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Neko le chat martyr du TGV

Publié le par Ricard Bruno

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COLLIERS DE DRESSAGE : L’INTERDICTION VOTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE !

Publié le par Ricard Bruno

COLLIERS DE DRESSAGE : L’INTERDICTION VOTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE !

ier, lundi 16 janvier 2023, les députés ont voté à la quasi-unanimité pour l’interdiction de l’utilisation et de la cession (vente et don) des colliers de dressage étrangleurs, électriques et à pointes, dont les séquelles physiques et les conséquences traumatiques augmentent le risque de dangerosité et mènent à de nombreux cas d’abandons et d’euthanasies. Une première étape dont la FBB se réjouit et qui démontre une véritable prise de conscience concernant les méthodes d’éducation canine coercitives.

Cette proposition de loi est le fruit d’un travail rigoureux de la députée Corinne Vignon, à l’initiative et rapporteure du texte, en collaboration avec la Fondation Brigitte Bardot, pour mettre un terme à la maltraitance banalisée par l’éducation violente des animaux. 

En effet, en septembre dernier, la FBB avait lancé une campagne pour sensibiliser le public et demander l’interdiction formelle de ces colliers de torture en France, suite à l’annonce du groupe Agrobiothers, leader sur le marché des accessoires et produits d’hygiène pour animaux de compagnie, de sa décision de ne plus commercialiser de colliers étrangleurs et électriques pour chiens.

Dans l’hémicycle, tous les groupes politiques se sont montrés favorables à l’initiative de la Députée Renaissance et ont reconnu la nécessité de légiférer pour interdire ces outils et lutter contre la maltraitance en matière d’éducation canine notamment. Une très belle étape donc franchie hier pour cette proposition de loi, mais qui nécessite désormais la confirmation par le vote du Sénat dans les prochains mois. La FBB restera mobilisée pour s’assurer que ce texte reçoive le même accueil de la part des sénateurs que des députés et que l’interdiction des colliers de torture soit adoptée sans délai, pour le bien des animaux !

POURQUOI INTERDIRE CES COLLIERS EN FRANCE ?

Cette interdiction constituerait une avancée éthique et sociétale attendue, aussi bien par les citoyens que par le monde de l’éducation canine. En effet, ces colliers dits « de dressage » continuent d’être commercialisés et utilisés en France, avec ou sans conseils de professionnels, malgré les dommages physiques qu’ils causent (Douleur, écrasement de la trachée, pression intracrânienne, exophtalmie et pression intraoculaire pouvant conduire à la cécité, aggravation de l’arthrose dégénérative, de l’instabilité cervicale, paralysie du nerf laryngé…) et la détresse psychique qu’ils provoquent (stress, inhibition, état phobique et anxieux, automutilation…), entraînant un risque accru d’agressivité vis-à-vis de l’humain et de l’environnement, et donc de morsure

De nombreuses d’études scientifiques dénoncent l’usage des colliers coercitifs et recommandent leur interdiction, s’accordant sur le fait que l’efficacité de ces outils n’est pas prouvée et que des méthodes d’éducation plus respectueuses du bien-être animal doivent être privilégiées. Les premières victimes sont les chiens dits « à problèmes » (de nature hyperactive ou hypersensible) sur lesquels l’utilisation de ces outils permet de franchir rapidement le cap dans la maltraitance animale et a des conséquences dramatiques, menant à de nombreux cas d’abandons ou d’euthanasies.

« La Fondation Brigitte Bardot est convaincue que les conditions sont aujourd’hui réunies pour prononcer l’interdiction formelle de ces colliers de dressage qui causent souffrance physique et psychique aux animaux. D’autres pays l’ont déjà fait, et tous les corps de métiers concernés, des vétérinaires aux éducateurs canins en passant par les forces de l’ordre, s’accordent pour dire qu’ils peuvent être remplacés par des méthodes d’éducation plus respectueuses du bien-être animal. Les cartes sont désormais entre les mains des sénateurs mais nous ne doutons pas qu’ils sauront entendre l’attente sociétale et le soutien des premiers concernés ! » précise Lorène Jacquet, responsable Campagnes et plaidoyer à la Fondation Brigitte Bardot.

Considérée comme de la maltraitance envers les animaux, l’utilisation de ces colliers est déjà interdite ou strictement réglementée au Danemark, en Australie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Slovénie, en Angleterre, en Finlande, en Suède, en Écosse et dans certaines provinces canadiennes (Québec, ville de Toronto…).

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Landes : attaquée par les chasseurs pour diffamation, la fondation Brigitte Bardot relaxée

Publié le par Ricard Bruno

Le tribunal judiciaire de Mont-de-Marsan a rendu sa décision ce mardi 17 janvier. La fondation Brigitte Bardot est relaxée des charges de diffamation, suite à la plainte déposée par la fédération de chasse des Landes en avril 2021.

La fondation Brigitte Bardot avait diffusé sa campagne partout en France

La fondation Brigitte Bardot avait diffusé sa campagne partout en France

Cette décision était très attendue. La fondation Brigitte Bardot est finalement relaxée, a annoncé ce mardi 17 janvier le tribunal judiciaire de Mont-de-Marsan. La fédération de chasse des Landes avait porté plainte pour diffamation, en avril 2021, suite à une campagne d'affichage choc de l'organisation de protection des animaux. Sur ces immenses affiches, on pouvait lire ce message : "Chasseurs, sauvez des vies, restez chez vous." La société d'affichage Clear Chanel, poursuivie également par la fédération des chasseurs, est de la même manière relaxée.

 

Les chasseurs condamnés à verser des dommages et intérêts

Non seulement la fédération des chasseurs des Landes est déboutée, mais elle devra par ailleurs payer 2000 euros de dommages et intérêts à la fondation Brigitte Bardot, et 2000 euros également à Clear Chanel, pour "abus de constitution de partie civile", juge le tribunal judiciaire de Mont-de-Marsan.

Pour la fédération de chasse, assimiler les chasseurs à des tueurs représentait un amalgame insupportable. "C'est notre rôle d'association militante d'être dans la provocation, c'est notre droit au nom de la liberté d'expression", avait de son côté soutenu l'avocat de l'association de protection des animaux lors du procès, en novembre 2022.

Le parquet n'avait pas fait de réquisitions. Le code pénal prévoit une peine maximum de 12 000 euros d'amende pour diffamation publique.

 

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Maltraitance animale : vers une interdiction des colliers étrangleurs et électriques en France ?

Publié le par Ricard Bruno

Maltraitance animale : vers une interdiction des colliers étrangleurs et électriques en France ?

La députée Renaissance Corinne Vignon a présenté une proposition de loi qui a pour ambition d’interdire certains accessoires pour animaux jugés dangereux. 

Corinne Vignon, députée Renaissance de Haute-Garonne a présenté une proposition de loi visant à interdire la maltraitance animale sur les animaux de compagnie par l’utilisation de colliers étrangleurs et électriques. 

Des séquelles physiques et des traumatismes 

Comme le rappelle la Fondation Brigitte Bardot, ces colliers peuvent provoquer des séquelles physiques aux chiens comme des brûlures, des lésions ou même des écrasements de la trachée. 

Outre ces séquelles physiques, les animaux peuvent aussi être traumatisés par l’utilisation des colliers étrangleurs et électriques. 

En France, la proposition de loi présentée à la commission des affaires économiques a été adoptée à la quasi unanimité. Le texte sera votée à l’Assemblée nationale le 16 janvier prochain. 

Sur Twitter, de nombreuses associations se sont félicités de ce vote en évoquant « un travail qui fait progresser la condition animale ». 

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Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, était l’invité de La Touche Animale cette semaine

Publié le par Ricard Bruno

Nouvelle année qui commence et nouvel épisode de La Touche Animale, diffusé en direct sur l’application Brut. et animé par Yoann Latouche. L’expert animalier qui s’est entretenu, à l’occasion de ce 16e rendez-vous, avec Christophe Marie, directeur adjoint et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

Illustration : "Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, était l’invité de La Touche Animale cette semaine"

Diffusé mardi soir, le nouveau numéro de La Touche Animale a donc été consacré à la Fondation Brigitte Bardot, qui mène depuis des décennies son noble combat pour la cause animale tant en France qu’ailleurs dans le monde. C’est Christophe Marie, présent au sein de la Fondation depuis plus de 30 ans et donc témoin privilégié de cette aventure, qui en a parlé à Yoann Latouche et aux internautes.

Si vous n’avez pas vu cet épisode en direct, vous pourrez regarder le replay que voici :

D’emblée, Christophe Marie a exprimé son souhait que l’année 2023 soit celle de la véritable relance de la question animale en France, regrettant le manque d’avancées constaté l’an écoulé et espérant que la Fondation comme les autres associations seront davantage écoutées par les politiques.

Les débuts de Christophe Marie et de la Fondation

Végétarien depuis l’adolescence, d’abord bénévole avant de devenir responsable, il a été aux premières loges pour assister à « l’évolution de la Fondation et de la perception de la condition animale » dans le pays, notamment de la part des décideurs et des médias.

Illustration de l'article : Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, était l’invité de La Touche Animale cette semaine

Christophe Marie a tenu à rappeler que bien longtemps avant d’avoir fondé son organisation, Brigitte Bardot défendait déjà les animaux, citant l’un de ses premiers grands combats qu’était l’étourdissement des bêtes avant leur abattage. Après avoir quitté le cinéma, l’artiste militante souhaitait « structurer son action » et lui conférer une tout autre envergure. C’est ainsi qu’est née la Fondation Brigitte Bardot, façonnée à l’image de sa créatrice avec des prises de position « punchy » et des initiatives fortes et concrètes.

La Fondation Brigitte Bardot, ce sont aujourd’hui 4 refuges et environ 150 personnes qui se battent au quotidien pour améliorer la condition animale. Outre le site historique de La Mare Auzou à Mesnil-en-Ouche (27), Christophe Marie cite aussi la structure de Bazoches-sur-Guyonne (78) et les refuges dont la Fondation est partenaire et qu’elle soutient de différentes manières.

Défendre tous les animaux sans exception et partout dans le monde

Son action concerne tous les animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques. Pour les animaux de ferme, l’objectif, rappelle le porte-parole de la Fondation, est de faire en sorte qu’ils ne retournent pas dans le circuit de la consommation. Ils sont donc gardés à vie dans ses établissements. La démarche n’est pas la même s’agissant des chiens, chats et autres espèces de compagnie, le but étant de leur trouver des familles aimantes.

Il souligne, par ailleurs, l’importance de la présence de la Fondation Brigitte Bardot à l’échelle internationale, puisqu’elle intervient dans une soixantaine de pays à travers une variété de programmes : campagnes de stérilisation en Inde, protection de primates sur le continent africain, obtention de l’interdiction des ours dansants en Bulgarie, etc.

Fondation Brigitte Bardot
lundi

#Stérilisation
🇮🇳 Inde : Depuis 2004, la Fondation aide les animaux à Bodh Gaya, dans l’état de Bihar, l’un des états les plus pauvres de l’Inde.
Depuis 2013, nous collaborons avec Kagyu Monlam pour des campagnes de stérilisations, traitements de milliers d’animaux de ferme et aussi sensibilisation dans les villages.
👉 Après trois années d’arrêt à cause de la crise Covid, c’est avec beaucoup de joie que nous voyons les activités vétérinaires et d’éducation reprendre.

Peut être une image de chien
Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’FORCLAZ’
Peut être une image de chien
Peut être une image de 2 personnes et chien
+3

Contribuer à faire évoluer les mentalités

L’un des plus grands défis auquel ses équipes font face est de faire en sorte que les mentalités évoluent vis-à-vis de l’animal. D’importantes victoires sont enregistrées sur ce plan, Christophe Marie citant l’exemple d’éleveurs qui rechignent de moins en moins à laisser tomber l’abattage systématique. Certains font même spontanément la démarche pour demander l’accompagnement de la Fondation Brigitte Bardot. Ce qui constitue une évolution considérable dans le rapport de ces personnes à l’animal.

Il la constate également au sein de la classe politique, principalement auprès de la nouvelle génération qui la constitue. Des élus qui, pour certains, sont issus de la société civile et sont donc plus sensibles à ces problématiques. Ce qui n’empêche pas d’autres responsables de rester fidèles aux lignes directrices plus traditionnalistes et se laisser influencer par les lobbies de la chasse et de l’élevage intensif notamment, estime Christophe Marie.

Pour ce dernier, les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie ne donnent pas l’impression d’avoir une réelle volonté de faire avancer la cause animale. En revanche, du côté des parlementaires, l’attitude est bien différente, avec, par exemple, les démarches menées pour aboutir à l’interdiction des colliers électriques pour chien.

Loi contre la maltraitance et interdiction de la chasse : des avancées, mais aussi des blocages

Interrogé sur la loi contre la maltraitance animale, Christophe Marie se montre plutôt optimiste, la qualifiant même de « grande révolution ». L’arrêt de l’élevage d’animaux pour la fourrure, celle de la vente de chiots et chatons en animalerie, la fin de l’exploitation des animaux de cirque ou encore des cétacés dans les delphinariums constituent, à ses yeux, de véritables pas en avant.

Le directeur adjoint de la Fondation Brigitte Bardot y relève néanmoins quelques limites, comme le manque de sévérité à l’égard des ventes d’animaux via les petites annonces, ainsi que dans les foires.

 

Autre grande bataille menée par la Fondation, celui contre la chasse est l’un des plus complexes, notamment en raison du poids qu’ont ses défenseurs auprès des politiques. C’est pourquoi Christophe Marie et ses collègues ont opté pour une démarche pragmatique, par étapes, jusqu’à l’obtention de l’interdiction totale de la chasse un jour. Il s’agit, dans un premier temps, de lutter contre des pratiques telles que la chasse en enclos, la chasse à courre, le déterrage et les lâchers de gibier.

Sans oublier l’action majeure ayant marqué la fin de l’année écoulée, qui est la plainte déposée par la Fondation Brigitte Bardot contre la foire chevaline de Maurs. Les images filmées lors de cet évènement sont particulièrement choquantes, dévoilant les maltraitances et les violences dont les équins sont victimes. Des agissements tendant à être banalisés par les acteurs du marché.

Comment peut-on aider la Fondation Brigitte Bardot dans son œuvre au profit des animaux ? C’est l’ultime question posée par Yoann Latouche à Christophe Marie, qui indique que l’on peut le faire en étant bénévole et en faisant un don, mais aussi en agissant chacun de son côté et à son échelle ; aider les petites structures locales, changer ses habitudes de consommation en se tournant moins vers les produits d’origine animale…

Pour en savoir plus sur la Fondation Brigitte Bardot, son histoire, sa mission et les possibilités d’en prendre part, rendez-vous sur son site et sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, Twitter et YouTube.

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"Des chats en train de mourir" : les animaux de L’Arche de Bouba saisis par la fourrière

Publié le par Ricard Bruno

Dans le viseur de la fondation Brigitte-Bardot, des chats malades, hébergés « sans soins » par le directeur du refuge.

Dans le viseur de la fondation Brigitte-Bardot, des chats malades, hébergés « sans soins » par le directeur du refuge.

« C’est une joggeuse qui m’a alertée. Elle a vu un chat convulser et d’autres dans des cages. Elle a sonné mais il n’y avait personne au refuge à ce moment-là. » Le refuge animal pointé du doigt par Bernadette Rohrer  ? L’Arche de Bouba, sur les hauteurs de la commune de Ranguevaux. L’enquêtrice pour la fondation Brigitte-Bardot connaît bien l’établissement tenu par Jean-Claude Toppeta pour y intervenir régulièrement suite à des signalements. Lundi 26 décembre, une dizaine de bénévoles militant pour la cause animale ont remis le couvert. La gendarmerie et la municipalité de Ranguevaux avaient également été prises à témoin.

 

Un arrêté pour saisir les animaux

« Nous savons que le gérant a récupéré environ 35 chats et chatons en mauvaise santé provenant d’une famille à Crusnes. Entre-temps, il y a une dizaine de jours, des associations et la Ville de Hayange ont récupéré des animaux malades. » À ce jour, une vingtaine de félins « dont beaucoup sont atteints de coryza, Fiv (sida), typhus » seraient toujours hébergés au refuge. Mais selon l’enquêtrice, ils ne bénéficient pas de soins pourtant « urgents ». La « délégation » présente sur site, le 26 décembre, a observé « des chats en train de mourir, en extérieur sous un préau, à quatre par cage. » Certains auraient succombé à la maladie.

« Nous venons de prendre un arrêté (ce mardi matin, NDLR) qui va nous permettre de saisir les animaux », a fait savoir André Deutsch, 1er adjoint à Ranguevaux, qui estime que le directeur du refuge « n’est pas à même de s’en occuper ». La fourrière de Moineville était, en effet, attendue dans le courant de l’après-midi.

Contacté par nos soins, Jean-Claude Toppeta n’a pas souhaité faire de commentaires.

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Brigitte Bardot confidentiel sur BFM TV le 22 12 2022

Publié le par Ricard Bruno

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"C'EST ABOMINABLE": BRIGITTE BARDOT DÉNONCE LA MALTRAITANCE DES CHEVAUX À LA FOIRE CHEVALINE DE MAURS

Publié le par Ricard Bruno

La fondation Brigitte Bardot dévoile une enquête sur la foire chevaline de Maurs, dans le Cantal, où les animaux sont battus et entassés dans des paddocks minuscules.
 

Des animaux frappés à coups de bâtons, soumis à un stress permanent et dans un état de santé précaire. La Fondation Brigitte Bardot diffuse une enquête révélant des faits de maltraitance animale et de nombreuses infractions à la réglementation sur la foire chevaline de Maurs, dans le Cantal.

Après avoir été vendus à la foire, ces animaux finissent le plus souvent à la boucherie. Les animaux n'ont pourtant pas tous été élevés pour leur viande. Mais face au coût de leur entretien et aux frais vétérinaires élevés, leurs propriétaires ont préféré les abandonner.

"Comment peut-on traiter des animaux comme ça?"

"Beaucoup de gens achètent un cheval sous forme d'impulsion, sauf qu'un cheval, ça vit trente ans. Et souvent, on ne sait pas quoi faire du cheval. Et il finit dans ces conditions", déplore Loïc Dombreval, ancien député Horizons des Alpes-Maritimes actif sur les questions de bien-être animal.

A la suite de cette enquête tournée en caméra cachée, la fondation Brigitte Bardot a porté plainte contre l’organisateur de la foire de Maurs.

"C’est abominable, c’est indigne, c’est scandaleux! Comment peut-on traiter des animaux comme ça? Des chevaux! On va porter plainte contre tout ce monde", dénonce Brigitte Bardot au micro de BFMTV.

Une lettre ouverte a également été envoyée au ministre de l’Agriculture pour lui demander que la consommation de viande de cheval, l'hippophagie, soit interdite en France.

Selon l'association L214, la consommation de viande chevaline en France "est estimée aujourd'hui à moins de 30.000 tonnes, soit moins de 0,5 kg par an et habitant."

"Emmanuel Macron n'a rien fait"

Dans une interview accordée au Parisien et publiée ce jeudi, l'ancienne actrice interpelle le président de la République. "En juillet 2018, j’en ai parlé à Emmanuel Macron. Il pensait qu’on ne mangeait plus de cheval depuis longtemps, mais il n’a rien fait pour autant. Certes, cette pratique semble s’éteindre mais il faut qu’elle s’éteigne complètement car il y a encore plus de 5000 chevaux qui sont abattus tous les ans pour être consommés", déplore Brigitte Bardot.

Elle déplore également les dérogations décidées par l'exécutif qui reviendraient à annuler l'interdiction du broyage des poussins mâles. "Voilà, c'est ça le gouvernement! Ils disent 'oui, oui', et après il y a toujours des dérogations, et on n'avance jamais. C'est épouvantable. Comment peut-on admettre des choses pareilles?"

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Brigitte Bardot dénonce la maltraitance de chevaux dans une foire du Cantal

Publié le par Ricard Bruno

La fondation Brigitte Bardot a dévoilé, ce jeudi 8 décembre, une enquête sur la foire chevaline de Maurs, dans le Cantal. Les animaux y sont battus et entassés dans des paddocks minuscules.

Brigitte Bardot en juin 2006

Brigitte Bardot en juin 2006

 

La Fondation Brigitte Bardot a diffusé, ce jeudi 8 décembre, une enquête révélant des faits de maltraitance animale et de nombreuses infractions à la réglementation sur la foire chevaline de Maurs, dans le Cantal.

Des images tournées en caméra cachée montrent des chevaux entassés dans des paddocks minuscules, qui se grimpent dessus, se piétinent, se tapent. Et reçoivent en retour de violents coups de bâton

Après avoir été vendus à la foire, ces chevaux finissent le plus souvent à la boucherie. Tous n’ont pourtant pas été élevés pour leur viande. Mais face au coût de leur entretien et aux frais vétérinaires élevés, leurs propriétaires ont préféré les abandonner.

« Abominable, indigne et scandaleux »

À la suite de cette enquête tournée en caméra cachée, la fondation Brigitte Bardot a porté plainte contre l’organisateur de la foire de Maurs. « C’est abominable, c’est indigne, c’est scandaleux ! Comment peut-on traiter des animaux comme ça ? Des chevaux ! On va porter plainte contre tout ce monde », a dénoncé Brigitte Bardot auprès de BFMTV.

Une lettre ouverte a également été envoyée au ministre de l’Agriculture pour lui demander que la consommation de viande de cheval, l’hippophagie, soit interdite en France.

Contacté par Le Parisien , le patron de la foire, Roger Condamine, dit « ne pas avoir vu d’animaux maltraités » lors de son organisation, mettant en avant la présence de vétérinaires, de « responsables » et de la direction des services vétérinaires.

L’actrice interpelle Emmanuel Macron

Dans une interview au Parisien, Brigitte Bardot interpelle également le président de la République. « En juillet 2018, j’en ai parlé à Emmanuel Macron. Il pensait qu’on ne mangeait plus de cheval depuis longtemps, mais il n’a rien fait pour autant !

 

Elle déplore également les dérogations décidées par l’exécutif qui reviendraient à annuler l’interdiction du broyage des poussins mâles. « Voilà, c’est ça le gouvernement ! Ils disent « oui, oui », et après il y a toujours des dérogations, et on n’avance jamais. C’est épouvantable. Comment peut-on admettre des choses pareilles ? »

En cinquante ans de combat contre les maltraitances animales, Brigitte Bardot n’estime avoir obtenu que des miettes : « Je n’ai pas de grandes satisfactions. L’arrêt du trafic de chevaux et de l’hippophagie en France serait une grande satisfaction. L’arrêt de la corrida aussi, l’arrêt des abattages rituels, idem. »

 

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