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LETTRE OUVERTE DE BRIGITTE BARDOT À DIDIER GUILLAUME SUR LA STÉRILISATION DES CHATS ERRANTS EN FRANCE

Publié le par Ricard Bruno

LETTRE OUVERTE DE BRIGITTE BARDOT À DIDIER GUILLAUME SUR LA STÉRILISATION DES CHATS ERRANTS EN FRANCE

LETTRE OUVERTE DE BRIGITTE BARDOT À DIDIER GUILLAUME SUR LA STÉRILISATION DES CHATS ERRANTS EN FRANCE

Dans cette lettre ouverte publiée le 22 mai 2020, notre Présidente, Brigitte Bardot, interpelle Didier Guillaume, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation concernant la stérilisation des chats errants !

Elle rebondit également, sur les propos scandaleux de Willy Schraen, visant à piéger les chats autour des habitations...

 

Monsieur le Ministre,

Le 29 avril 2019, je vous alertais d’un problème grave auquel nos organisations n’arrivent plus à faire face, celui de la prolifération des chats en métropole, des chiens et chats en Outre-mer.

Ma Fondation investit d’importants moyens financiers pour gérer, par la stérilisation, ces colonies suivies par des protecteurs dont le dévouement force l’admiration. 

Pendant que nous agissons concrètement, le Président de la fédération nationale des chasseurs suggère que les chats soient piégés. Par ses propos imbéciles, Willy Schraen reflète ce que sont les chasseurs qui, en plus de flinguer tout ce qui est dans la ligne de mire de leur fusil (y compris vététistes, jardiniers, promeneurs…), ne supportent pas la concurrence d’un animal. 

On connait la connivence entre les chasseurs, le gouvernement et la présidence. Nous sommes en profond désaccord mais dressons toutefois un même constat : il est urgent de réguler la population féline, non pas en posant des pièges mais en stérilisant les animaux comme cela est désormais imposé en Belgique. 

Il est de votre responsabilité de rendre obligatoire la stérilisation des chats sur l’ensemble du territoire comme l’ont fait la Wallonie depuis le 1er novembre 2017, Bruxelles depuis le 1er janvier 2018 et la Flandre depuis le 1er avril 2018. 

En Outre-mer il est tout aussi urgent d’élargir aux chiens cette stérilisation obligatoire car leur reproduction incontrôlée font d’eux des victimes, dans ces îles qui n’ont plus rien de paradisiaque mais sont un véritable enfer pour les animaux. 

Inutile de tergiverser pendant des années encore, réduire par la stérilisation le nombre d’animaux errants est une démarche responsable, de salubrité publique et de préservation de la biodiversité. 

Ma Fondation est volontaire mais ne peut agir seule. Il est de votre ressort de fixer un cadre légal, ne rien faire encourage les comportements coupables des Willy Schraen et consorts. 

Monsieur le Ministre la balle est dans votre camp, saisissez-là, elle n’est pas mortelle comme celles de Willy Schraen…

Brigitte Bardot
Présidente

LETTRE OUVERTE DE BRIGITTE BARDOT À DIDIER GUILLAUME SUR LA STÉRILISATION DES CHATS ERRANTS EN FRANCE
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MAUVAISE NOUVELLE POUR LES ASSOCIATIONS DE PROTECTION ANIMALE : MARINELAND VIENT D’ANNONCER LA NAISSANCE D’UN DELPHINEAU…

Publié le par Ricard Bruno

MAUVAISE NOUVELLE POUR LES ASSOCIATIONS DE PROTECTION ANIMALE : MARINELAND VIENT D’ANNONCER LA NAISSANCE D’UN DELPHINEAU…
Le Delphinarium Marineland à Antibes vient d’annoncer la naissance d’un delphineau. C’est une mauvaise nouvelle pour les associations de protection animale qui, depuis plusieurs années, luttent contre la détention de ces animaux à des fins de spectacle.

 

UN NOUVEAU PRISONNIER EST NÉ...

La naissance de ce nouveau prisonnier ne doit pas nous faire oublier que l’on compte de nombreux décès dans ces prisons aquatiques ! Il y a 3 mois, Lotty, un dauphin de la même espèce est morte au Marineland. 

En 2017, Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement, avait signé un arrêté interdisant la reproduction des orques et des dauphins en captivité en France. 

Malheureusement à peine un an après les parcs aquatiques avaient obtenus l’annulation de cet arrêté. 

Nous attendons depuis trop longtemps du ministère que des mesures soient prises afin de faire cesser cette torture inutile de ces animaux si intelligents.

Madame le Ministre, il est temps d’agir avant que de nouvelles naissances viennent augmenter le nombre de victimes !

En attendant nous ne le répéterons jamais assez, la seule manière de faire comprendre à ces delphinariums qu’ils n’ont plus de raison d’être, est de ne plus s’y rendre.

MAUVAISE NOUVELLE POUR LES ASSOCIATIONS DE PROTECTION ANIMALE : MARINELAND VIENT D’ANNONCER LA NAISSANCE D’UN DELPHINEAU…
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Viandes importées du Mexique durant le confinement: B.B. "flingue" un ministre!

Publié le par Ricard Bruno

B.B. s'en prend aux importations de viandes du pays où elle tourna jadis Viva Maria! avec Jeanne Moreau. Photo DR

B.B. s'en prend aux importations de viandes du pays où elle tourna jadis Viva Maria! avec Jeanne Moreau. Photo DR

Une nouvelle fois, Brigitte Bardot interpelle le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume.

"Alors que les Français étaient confinés, affolés d’être touchés par cette pandémie qui fait tant de victimes et plonge nombreux citoyens, commerçants et petites entreprises dans la faillite, nous découvrons avec dégoût les arrangements passés en douce, entre l’Union européenne et le Mexique, pour importer 20.000 tonnes de viande bovine à droits de douane réduits".

RISQUES SANITAIRES

 

Et B.B., loin de travailler du sombrero, de poursuivre de plus belle.

"L'importation de cette viande bovine mexicaine dont l'empreinte carbone est démentielle et qui, jusqu’à présent, ne répondait pas aux normes sanitaires européennes est un véritable scandale, un poison ! (...) La France ne devrait pas se plier au bon vouloir de la Commission européenne", flingue pour finir la pensionnaire de la Madrague qui en 1965, s'illustra dans le western échevelé, "Viva Maria!" tourné au... Mexique!

"Elle a tout à fait raison, opine Jean-Daniel Tavé président de L'union des artisans bouchers charcutiers du Var. Nous en avons assez de ces marchandises importées et pas toujours fiables, négociées au nom d’échanges commerciaux avec la France, alors que nos bouchers ont tout ce qu’il faut avec 98% de races à viande française. Idem pour les fruits et légumes venus de pays qui n’ont pas les mêmes normes que nous en matière de pesticides", défend le représentant départemental.

À L’AIDE DES MARINS PÊCHEURS

Moins critiquables, les mesures annoncées par le gouvernement ce mardi après-midi afin de mieux protéger les marins pêcheurs.

"Des dispositions spécifiques sont prises pour le calcul de leur indemnité d’activité partielle, tenant compte des particularités du mode de rémunération de la profession. Ceci pour protéger les marins pêcheurs au même titre que les autres salariés" est-il indiqué.

Source de l'article : Cliquez ICI

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rucellose : la préfecture envisage l'abattage de 20 bouquetins dans le massif du Bargy en Haute-Savoie

Publié le par Ricard Bruno

Il y en a dans ce pays des gens qui ne pense qu'à abattre les animaux, l'être humain décidément a ça d'ancrer en lui ! ce n'est pas possible de laisser faire, mais qu'on foute leur foutent la paix, alors que des solutions existent ! j'apporte mon soutien à 100% à Brigitte Bardot et à sa fondation
Bruno Ricard 

rucellose : la préfecture envisage l'abattage de 20 bouquetins dans le massif du Bargy en Haute-Savoie

Pour ralentir la progression de la brucellose dans le massif du Bargy, la préfecture de Haute-Savoie demande un nouvel abattage de 20 bouquetins durant l'année 2020. Les éleveurs applaudissent alors que les associations de protection de la nature s'insurgent contre une telle décision. 

Depuis 2012, les bouquetins du massif du Bargy sont dans le collimateur de la préfecture de Haute-Savoie. 482 spécimens ont déjà été abattus dans le massif du Bargy, afin de lutter contre le risque de transmission de la brucellose aux troupeaux d'ovins et bovins qui pâturent en alpage. Cette année-là, un foyer d’infection avait été identifié dans un élevage bovin laitier de la commune du Grand-Bornand (74) et sur deux enfants qui avaient consommé du fromage frais au lait cru issu du même élevage. 

"Bouquetins contre reblochon" au tribunal administratif : la décision mise en délibéré  Depuis, les grands cornus "ont chaud à l'arrière-train", et l'année 2020 ne va pas leur sourire. Le préfet de Haute-Savoie va signer un projet d'arrêté autorisant, sur la zone cœur du massif du Bargy (Petit Bargy, Grand Bargy, Jallouvre-Peyre), la capture et l’euthanasie de bouquetins séropositifs en vue de la constitution d’un noyau sain.  

20 bouquetins qui n'ont jamais été testés, ni marqués (localisés par balise) seront "prélevés" cette année, afin de ralentir l'activité du foyer de la maladie, en limitant la contamination de jeunes femelles au moment de la mise bas ou des avortements. Une cinquantaine de spécimens (marqués ou pas) seront également capturés sur le massif, pour être testés sérologiquement et euthanasiés en cas de résultat positif.

rucellose : la préfecture envisage l'abattage de 20 bouquetins dans le massif du Bargy en Haute-Savoie

Ce scénario, qui pourrait se reproduire jusqu'en 2022, condamnerait à terme 60 bouquetins (sains ou contaminés) tirés au hasard, et permettrait la capture de 150 bêtes au total, qui seraient abattues ou relâchées selon le résultat des tests. En attendant la mise en œuvre de cette chasse au bouquetin annoncée, la préfecture a mis en ligne une consultation publique qui est ouverte jusqu’au 20 mai sur le site internet de la préfecture.

Les premiers à se précipiter sur cette consultation seront bien-entendu les associations de protection des animaux qui voient d'un mauvais œil cet abattage aveugle qui pourrait condamner des animaux sains. En tête de liste, l'association qui met en avant ses principaux arguments : 

Le caractère préventif d’une telle mesure qui n’a pas fait ses preuves et qui "désorganise la hiérarchie sociale dans les hardes et contribue à la contamination de davantage d’individus, comme cela a été constaté à la suite des abattages massifs de 2013 et 2015." Les éleveurs, qui ne jouent pas le jeu en ne plaçant pas leurs troupeaux dans des parcs, et le refus des autorités d'entendre l'avis négatif du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) à ces tirs discriminatifs, une attitude qui "laisserait penser que l’Etat privilégie les intérêts de l’industrie agro-alimentaire par rapport aux expertises scientifiques et à la préservation de la faune sauvage." 
 

Brigitte Bardot demande la grâce présidentielle à François Hollande concernant les bouquetins du Bargy 

Reste, à terme, la vaccination, qui serait la solution idéale pour espérer éradiquer la maladie. Des essais sont en cours, mais ils rencontrent de nombreux problèmes. Selon un communiqué émanant de l'Office Français de la Biodiversité, qui relate un test de vaccin lancé en 2017, rien n'est encore très concluant. "Pour des raisons d’éthique et de biosécurité, il n’a toutefois pas été possible ni de tester l’efficacité du vaccin contre la brucellose chez le bouquetin ni d’évaluer son innocuité chez les femelles gestantes, pour lesquelles on peut craindre qu’il déclenche des avortements (comme c’est déjà le cas vis-à-vis des espèces domestiques)." Faute de mieux et de vaccin efficace, les "prélèvements" de bouquetins ont encore de beaux jours devant eux. 

Alors à quand le vaccin ? Décidément...

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SAUVETAGE DANS LA DRÔME : LA FBB PREND EN CHARGE 6 ÉQUIDÉS EN ÉTAT DE SOUFFRANCE

Publié le par Ricard Bruno

SAUVETAGE DANS LA DRÔME : LA FBB PREND EN CHARGE 6 ÉQUIDÉS EN ÉTAT DE SOUFFRANCE
Le 29 avril 2020, à la demande des services vétérinaires de la Drôme, la Fondation a pris en charge 3 ânes et 3 poneys enchaînés dans la boue et nourris de manière aléatoire.
SAUVETAGE DANS LA DRÔME : LA FBB PREND EN CHARGE 6 ÉQUIDÉS EN ÉTAT DE SOUFFRANCE

LES ÉQUIDÉS ENCHAÎNÉS VIVAIENT DANS LA BOUE

Sur ce terrain insalubre, un grand nombre d’animaux étaient détenus dans des conditions incompatibles avec leurs besoins,  manquaient de nourriture et d’eau potable, n’étaient pas identifiés et ne bénéficiaient d’aucun suivi vétérinaire.

C’est en présence de la DDPP et de la Gendarmerie de la Drôme que la Fondation Brigitte Bardot a pris en charge 6 équidés – 3 ânes et 3 poneys – enchaînés en permanence dans la boue.

Ces malheureux animaux ont été soignés par un vétérinaire, puis ils ont rejoint l’Arche de BB pour y vivre enfin une vie paisible aux bons soins de nos animaliers.

SAUVETAGE DANS LA DRÔME : LA FBB PREND EN CHARGE 6 ÉQUIDÉS EN ÉTAT DE SOUFFRANCE

UN SAUVETAGE MULTI-ASSOCIATIONS

Aux côtés de la Fondation, l’OABA (Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoir) a pris en charge une trentaine de chèvres et moutons, 3 cochons nains vietnamiens et des oiseaux de basse-cour vivant dans les mêmes conditions indignes.

Le refuge des Bérauds a quant à lui recueilli 9 chiens qui étaient constamment à l’attache.

Pour faire condamner ces actes de maltraitance innommables, une action en justice est en cours contre le propriétaire des animaux.


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SOUFFRANCE MUETTE

Publié le par Ricard Bruno

SOUFFRANCE MUETTE

SOUFFRANCE MUETTE

" Ils ne défileront pas dans la rue…
Ils n’écriront pas une pétition sur internet…
Ils ne signaleront pas leur mécontentement dans les urnes…
Ils ne formeront pas un parti politique…
Ils ne se grouperont pas pour prendre le pouvoir à des mains corrompues…
Ils ne constitueront pas un lobby pour faire voter des lois…
Ils gémiront peut-être mais on les fera taire immédiatement en les assassinant…
Qui ?
Les animaux.
Leur souffrance demeure muette : c’est à nous de leur donner la voix.
Ils ne réclament pas leurs droits : c’est à nous de les imposer.
Le silence de leur peine m’est intolérable.
La violence se montrant toujours plus rapide que la justice, il a fallu des siècles pour faire respecter le droit des femmes et des enfants : faudra-t-il des millénaires pour faire respecter ceux des animaux ?
L’histoire du lion Cecil, tué au Zimbabwe par un dentiste américain pour se faire plaisir alors que l’espèce menace de disparaître – moins 40 % en vingt ans - me révolte. Je me contenterai de n’évoquer que ce seul cas car, si je me lançais, l’énumération des ignominies occuperait des milliers de pages, me donnerait la nausée et m’ôterait la force d’essayer d’aimer encore les hommes.
Parlons en, signons des manifestes, rendons contagieuse la prise de conscience, défendons nos frères vivants qui ont un bâillon sur la bouche.
Ils ne défileront pas dans la rue…
Ils n’écriront pas une pétition sur internet…
Ils ne signaleront pas leur mécontentement dans les urnes…
Ils ne formeront pas un parti politique…
Ils ne se grouperont pas pour prendre le pouvoir à des mains corrompues…
Ils ne constitueront pas un lobby pour faire voter des lois…
Ils gémiront peut-être mais on les fera taire immédiatement en les assassinant…
Ils sont muets et ce n’est que dans leurs yeux tournés vers nous que l’on peut percevoir leur cri. "
Eric Emmanuel Schmitt.

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VIDÉO DE CHIENS ENTERRÉS VIVANTS AU MAROC : LA FBB EST SCANDALISÉE ET DEMANDE AU GOUVERNEMENT D’INTERDIRE CES TUERIES !

Publié le par Ricard Bruno

VIDÉO DE CHIENS ENTERRÉS VIVANTS AU MAROC : LA FBB EST SCANDALISÉE ET DEMANDE AU GOUVERNEMENT D’INTERDIRE CES TUERIES !

Sur les réseaux sociaux, une vidéo horrible montrant des chiens enterrés vivants au Maroc suscite une indignation internationale. La Fondation Brigitte Bardot demande au gouvernement marocain l'interdiction immédiate de ces tueries !

UNE VIDÉO CHOQUANTE, DES ACTES INACCEPTABLES

Madame Brigitte Bardot et sa fondation sont scandalisées par les tueries et les vidéos envoyées du Maroc, et en particulier des chiots enterrés vivants à Boumalne Dades dans la province de Tinghir.

Cette brutalité, ce manque d’éthique et de compassion vont rester gravés dans la mémoire des gens au Maroc et à l’international. Les réseaux sociaux sont remplis par ces tueries abominables et cela va gravement nuire à l’image du pays. 

Suite à la lettre de Brigitte Bardot au Roi du Maroc, le ministre de l’Intérieur s’était engagé à adopter une méthode efficace et éthique pour la gestion des chiens et chats, la seule par ailleurs valable qui consiste à stériliser, vacciner et identifier.

La Fondation Brigitte Bardot est venue de nouveau en novembre 2019 pour rencontrer les autorités à Rabat et Tanger, et les efforts et la collaboration entrepris semblent aujourd’hui compromis.

Dans un moment de crise internationale où on a besoin de solidarité et de compassion avec les plus faibles, et en l’occurrence avec les animaux des rues qui sont les victimes de notre irresponsabilité, on voit ces tueries ! La FBB est complètement scandalisée et révoltée par ce manque d’engagement et demande de poursuivre les personnes qui étaient présentes dans la vidéo à Boumaine Dades, ainsi que les commanditaires,  et attend une réponse urgente du gouvernement notifiant l’arrêt des tueries.

PÉTITION : SIGNER ICI

 


 


 

 

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“La ferme de la désolation” à Eaunes, des associations de défense des animaux vent debout contre un éleveur de porc

Publié le par Ricard Bruno

Une horreur de plus commise à l'encontre des animaux, une ferme de l'horreur, une fois de plus les associations de protections animales interviennent en urgence, là on tombe dans l'horreur...
Bruno Ricard 

Maltraitance animale : l'élevage porcin à Eaunes / © Association "agir pour les animaux"

Maltraitance animale : l'élevage porcin à Eaunes / © Association "agir pour les animaux"

"Tous les porcs sont atteints de gale, il y a un risque sanitaire réel". Des associations de défense des animaux ont porté plainte pour maltraitance animale contre un éleveur porcin à Eaunes, près de Toulouse. Révoltées, elles réclament la saisie de l'élevage par les services de l'Etat.
 

Betty Loizeau, responsable de l’association "Agir pour les animaux" est la première à avoir déposé plainte contre un éleveur de porc dont la ferme est située sur la commune d’Eaunes près de Toulouse.
C’est une "vision d’horreur" qu’elle nous décrit : "j’ai trouvé une cinquantaine de cochons et sept chiens vivant dans des conditions sanitaires extrêmement alarmantes."
Les photographies et le constat sanitaire établi par une vétérinaire sont accablants.
La fondation Brigitte Bardot s’est constituée partie civile dans ce dossier. "Tout accable cet éleveur et le risque sanitaire est réel", car selon l'association ces animaux seraient destinés à la consommation humaine. Les associations demandent aujourd’hui la saisie de l’élevage, l’enquête est toujours en cours. 


"Des cadavres de cochons, des animaux malades qui se mangent entre eux"

C’est un voisin de l'éleveur qui a alerté Betty Loizeau, responsable de l’association "Agir pour les animaux". Le 8 avril dernier, elle  se rend sur le site et découvre avec effroi des animaux vivant dans des conditions sanitaires désastreuses.

"ni eau, ni nourriture, l’hygiène est déplorable, la majorité des animaux sont sous-alimentés, présentant des traces de maladie. "

Pour Betty Loizeau  les conditions de détention de ces animaux ne semblent pas être respectées. Dès le lendemain, le 9 avril, elle décide par le biais de l’association de déposer une plainte pour "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif".
Suite à cette plainte, le 10 avril, dans le cadre d’une enquête préliminaire le substitut du procureur de la République dresse un procès-verbal de réquisition concernant l’élevage situé à Eaunes en Haute Garonne.
Ce procès verbal précise que "les animaux, cochons et chiens appartenant à l'éleveur seront pris en charge par l’association et que cette dernière en assurera les soins et le gardiennage".

La responsable de l’association récupère au refuge une petite partie seulement des animaux : les chiens et 5 cochons dans "un état catastrophique" :

"ils étaient remplis de croûtes, l’un était rouge sang de gale, la colonne vertébrale saillante, certains avaient des traces de morsures et quand je les ai récupérés, ils se trouvaient au milieu de porcs affamés en train de se nourrir du cadavre d’un de leur congénère qui grouillait de vers!"

Cadavre de porc. Maltraitance animale dans un élevage porcin à Eaunes / © Association "Agir pour les animaux"

Cadavre de porc. Maltraitance animale dans un élevage porcin à Eaunes / © Association "Agir pour les animaux"

La bénévole de la fondation Brigitte Bardot, Martine Fraisse, qui s'est portée partie civile dans ce dossier, ne mâche pas ses mots : "Vous savez j’étais présente lors du constat sanitaire mené par la vétérinaire, cela fait 7 ans que je défends la cause animale pour l’association, alors des cas désespérés j’en ai vu, mais là, il fallait vraiment avoir le coeur bien accroché!

Ce monsieur vend des cochons sous le manteau, les éléments du dossier sont accablants, il accumule les infractions, le risque sanitaire est grand, ces animaux sont destinés semble t-il  à la consommation humaine.


Des plaintes à répétition et des témoignages accablants

Une réquisition vécue aussi comme une délivrance pour le maire de la commune d’Eaunes, Daniel Espinosa, qui depuis trois ans tente de dénoncer ces pratiques d’élevage.

Cela fait deux ans et demi que je me bats contre cet élevage porcin. J’ai énormément de plaintes de voisinage pour vagabondages réguliers d’animaux, hurlement des chiens et cris incessants des porcs.
J’ai fait tout le nécessaire auprès de la sous préfète qui a fait remonter les informations au procureur, je travaille avec les gendarmes, j’ai envoyé les services de l’Etat et de l’urbanisme car ce monsieur est locataire, j’ai tout essayé. 

Il était présent le jour du constat établi par la vétérinaire :

je peux vous dire que j’ai vu des bêtes épuisées, maigres et trois cadavres de porcs au milieu. 
C’est un marginal qui vit là dans une caravane et qui loue le terrain, vous vous rendez compte qu’il était parti 15 jours en Corse pour travailler laissant ses animaux sans nourriture et sans eau pendant tout ce temps, ce n’est pas sérieux.

L’ancienne compagne de l'éleveur qui a vécu sur le site avait déjà porté plainte pour maltraitance animale. Aujourd’hui son témoignage dans le dossier est accablant :
"J’ai été témoin pendant deux ans de cette malveillance sur les animaux, sur les chiens comme les cochons. Il n’a pas la conscience et le souci du bien être animal… il n’a pas de carnet de suivi médical, il n’est pas aux normes sur l’installation de clôtures."

Un autre voisin parle d’un élevage laissé à l’abandon : "Ce monsieur est rarement à son domicile, le 26 mars dernier il est parti pendant deux semaines, laissant son élevage… j’ai vu un cadavre de cochon qui gisait au milieu des autres congénères."


Un constat sanitaire affligeant

Le constat sanitaire de l’élevage porcin dressé par la vétérinaire toulousaine Isabelle Blaszczyk, le 16 avril dernier à la demande de l’association "Agir pour les animaux", est édifiant.
 
Lors de l’examen, le propriétaire était absent mais le constat a été effectué en présence du maire d’Eaunes, des agents de la police municipale et de l’association "Agir pour les animaux" de Castelginest.

La vétérinaire découvre une soixantaine de porcs charcutiers de race corse répartis dans deux grands parcs et un enclos fermé non attenants.
Selon ce rapport, "les porcs n’ont ni eau ni nourriture, ils vivent dans des conditions d’hygiènes déplorables et ne sont pas identifiés par boucle, ils sont tous atteint de la gale sarcoptique".

Maltraitance animale dans un élevage porcin à Eaunes / © Isabelle Blaszczyk, vétérinaire

Maltraitance animale dans un élevage porcin à Eaunes / © Isabelle Blaszczyk, vétérinaire

La vétérinaire conclut dans son rapport à un non respect du bien être animal :

j’ai trouvé des animaux apathiques, sans eau ni nourriture, malades présentant tous des croûtes blanchâtres qui rappellent une forme de gale, des animaux non traités couverts de parasites.


Pire, le compte rendu met en avant les conditions d’hygiène d’élevage alarmantes : "dans un silo en tôle est entreposé le cadavre d’un verrat recouvert de chaux vive dans un état de putréfaction avancée. Sa mort remonte à 15 jours."

Maltraitance animale et conditions d'hygiène déplorables dans un élevage porcin à Eaunes / © Association " Agir pour les animaux"

Maltraitance animale et conditions d'hygiène déplorables dans un élevage porcin à Eaunes / © Association " Agir pour les animaux"

Risque sanitaire et légalité de l’élevage

La vétérinaire toulousaine, Isabelle Blaszczyk pose aussi la question de la légalité de l’élevage.
Ce sont des porcs charcutiers destinés à la consommation humaine, aucun porc n’est identifié par boucle alors que cette identification par boucle et la prophylaxie sont obligatoires.
" Il a cessé  son activité en tant qu'éleveur le 30 novembre 2009, il a donc été radié du RCS en décembre 2019. Tout cela soulève beaucoup d’interrogations et de nombreuses questions sur le respect de la règlementation sanitaire," explique t-elle

 Comment mène t-il ses bêtes à l’abattoir ? qui achète ces porcs ? qui les mange avec quelles garanties de traçabilité ? L’éleveur étant absent le jour du constat je n’ai pas pu avoir tous ces documents mais j’ai beaucoup de doutes !
Maltraitance animale et conditions d'hygiène déplorables dans un élevage porcin à Eaunes / © Association " Agir pour les animaux"

Maltraitance animale et conditions d'hygiène déplorables dans un élevage porcin à Eaunes / © Association " Agir pour les animaux"

Tout transport à l’abattoir demande un document d’accompagnement qui reprend le lieu de chargement, les coordonnées du propriétaire avec l’indicatif du marquage de son élevage : "l’abattoir doit contrôler la traçabilité avec les boucles d’identification et le document d’accompagnement." 
Selon l’association et le maire de la commune, l'éleveur vendait ses porcs sur le bon coin.

La vétérinaire parle aussi d’un gros risque sanitaire représenté par des sangliers infectés qui pourraient transmettre des maladies contagieuses comme la peste porcine, la brucellose porcine ou la Maladie d’Aujeszky
Dans son rapport elle fait état : "de clôtures insuffisantes qui ne répondent pas aux caractéristiques définies par la circulaire. Le parc est clôturé par un grillage à mouton sans clôture électrique. Le site est à l’abandon, pas d’électricité ni d’eau courante."

Pourant le règlement est strict, la vétériniare  rappelle que :

les éleveurs de porcins en plein-air doivent par des installations permettre d’éviter tout contact physique avec des sangliers infectés et d’éviter l’introduction de sangliers infectés dans le parc de l’élevage qui pourraient contaminer des truies en chaleur par saillie.
Maltraitance animale dans un élevage porcin à Eaunes / © Association " Agir pour les animaux"

Maltraitance animale dans un élevage porcin à Eaunes / © Association " Agir pour les animaux"

La responsable de l'association "Agir pour les animaux", Betty Loizeau souhaite que les services de l'Etat procèdent à la saisie de l'élevage : "nous avons proposé toutes les solutions et tout pris en charge. Cet éleveur n’a rien fait pour élever dignement ces animaux dans le respect des obligations légales, ça fait peur quand on sait que ces porcs pourraient partir à la consommation, 6 étaient apparamment réservés à des consommateurs."

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Maltraitance : la Fondation BB tire la sonnette d’alarme

Publié le par Ricard Bruno

Maltraitance : la Fondation BB tire la sonnette d’alarme

La Fondation Brigitte Bardot a adressé une lettre au ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, afin de lui demander d’agir le plus rapidement possible contre les actes de cruauté, dont le nombre n’a cessé d’augmenter durant le confinement.

 

L’association explique ainsi : Le confinement semble multiplier les violences à l’égard des personnes sensibles, mais aussi envers les animaux victimes de mauvais traitements et, semble-t-il, d’actes zoophiles. Mais face aux témoignages reçus, il nous est impossible de diligenter des enquêtes auprès de nos bénévoles, non autorisés à se déplacer, et nous rencontrons les plus grandes difficultés à mobiliser les forces de l’ordre, équipes municipales ou services vétérinaires.

 

Maltraitance : la Fondation BB tire la sonnette d’alarme

La Fondation Brigitte Bardot dénonce également des suspicions d’abattage clandestin, après avoir recueilli plusieurs témoignages allant en ce sens. L’organisation demande ainsi à Didier Guillaume de prendre les mesures nécessaires pour enrayer cette vague de violence le plus rapidement possible. La Fondation conclut ainsi sa lettre :

 

 

Nous sommes conscients des difficultés rencontrées sur le terrain pour organiser les actions prioritaires, mais celle-ci en est une. C’est pourquoi nous lançons cet appel à l’aide, nous ne voulons pas être simplement informés des actes de cruauté perpétrés sur les animaux mais être en mesure d’agir, comme nous l’avons toujours fait, pour venir en aide à toutes ces victimes silencieuses.

 

Plusieurs cas d’actes de cruauté ont en effet été rapportés depuis le début du confinement, en mars 2020. Un homme a notamment abattu ses deux chiens d’un coup de fusil alors que les animaux se trouvaient sur le balcon de son appartement.

 

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