as 16 ans et demi, tu es inconnue...
Brigitte Bardot. Je crois me souvenir qu’il s’agissait d’illustrer un ­reportage sur le thème “Restez toujours jeune en appliquant la méthode du Dr Gayelord Hauser”. J’étais ­affreuse sur cette photo, on aurait dit une noix de coco avec une perruque ! Personne ne me connaissait puisque je n’avais jamais fait de cinéma. D’ailleurs, mon nom n’était même pas mentionné sur la couverture.

A cette époque, tu tombes raide amoureuse de Vadim.
Il n’est pas encore journaliste. Papa lui a dit : “Vous n’épouserez ma fille que lorsque vous aurez un ­salaire.” Vadim se présente alors à Hervé Mille et Jean Prouvost, les ­patrons de Paris Match. Il entre au journal comme reporter.

Peu à peu, tu commences à être connue. A Cannes, tu sors d’un carton sur le pont d’un porte-avions américain. Match te photographie, ce sont tes premières parutions.
Dans l’ancien immeuble du journal, rue Pierre-Charron, j’étais chez moi. C’était ma deuxième maison. Je connaissais tous les recoins de la rédaction. J’étais reçue comme la femme de Vadim mais aussi comme la copine qui partageait tous les petits secrets des reporters. Combien de fois ai-je dormi dans un grand canapé pendant les nuits de bouclage ! Oui, Match, ce fut mon havre, ma grotte, avant et après ma célébrité. Ce fut ma famille, tendre et complice, et surtout fidèle.

Sur une célèbre photo de toi, assise, les jambes croisées haut, en collant noir, les cheveux sur les épaules, on peut lire ta dédicace : “De la part de Bri, la petite fiancée de Match”.
Ce sont les photographes qui avaient trouvé ce joli surnom. Il faut savoir à quoi ressemblait le journal dans les années 55-60. C’était le foutoir intégral pour les gags et les blagues de potache. La rigueur de l’information et la chasse au scoop n’empêchaient pas la rigolade permanente. Je me souviens d’un soir de bouclage, un lundi, où pour détendre l’atmosphère je suis montée sur la grande table de la rédaction en soulevant mes jupons et en ­esquissant quelques pas de danse sous les hurlements des garçons et des directeurs, assez surpris !

Tous étaient un peu épris de toi ?
Oui, ils me faisaient la cour et j’adorais ça ! C’étaient des frères pour moi. Lorsque je m’engueulais avec Vadim [rires], j’allais me faire consoler par tous ces beaux mecs qui m’emmenaient boire un verre à La Belle Ferronnière, l’annexe de la rédaction, la brasserie en bas du journal. Leurs notes de frais étaient salées comme la mer Morte ! Mais Match était le magazine qui se détachait des autres en montant des coups imparables et exclusifs.

Avec le triomphe de “Et Dieu créa la femme”, ta célébrité transforme-t-elle tes rapports avec Match ?
Pas du tout ! Célèbre ou pas, je m’en foutais royalement. Je tenais à rester moi-même avec mes copains, j’étais toujours leur petite fiancée, la rigolote qui passe dire bonjour à ses petits frères et à leur Leica en bandoulière. Nous avions nos codes, nos fous rires. Dédé Lacaze, le ­rédacteur en chef, deviendra mon témoin, le jour de mon mariage avec Charrier.

A l’époque, un calcul très sérieux ­révèle que les magazines français t’ont consacré 3 millions de lignes et ont publié 30 000 photos de toi.
C’est terrifiant et inimaginable aujourd’hui et pourtant c’est la réalité. J’ai été traquée, manipulée, agressée, planquée jour et nuit. Tu peux en témoigner puisque tu étais à mes côtés. J’ai été la proie de photographes qui venaient de l’autre bout du monde, alors j’ai choisi Match et mes copains pour des ­parutions bien élaborées et exclusives qui carbonisaient la concurrence. Concurrence qui, bien ­entendu, se vengeait en écrivant des horreurs sur moi.

Ton accouchement, en janvier 1960, a sans doute été le paroxysme du phénomène Bardot.
Alors que mon gynécologue me demandait de sortir, de prendre l’air, de marcher les deux derniers mois de ma grossesse, je suis restée enfermée, avenue Paul-Doumer, cernée par 200 journalistes qui planquaient jour et nuit dans les escaliers, sur le palier des étages, dans leurs voitures, sur le toit de l’immeuble. Les volets fermés, avec mon gros ventre, j’ai tourné en rond pendant deux mois sous la menace de téléobjectifs sortant de toutes les chambres de bonne, louées depuis des semaines, qui entouraient le 7e étage de mon immeuble.

Il faut savoir que la première photo de toi et de ton bébé atteignait plusieurs millions de francs à l’époque.
Ce fut une naissance d’une incroyable violence, à tous points de vue. J’avais l’impression que j’allais mourir ou devenir folle. Nicolas en a subi les retombées. Quarante-neuf ans plus tard, je sais que la plus grande injustice que j’ai infligée à mon fils, c’est que je lui en ai voulu de naître dans des conditions pareilles. C’est pourquoi, dans mon bouquin, j’ai écrit ces lignes si dures concernant sa naissance. Je me ­disais : pourquoi dois-je mettre au monde un enfant qui me bouffe la vie à ce point-là ? Je sais que, pour lui, ce fut une injustice incroyable.

Aujourd’hui, tu as deux petites-filles de 17 et 20 ans qui, paraît-il, te ressemblent. Les vois-tu ? Es-tu une bonne grand-mère ?
Non, je ne suis pas une bonne grand-mère. Elles vivent en Norvège avec leur père, elles ne parlent pas français, et nous n’avons pas l’occasion de nous voir. Pourquoi tricher ? Tu le sais, j’ai toujours dit ce que je pensais et pensé ce que je disais. Je n’ai jamais cru aux liens du sang.

Revenons à tes années Match. Les couvertures s’enchaînent, les initiales BB occupent toute la planète.
Tout cela m’a fait tellement peur que j’ai tenté de me foutre en l’air très sérieusement. J’étais un animal traqué qui n’avait plus la force de fuir, de vivre, tout simplement.

Tu te réfugies, alors, dans l’amitié…
C’était primordial. Heureusement qu’il y a toujours un ami au bout du fil car la solitude est là, ­insidieuse et présente. Les clins d’œil de Match, à travers quelques sujets drôles, se succèdent. Ainsi, sur le tournage de “Viva Maria !”, je revois Gérard Géry, le photographe du journal, qui a l’idée de mettre sur mon plateau de petit déjeuner un lapin nain buvant mon jus d’orange. Résultat : une double page. C’est Philippe d’Exea, pigiste au journal, qui photographie cent douzaines de roses, offertes par Gunter Sachs pour me faire la cour, tombant du ciel sur La Madrague par hélicoptère. C’est Ghislain [Jicky] Dussart qui me photographie nue pour Match et qui réalise les plus belles photos de ma vie. Nous avions, lui et moi, la légèreté complice et la force de l’amitié. Il me manque tant ! Anne, son épouse, est toujours près de moi. Jicky m’a aidée à fuir le monde ­déchaîné des paparazzi et autres chroniqueurs qui, durant trente ans, ne m’ont laissé ni trêve ni repos.

Cela dit, quand tu faisais un strip-tease habillée en bonne sœur, c’était limite provoc !
Je tournais “Les novices” avec ma copine Girardot. Claude Azoulay m’a proposé, pour Match, dans un fou rire général, de retirer mes vêtements de nonne, un à un. C’est ainsi que, sur une plage, je lui ai montré mes petites fesses connues du monde entier, avec un détail rigolo : j’étais à poil avec ma cornette sur la tête. Photos jamais parues dans Match à cause des lecteurs cathos, mais “Playboy” les a publiées et elles ont fait le tour du monde.

Que faut-il pour qu’une photo te rende belle ?
La faire en m’aimant. Une femme reste le reflet que lui donne l’homme. Alors l’alchimie passe. Si la confiance s’installe, la ­tendresse suit. Le regard fait le reste, c’est la démarche d’un amant sur papier glacé.

Quelle est la photo que tu souhaiterais voir publier après ta mort ?
Celle avec le bébé phoque, qui symbolise tout de ma vie. De la célébrité à l’isolement sur la banquise, la solitude que j’ai si souvent affrontée et, enfin, la protection animale.

Et si Dieu recréait la femme, que lui dirais-tu ?
Qu’il me donne enfin du pouvoir pour mes combats, et qu’il change l’homme. Point final

Source : http://www.parismatch.com/People-Match/Cinema/Actu/60-ans-de-Paris-Match-Et-Match-crea-BB-85772/
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Emission "l'objet du scandale" le dimanche 5 avril 2009 : Réagissez !

Publié le par Ricard Bruno

Chers amis de combat,
 
nous vous proposons de réagir suite à la diffusion de l'émission "l'objet du scandale" le dimanche 5 avril 2009. Le communiqué de presse ci-dessous rappelle les faits.
 
Suite à cette diffusion, nous avons demandé au médiateur de France 2 d'inviter Christian Laborde (auteur de "Corrida Basta", pamphlet contre la corrida qui sortira le 9 avril en librairie) qui fut déprogrammé à la demande des amis aficionados de Guillaume Durand, et Marie-Claude Bomsel, vétérinaire qui a participé à l'émission et qui a été en très grande partie censurée au montage.
 
Nous vous proposons de soutenir cette demande en écrivant au médiateur de France 2 et en envoyant copie de votre message au directeur de France 2, à la directrice de l'information de France 2 et au directeur de France télévision (mails ci-dessous).
 
Merci d'avance pour votre participation et pour la diffusion la plus large possible de ce message.
 
Bien à vous
Pour l'équipe
Jean-Pierre Garrigues
Vice-président du CRAC Europe
 
 
 
Christian-Marie Monnot
 
le directeur de France 2 est François Guilbeau:
 
le directeur de France Télévision
Patrick de Carolis
 
la directrice de l'info
Arlette Chabot:
 
 
 
=============================================
 
 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

« SÉVICES PUBLICS » : QUAND LA MAFIA DES ARÈNES IMPOSE SA LOI SUR L’ANTENNE DE FRANCE 2 AVEC L’AIMABLE COMPLICITÉ DE GUILLAUME DURAND…

 

 

 

Lors de la préparation de son émission du dimanche 5 avril 2009 (enregistrement le 31 mars), Guillaume Durand avait invité Christian Laborde à l’occasion de la sortie de son livre, Corrida, basta !, le 9 avril prochain. L’auteur de ce pamphlet avait accepté l’invitation, mais, le 26 mars, sous la pression du petit monde de la mafia tauromachique, Christian Laborde est déprogrammé. Et dans le même temps, André Viard, torero raté, chroniqueur taurin, supposé artiste qui peint « avec le sang des taureaux », se vante sur son site Internet : « Nous avons obtenu qu’aucun représentant des associations anti-taurines ne soit invité, ce qui d’un point de vue stratégique, représente une grande victoire… » Ainsi, Claire Starozinski, fondatrice de l’Alliance Anticorrida, et Jean-Pierre Garrigues, du CRAC Europe, ont été récusés par les tortionnaires des arènes. De la même façon, ce personnage se vante d’avoir obtenu la déprogrammation de Christian Laborde. Nous serions trop « violents »…

 

Mais, au fait, où se situe la violence ? Dans nos propos, quand nous dénonçons la torture tauromachique ? Faut-il une nouvelle fois rappeler que l’alinéa 7 de l’article 521.1 du Code pénal parle de « sévices graves et d’actes de cruauté » ? Faut-il rappeler que Mme Muriel Marland-Militello, députée UMP, a déposé une proposition de loi pour l’abolition de la corrida le 27 septembre 2007 et que plus de 50 députés l’ont rejointe ? Qui pratique des sévices graves et des actes de cruauté pour le plaisir, si ce n’est des tortionnaires et des sadiques ? Est-il possible dans ce pays, face à des individus qui se réclament de la démocratie, d’appeler enfin les faits par leur nom ? Et faut-il enfin rappeler que le torero, en dehors de sa zone de « tradition locale ininterrompue », est un vulgaire délinquant qui risque deux ans de prison et 30 000 euros d’amende ? Et, bien entendu, tout cela n’a pas été évoqué un seul instant dans « L’Objet du scandale », ce dimanche 5 avril 2009, à l’heure du thé. Il est vrai que l’émission se voulait « festive et conviviale ». On comprend mieux comment le petit monde de la tauromachie a pu sans aucun problème choisir qui pourrait s’exprimer ou pas pour dénoncer la barbarie des arènes. Entre Guillaume Durand et Bernard Dombs, alias Simon Casas, tortionnaire en chef des arènes de Nîmes, bises et tutoiement étaient de rigueur en ce jour d’enregistrement, le 31 mars 2009. Guillaume Durand, qui trouve la corrida « magnifique » et qui précise qu’il n’en a vu qu’une seule. Une seule, vraiment ? Cette émission a par ailleurs été le lieu de beaux exemples de désinformation. Lors de l'enregistrement, l'historienne Elisabeth Hardouin-Fugier avait expliqué, chiffres à l'appui, que Simon Casas mentait en prétendant que la corrida était en expansion. Son intervention fut coupée au montage...

 

Alors que 53 villes se sont déclarées anticorrida en Catalogne espagnole, alors qu’un référendum d’initiative populaire a recueilli plus de 100 000 signatures pour obtenir un débat parlementaire et qu’un vote aura lieu cette année avec pour résultat la probable abolition définitive de la corrida en Catalogne espagnole, en France, nous en sommes encore là… Quelle est donc l’éthique de l’animateur d’une chaîne de télévision publique qui laisse les amateurs de torture décider pour lui ? Quelle peut être sa crédibilité ? Et quel est donc le rôle du service public ?

 

 

                                          A Alès, le 5 avril 2009

 

Pour l’équipe

Jean-Pierre Garrigues

Vice-président du CRAC Europe

                    www.anticorrida.com
                    Tél. 06 75 90 11 93

Publié dans le web en parle

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Communiqué de presse du" CRAC" Europe

Publié le par Ricard Bruno

« SÉVICES PUBLICS » : QUAND LA MAFIA DES ARÈNES IMPOSE SA LOI SUR L’ANTENNE DE FRANCE 2 AVEC L’AIMABLE COMPLICITÉ DE GUILLAUME DURAND.

 

 Lors de la préparation de son émission du dimanche 5 avril 2009 (enregistrement le 31 mars), Guillaume Durand avait invité Christian Laborde à l’occasion de la sortie de son livre, Corrida, basta !, le 9 avril prochain. L’auteur de ce pamphlet avait accepté l’invitation, mais, le 26 mars, sous la pression du petit monde de la mafia tauromachique, Christian Laborde est déprogrammé. Et dans le même temps, André Viard, torero raté, chroniqueur taurin, supposé artiste qui peint « avec le sang des taureaux », se vante sur son site Internet : « Nous avons obtenu qu’aucun représentant des associations anti-taurines ne soit invité, ce qui d’un point de vue stratégique, représente une grande victoire. » Ainsi, Claire Starozinski, fondatrice de l’Alliance Anticorrida, et Jean-Pierre Garrigues, du CRAC Europe, ont été récusés par les tortionnaires des arènes. De la même façon, ce personnage se vante d’avoir obtenu la déprogrammation de Christian Laborde. Nous serions trop « violents ».

 

Mais, au fait, où se situe la violence ? Dans nos propos, quand nous dénonçons la torture tauromachique ? Faut-il une nouvelle fois rappeler que l’alinéa 7 de l’article 521.1 du Code pénal parle de « sévices graves et d’actes de cruauté » ? Faut-il rappeler que Mme Muriel Marland-Militello, députée UMP, a déposé une proposition de loi pour l’abolition de la corrida le 27 septembre 2007 et que plus de 50 députés l’ont rejointe ? Qui pratique des sévices graves et des actes de cruauté pour le plaisir, si ce n’est des tortionnaires et des sadiques ? Est-il possible dans ce pays, face à des individus qui se réclament de la démocratie, d’appeler enfin les faits par leur nom ? Et faut-il enfin rappeler que le torero, en dehors de sa zone de « tradition locale ininterrompue », est un vulgaire délinquant qui risque deux ans de prison et 30 000 euros d’amende ? Et, bien entendu, tout cela n’a pas été évoqué un seul instant dans « L’Objet du scandale », ce dimanche 5 avril 2009, à l’heure du thé. Il est vrai que l’émission se voulait « festive et conviviale ». On comprend mieux comment le petit monde de la tauromachie a pu sans aucun problème choisir qui pourrait s’exprimer ou pas pour dénoncer la barbarie des arènes. Entre Guillaume Durand et Bernard Dombs, alias Simon Casas, tortionnaire en chef des arènes de Nîmes, bises et tutoiement étaient de rigueur en ce jour d’enregistrement, le 31 mars 2009. Guillaume Durand, qui trouve la corrida « magnifique » et qui précise qu’il n’en a vu qu’une seule. Une seule, vraiment ? Cette émission a par ailleurs été le lieu de beaux exemples de désinformation. Lors de l'enregistrement, l'historienne Elisabeth Hardouin-Fugier avait expliqué, chiffres à l'appui, que Simon Casas mentait en prétendant que la corrida était en expansion. Son intervention fut coupée au montage...

 

Alors que 53 villes se sont déclarées anticorrida en Catalogne espagnole, alors qu’un référendum d’initiative populaire a recueilli plus de 100 000 signatures pour obtenir un débat parlementaire et qu’un vote aura lieu cette année avec pour résultat la probable abolition définitive de la corrida en Catalogne espagnole, en France, nous en sommes encore là.

 Quelle est donc l’éthique de l’animateur d’une chaîne de télévision publique qui laisse les amateurs de torture décider pour lui ? Quelle peut être sa crédibilité ? Et quel est donc le rôle du service public ?

Source : CRAC Europe

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L'hypocrisie Canadienne révélée...

Publié le par Ricard Bruno

Depuis 40 ans, les autorités canadiennes prétendent que la chasse aux phoques est une chasse « non cruelle », et depuis 40 ans les observateurs dénoncent, chaque année, ce massacre d’une rare cruauté.

Dans son avis scientifique, adopté en 2007, L’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) précise que les phoques peuvent être « dépecés alors qu’ils sont encore conscients […] les phoques sentent les coups de couteau du dépeçage, avant de perdre connaissance ou de mourir du fait de la saignée ».

L’ancienne réglementation canadienne prévoyait que « quiconque frappe un phoque à l’aide d’un gourdin ou d’un hakapik doit le frapper sur le front jusqu’à ce que le crâne soit écrasé et vérifier manuellement que tel est le cas ou le soumettre à un test de réflexe de clignement de l’œil pour confirmer qu’il est mort avant de passer à l’abattage d’un autre phoque ». La nouvelle réglementation n’apporte rien de plus si ce n’est l’interdiction d’écorcher un phoque avant « qu’au moins une minute ne se soit écoulée après lui avoir tranché, afin de le saigner, les deux artères axillaires situées sous les nageoires avant »…

Sur le papier, les autorités canadiennes peuvent écrire ce qu’elles veulent mais sur le terrain il est impossible de contrôler ce massacre qui n’a qu’un objectif : tuer un maximum de phoques en un minimum de temps.

Il y a urgence car lorsque Brigitte Bardot s’est engagée, en 1976, dans la défense des phoques, le Canada s’était fixé un quota d’abattage de 130 000 animaux… Le quota présenté pour l’année 2009 atteint les 338 200 phoques ! Or l’Europe est le premier débouché de la chasse commerciale canadienne avec plus de 60% de parts de marché (source Le Monde).

 

L’Europe ne sera plus complice du massacre !

D'après les informations en notre possession, l'Union Européenne s'apprète à interdire les importations des produits issus de la chasse aux phoques. Plus encore, l'intercition porte également sur le commerce au sein de l’UE, le transit et l’exportation de ces produits dérivés. Cette interdiction est totale et sans aucune dérogation.

Cette première étape devra cependant être confirmée par l'ensemble du Parlement, fin avril, ainsi que par les pays européens.
Le texte prévoit une exemption pour les Inuits, à condition que les produits vendus soient dérivés de la chasse traditionnelle, et répondent à « des besoins substantiels, traditionnels, rituels et éducatifs ».

La Fondation Brigitte Bardot, membre d’Eurogroup for Animals, et l’association IFAW sont intervenus auprès des instances européennes pour réclamer une définition stricte de l’exemption Inuit qui doit se limiter à une chasse « de subsistance » et ne peut être assimilée à une chasse commerciale. Nous avons proposé plusieurs amendements qui tentent de limiter la portée de l’exemption « à l’utilisation coutumière et traditionnelle, par les communautés Inuits, de produits dérivés du phoque pour leur consommation personnelle ou familiale directe ».

Enfin, le règlement européen proposé ne vise pas uniquement le Canada mais le commerce des produits dérivés des phoques et otaries abattus dans le monde. Cela représente environ 900 000 animaux ; le Canada, le Groenland et la Namibie représentant à eux trois près de 60 % du total…

Coup de théâtre : la France milite désormais pour une interdiction totale !
Alors que nous déplorions jusqu’alors la position de la France et après nos nombreuses interventions auprès de lui, le ministre de l’Ecologie a décroché son téléphone pour nous informer, le 23 mars dernier, que la France changeait de position et qu’elle militait désormais pour une interdiction totale du commerce. L’Elysée nous l’a confirmé dans la soirée et le 30 mars nous avons reçu une lettre de M. Sarkozy en personne.
Lire la lettre du Président adressée à Brigitte Bardot>>

Bonne nouvelle donc puisque ce changement de position est décisif et devrait inciter d’autres pays à faire de même et ainsi faire basculer le vote…

La Russie contre la chasse aux phoques…
La Russie a interdit la chasse aux phoques âgés de moins d'un an. Le ministère avait déjà interdit la chasse aux bébés phoques de moins d'un mois en février sur demande du Premier ministre Vladimir Poutine.
"La chasse sanguinaire est désormais interdite dans notre pays comme dans la plupart des pays développés, c'est une mesure importante pour préserver la biodiversité en Russie", a souligne le ministre des Ressources naturelles Iouri Troutnev.

…et même le Canada !
Le sénateur libéral de l’Ontario, Mac Harb, a déposé mardi 3 mars un projet de loi prônant l’interdiction de la chasse aux phoques au Canada. M. Harb espère ainsi convaincre ses collègues de mettre fin à la chasse commerciale qui, selon lui, nuit considérablement à la réputation internationale du Canada et n’est plus rentable pour les chasseurs.
Dans un communiqué, le sénateur ajoute : « Vu le déclin du marché des produits du phoque et l’opposition internationale très vive à cette activité, il est temps que le Canada reconnaisse qu’il n’est plus possible de ranimer cette industrie moribonde ».
Il est intéressant de constater que l’opposition n’est pas seulement hors des frontières canadiennes. Rappelons qu’une majorité de Canadiens souhaitent que cette chasse chasse prenne fin.

Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40189

Publié dans le web en parle

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Emission de Guillaume Durand "l'objet du scandale"???

Publié le par Ricard Bruno

Je vous invite à lire très attentivement le courrier ci dessous.
Bruno Ricard


Chers amis de combat,
 
vous savez sans doute déjà que France 2 a enregistré hier soir un débat sur la tauromachie dans le cadre de l'émission "l'objet du scandale" de Guillaume Durand. Cette émission sera diffusée le dimanche 5 avril à 16h10 sur France 2. En l'occurence, "l'objet du scandale" c'est plutôt l'absence totale d'éthique de la part de Guillaume Durand... Ce dernier a d'abord invité Christian Laborde pour défendre le point de vue des abolitionnistes ce qui était une excellente nouvelle. Christian a accepté l'invitation et a ensuite été déprogrammé à la demande des pro-torture. QUELLE HONTE!!! On comprend mieux la situation quand nos amis présents hier soir sur le plateau d'enregistrement ont pu constater le degré d'intimité de Guillaume Durand avec le monde de la mafia tauromachique : tutoiement et bises de rigueur. Et on assiste alors sur une chaîne du service public à une pratique bien étonnante : le monde des tortionnaires des arènes récuse les interlocuteurs dont ils ne veulent pas... Avec la bénédiction du responsable de l'émission!
 
Christian Laborde, auteur d'un pamphlet qui dénonce les pratiques de cette petite mafia très organisée et très bien relayée a tout notre soutien. Son livre sortira le 9 avril en librairie : "Corrida Basta!" A ne pas manquer!
 
Mais je laisse le soin à Luce Lapin, journaliste à Charlie Hebdo et porte-parole nationale du CRAC Europe, de vous présenter cette étonnante soirée d'hier!
 
MERCI A TOUTES ET A TOUS DE REDIFFUSER CE MESSAGE AU MAXIMUM. Dès la diffusion de l'émission dimanche après-midi, en fonction du résultat du montage, nous prévoyons une action que nous souhaitons la plus large possible! Nous vous tiendrons bien entendu informés.
 
Bien à vous
 
Jean-Pierre Garrigues
Vice-Président du CRAC Europe
 
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Bonjour à tous,

 

L'enregistrement de « L'objet du scandale », présenté par Guillaume Durand et dont le thème était la tauromachie, a eu lieu le 31 mars dans les locaux de France 2 (Paris XVe). Notre amie Élisabeth Hardouin-Fugier, historienne de l'art et auteure, entre autres œuvres, de L'Histoire de la corrida en Europe du xviiie au xxie siècle (éditions Connaissances et Savoirs), faisait partie, avec Laurent Baffie, Marie-Claude Bomsel, vétérinaire, Francis Lalanne et Bernard Maris, mon confrère économiste « Oncle Bernard » de Charlie Hebdo, des cinq invités défendant notre cause. Ils étaient face à Simon Casas, directeur des arènes de Nîmes, Marie Sara, ex-torera à cheval aujourd'hui éleveuse de taureaux « de combat », comme elle dit, Philippe Caubère, théâtral théâtreux, André Viard, ex-torero, qui se glorifie de peindre avec le sang des taureaux, et le philosophe Francis Wolff, auteur de Philosophie de la corrida. Sans oublier le jeune torero Julien Lescarret et sa démonstration pathétique, avec Jérôme Bonaldi, non moins désolant, dans le rôle du taureau.

De notre côté, un petit bonus inattendu en fin d'émission : Pierre Sterckx, professeur et critique d'art.

J'étais dans le public.

 

Certains anticorrida ont auparavant fait l'objet d'une censure. Christian Laborde, auteur de Corrida basta!, à paraître aux éditions Robert Laffont le 9 avril, dont la venue était programmée (il avait été invité officiellement !), fut ensuite récusé par… André Viard, qui s'est également permis de refuser la présence de Claire Starozinski, fondatrice de L'Alliance Anticorrida, en menaçant les organisateurs de ne pas participer à l’émission, et cela valait également pour ses amis, si les invités ne lui convenaient pas. Même traitement pour Jean-Pierre Garrigues, vice-président et trésorier du CRAC Europe, qui souhaitait témoigner en tant qu'enseignant du prosélytisme des aficionados il y a quelque temps à l'intérieur même de son établissement : le prof a écopé d'un 0 sur 20. Curieux plateau, fortement constitué par ceux-là mêmes qui prônent et pratiquent la torture tauromachique, avec la complicité totale de Guillaume Durand. Élisabeth Hardouin-Fugier et moi, on était bien pessimistes. La question de boycotter l'émission s'était bien évidemment posée. Mais laisser les aficionados occuper le terrain, sans même faire entendre notre voix, celle des taureaux et des chevaux, qui n'ont que la nôtre pour dénoncer leur souffrance, ne nous a pas paru à la hauteur de notre engagement dans ce combat. Pas question de « se dégonfler ». Fi des critiques, passées ou à venir, on y est allées. Et on a drôlement bien fait. Car ce plateau qu'on redoutait s'est révélé des plus efficaces, sans concession aucune envers les représentants de cette barbarie indigne de notre xxie siècle.

Des manifestants de la FLAC (Fédération des luttes pour l’abolition des corridas) ont à juste titre protesté contre cette censure devant France Télévisions et ont hué à leur arrivée Caubère, Casas et Marie Sara, qui nous a dit, dans les coulisses, s’être sentie agressée. Mais moins que les quelque 1 000 taureaux qu'elle a annoncé avoir massacrés, tellement moins…

 

L'émission sera diffusée sur France 2 dimanche 5 avril à 16 h 10. D'ici là, des interventions auront été coupées au montage. On verra ce qu'il en restera. Et on agira en conséquence, dans le cadre d’une action que nous vous proposerons.

Merci à vous d'y participer avec nous.

 

En primeur, quelques phrases que j'ai relevées : 

 

« J'ai été chasseur, pêcheur, maintenant, je suis torero. J'aime les animaux » (Julien Lescarret).

« Le taureau en mourant nous signifie que nous sommes mortels. On est dans un phénomène de transfert au point de vue analytique » (Simon Casas, dans un transfert de philosophie de bas étage).

« Grâce aux bêta-endorphines, quand il y a blessure, la douleur est annihilée à l'instant » (André Viard). « C'est faux, cette étude n'est pas validée scientifiquement » (Marie-Claude Bomsel).

« J’aime mes bêtes » (Marie Sara, parlant des taureaux de son élevage).

« Je ne crois pas qu'on a besoin de la mort pour aimer la vie, et je ne crois pas que la corrida rendra le monde meilleur. C’est pas beau de tuer, c’est dégueulasse de tuer » (Francis Lalanne).

« On a le droit de tuer un animal pour la beauté du geste » (Philippe Caubère).

« La corrida, c'est l'alliance du supplice et de la mise à mort. Cette bête ne peut pas répondre, elle peut juste réagir. Ce n'est pas de l'art » (Pierre Sterckx).

« Je vais arrêter l’émission ! » (Guillaume Durand, à trois reprises, qui n’en peut apparemment plus… ou du moins fait semblant).

 

Ah, je voulais vous dire ! Je n'ai pas de sang sur les mains. J'ai refusé, dans les coulisses, de serrer celle de Simon Casas, accompagné de Marie Sara, qu'il me tendait. Mais je reconnais m'être présentée : « Luce Lapin, Charlie Hebdo, porte-parole nationale du CRAC Europe, Comité radicalement anticorrida. »

 

Bien chaleureusement à tous,

Luce Lapin

 

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Les oeufs : Lesquels acheter ?

Publié le par Ricard Bruno

Je vous conseil de regarder ce petit spot remarquable fait par la "PMAF" (protection mondiale des animaux de ferme).

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