Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

actualites fondation brigitte bardot

Adoptez un animal chez Brigitte Bardot !

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot

En mars 1980, B.B dans son jardin de Bazoches. Si le domaine est désormais ouvert au public pour les adoptions, seuls les chats ont le droit de rentrer dans la maison de Brigitte Bardot.

A Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines), la propriété de Brigitte Bardot est désormais ouverte au public tous les samedis afin de proposer chats et chiens à l’adoption. 

A chaque instant, on a le sentiment qu’elle va surgir de sa maison, pieds nus et cheveux au vent. C’est ici, à Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines, que Brigitte Bardot se réfugiait de juin à octobre, fuyant les touristes et les voyeurs qui rôdaient autour de sa demeure tropézienne dès le soleil venu. En 1960, Brigitte Bardot a le coup de foudre pour cette ancienne bergerie blottie dans un farfouillis d’arbres, de fleurs, de marre et de prairie, situé à 40 minutes de Paris. Elle y vit en harmonie avec ses animaux et ses rares amis, puis, en 2006, décide de faire don de sa propriété à sa Fondation qui, à son tour, rachète d’autres parcelles voisines. Ainsi le refuge de Brigitte Bardot est-il devenu celui des rescapés de l’enfer humain.

Aujourd’hui, cette propriété de 4 hectares est un coin de paradis, un lieu de convalescence sans cage, ni box, afin de permettre à près de 700 animaux abandonnés et maltraités de panser leurs plaies et de retrouver confiance en l’homme. Parmi eux, il y a des moutons joufflus et des chèvres câlines sauvés de l’Aïd, une joyeuse troupe de cochons vietnamiens qui a échappé à la mort quand les obsédés de la peste porcine menaçaient. Des chats et des chiens victimes de cruautés, d’autres qui ont fait les frais d’une rupture de couple ou qui ont été laissés sur le carreau suite au décès de leur propriétaire, les héritiers ne voulant pas « s’encombrer ».

 

 

Les animaux bichonnés par une équipe au coeur d'or

Jusqu’alors fermé au public, le refuge de Bazoches ouvre désormais ses portes tous les samedis pour proposer ses chats et quelques chiens à l’adoption. Installés dans deux chatteries avec lampes chauffantes et accès à l’extérieur, bichonnés par une équipe au cœur d’or (une dizaine d’employés et des bénévoles), les petits félins attendent patiemment leur nouvelle famille. Le plus difficile ? Devoir « choisir » : tous sont des boules de tendresse qui accourent dans vos jambes pour se faire caresser.

Pour fêter ce bel évènement, la Fondation Brigitte Bardot a réuni, le 5 octobre, ses amis les plus fidèles. On comptait ce jour-là de nombreuses célébrités (Arielle Dombasle, Raphaël Mezrahi, Dave, Aymeric Caron…), mais aussi des personnalités politiques (Samantha Cazebonne, Aurore Bergé, Gabriel Attal…), et un seul message à diffuser le plus largement possible : n’achetez pas, adoptez !

Refuge de Bazoches
Chemin de la Buissonnerie
78490 Bazoche-sur-Guyonne
01 34 86 23 70 ou 01 45 05 14 60
adoption.fondationbrigittebardot.fr

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Yvelines : venez voir les 700 animaux qui ont trouvé refuge chez Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Le site de la fondation créée par l’actrice, qui habitait elle-même le domaine jusqu’en 2006, ouvre officiellement ses portes au public ce samedi à Bazoches-sur-Guyonne.

 

Bazoches-sur-Guyonne. Ici, pas de cages ni de box : les 700 animaux se promènent en semi-liberté. FONDATION BRIGITTE BARDOT.

Bazoches-sur-Guyonne. Ici, pas de cages ni de box : les 700 animaux se promènent en semi-liberté. FONDATION BRIGITTE BARDOT.

Il fut le refuge tranquille d'une des plus grandes stars du cinéma français mais désormais, ce sont les animaux qui y sont chouchoutés comme des stars. A Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines), le refuge de la Fondation Bardot ouvre ses portes au public ce samedi, jour de son inauguration officielle, après deux années de travaux de rénovation.

C'est en 2006 que l'inoubliable interprète d'« Et Dieu créa la femme » (1956), a fait don de cette maison qu'elle avait achetée dans les années 1960 afin de s'y reposer, loin des projecteurs et des paparazzis.

 

« C'était une toute petite maison de campagne, une bergerie sans eau ni électricité, explique Ghyslaine Calmels-Bock, directrice générale de la Fondation. Puis elle l'a rénovée et a pu réunir des parcelles et des bâtiments voisins. Après le don, nous aussi avons acheté d'autres parcelles pour aboutir à ce refuge situé dans un parc de 3 ha. »

«Pour les animaux, c'est un vrai 4 étoiles»

Ghyslaine Calmels-Bock, directrice générale de la Fondation. FONDATION BRIGITTE BARDOT.

Ghyslaine Calmels-Bock, directrice générale de la Fondation. FONDATION BRIGITTE BARDOT.

Un parc, en fait une véritable ferme, où gambadent près de 700 animaux en semi-liberté. Car là est l'originalité des trois refuges de la Fondation, ceux de Bazoches, de Montpont (Dordogne) et de La Mare Auzou (Eure). « C'est un concept atypique : il n'y a pas de cage, pas de box, reprend Ghyslaine Calmels-Bock. Au moment de créer des refuges, Brigitte Bardot avait été très choquée de voir que dans les sites des autres associations, les animaux étaient enfermés. Ici, ils sont accueillis dans un environnement idéal. Ils sont en famille ! Pour eux, c'est un vrai quatre étoiles ! »

Un palace à ciel ouvert qui accueille en ce moment quelque 300 chats à adopter, mais aussi des chèvres, moutons, poules, oies, canards et autres poneys ou ânes. Des bêtes recueillies par la Fondation souvent après un signalement d'abandon ou de maltraitance, mais en tout cas, jamais en situation d'errance. « Nous n'avons pas le droit car nous n'avons pas le statut de fourrière, rappelle la directrice générale. Ce sont souvent des animaux qui arrivent là après une saisie juridique pour cause de maltraitance, parce que leur propriétaire est expulsé ou décédé. Nous entretenons beaucoup de relations avec les services sociaux, les services de police ou vétérinaires. »

A l'arrivée, ce sont des « milliers d'animaux » qui, chaque année, rejoignent un des trois refuges ou des pensions disséminées dans toute la France. « On ne refuse jamais un animal, on a trop peur qu'il soit euthanasié, souligne Ghyslaine Calmels-Bock. Quoi qu'il arrive, on trouve toujours de la place même quand on se retrouve devant un lot de 600 chèvres comme ce fut le cas récemment. »

La Fondation a ainsi proposé à des agriculteurs ou des éleveurs dont l'activité est en baisse, voire en passe de péricliter, d'accueillir ces animaux contre une rémunération. « Les bêtes trouvent une place et cela permet à l'agriculteur de poursuivre son métier », sourit la directrice.

Bazoches-sur-Guyonne. Brigitte Bardot a fait don de sa propriété à sa Fondation en 2006. Le parc s’étend désormais sur 3 ha. FONDATION BRIGITTE BARDOT.

Bazoches-sur-Guyonne. Brigitte Bardot a fait don de sa propriété à sa Fondation en 2006. Le parc s’étend désormais sur 3 ha. FONDATION BRIGITTE BARDOT.

A Bazoches-sur-Guyonne, une dizaine d'employés s'occupent à plein temps du refuge et de ses pensionnaires, aidés en cela parfois par des bénévoles. « Maintenant que les travaux sont terminés, nous allons pouvoir accueillir les élèves des écoles, se félicite Ghyslaine Calmels-Bock. On peut aussi compter sur les résidants d'une maison de retraite toute proche qui nous fabriquent des jouets pour les chats. » Quant au grand public, il pourra désormais venir tous les samedis dans le but de rencontrer les chats à adopter, mais aussi quelques chiens.

Fondation Brigitte Bardot, chemin de la Buissonnerie à Bazoches-sur-Guyonne. Rens. : fondationbrigittebardot.fr

La SPA lance un appel

La Société Protectrice des Animaux (SPA) a constaté une augmentation de 10 % de chiens et chats abandonnés dans ses refuges cet été par rapport à 2018. Pour faire « adopter ces animaux et sensibiliser le public au bien-être animal », l’association organise ce samedi et ce dimanche un week-end « portes ouvertes ». Les membres des refuges proposeront diverses animations au public afin de mieux présenter leurs protégés. Dans le département, trois refuges participent : à Hermeray (situé à La Berthière), Plaisir (bois de Sainte-Apolline, sur la D 134) et Orgeval (1, route Royale).Rendez-vous ce samedi et ce dimanche, de 10 heures à 17 heures.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Tarbes. Les animaux ont leur journée

Publié le par Ricard Bruno

C'est la première journée des animaux à Tarbes./ Photo DR

Pour la première fois, Tarbes va accueillir sa Journée mondiale des animaux, ce samedi. C'est la fondation Brigitte Bardot qui est à l'initiative de cet événement, qu'elle organise déjà depuis quelques années à Pau et d'autres villes des Pyrénées-Atlantiques.

«On veut toucher un autre public», explique Daniel Raposo, le délégué Fondation Brigitte Bardot pour les Pyrénées-Atlantiques. Une dizaine d'associations de la cause animale seront présentes pour partager leur travail, à leur stand et à travers des interventions.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Cersei, le lionceau femelle saisi à Marseille l'an dernier démarre une nouvelle vie en Afrique du Sud

Publié le par Ricard Bruno

Kuuma a bien grandi, elle s'appelle désormais Cersei et est âgée de 11 mois. / © Tonga Terre d'Accueil.

Kuuma a bien grandi, elle s'appelle désormais Cersei et est âgée de 11 mois. / © Tonga Terre d'Accueil.

Le lionceau saisi par la douane dans un garage automobile à Marseille l'an dernier partira jeudi prochain en Afrique du sud pour vivre dans une grande réserve. La jeune femelle a été soignée et sociabilisée dans un zoo de la Loire par une association, spécialisée dans le recueil d'animaux sauvages. 

 

Asa découverte par les douaniers marseillais en octobre 2018, la chétive Kuuma n'avait que 3 semaines et ne pesait que quelques kilos. Onze mois plus tard, c'est une magnifique jeune lionne au caractère bien affirmé, rebaptisée Cersei. 

4 lionceaux sur le départ

L'association Tonga Terre d'Accueil basée à Saint-Martin-les-Plaines dans la Loire, s'est occupé d'elle. A son arrivée, son état était très inquiétant. Cersei a été sevrée trop tôt de sa mère et a dû être nourrie au biberon plusieurs fois par jour, pendant plusieurs semaines. 

Une autre jeune femelle et deux jeunes mâles, Horus, Dadou et Théa, saisis comme elle l'an dernier sur le territoire français ont été soignés par Tonga. "C'est la première fois qu'on récupère des lionceaux si jeunes, note Pierre Thivillon, président de l'association.

A l'abri dans une réserve

Les lionceaux ont grandi ensemble et c'est ensemble qu'ils s'envoleront jeudi sur la terre de leurs ancêtres, en Afrique du Sud. Ils vont vivre dans le sanctuaire de la fondation britannique Born Free, au sud du pays, qui accueille déjà une quinzaine de félins.

Le garagiste qui détenait illégalement la jeune lionne n'a pas encore été jugé. "D'habitude les animaux sont bloqués jusqu'au procès mais les autorités marseillaises ont autorisé son départ", se réjouit Pierre Thivillon.

Un placement inespéré

18 fauves sont actuellement en attente de placement à l'association. "Ils ont été saisis dans des cirques, trois lions mâles sont castrés et sans crinière, une lionne est âgée de 20 ans, une tigresse a les pattes tordues, du coup, ils n'intéressent personne", constate amer Pierre Thivillon. 

La chance de Cersei et de ses compagnons de voyage, c'est leur jeune âge. "Ce placement rapide est inespéré. Cela s'est fait grâce à la fondation Brigitte Bardot et 30 Millions d'amis qui nous a mis en contact avec la Fondation Born Free qui a ce sanctuaire en Afrique du Sud."

"Ils ne vont pas être en liberté, ils ne peuvent pas vivre tous seuls, "

explique Pierre Thivillon. Ils ne savent pas chasser, ils ne savent pas se nourrir, mais ils vont être dans une réserve contrôlée par des humains, où ils seront nourris".

"Je n'imaginais pas quand on a créé Tonga qu'un jour, des fauves recueillis en France pourraient aller vivre dans la nature, se réjouit-il. C'est arrivé pour ces quatre jeunes lionceaux et nous espérons que pour eux tout se passera bien".  

Des nouvelles bientôt en vidéo

"Jean-Christophe, notre vétérinaire, part avec eux. Il filmera le voyage et leur vie", rassure Pierre Thivillon, très heureux d'avoir mené à bien ce projet.

Créée en 2007, Tonga Terre d'Accueil recueille des animaux sauvages saisis par les autorités françaises auprès de particuliers, de cirques ou de laboratoires qui les détiennent illégalement ou leur font subir de mauvais traitements.

L’association rappelle que la possession d'un animal sauvage est interdite par la loi. "Les gens achètent ces lions à des cirques qui font de la reproduction, raconte Pierre Thivillon, par ignorance et stupidité. Ils s'imaginent qu'ils peuvent élever un lionceau et qu' il restera gentil, alors qu'adulte il pèsera 200 kilos et n'en fera qu'une bouchée".

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Cersei, le lionceau femelle saisi à Marseille l'an dernier démarre une nouvelle vie en Afrique du Sud

Publié le par Ricard Bruno

Kuuma a bien grandi, elle s'appelle désormais Cersei et est âgée de 11 mois. / © Tonga Terre d'Accueil.

Kuuma a bien grandi, elle s'appelle désormais Cersei et est âgée de 11 mois. / © Tonga Terre d'Accueil.

Le lionceau saisi par la douane dans un garage automobile à Marseille l'an dernier partira jeudi prochain en Afrique du sud pour vivre dans une grande réserve. La jeune femelle a été soignée et sociabilisée dans un zoo de la Loire par une association, spécialisée dans le recueil d'animaux sauvages. 

 

Asa découverte par les douaniers marseillais en octobre 2018, la chétive Kuuma n'avait que 3 semaines et ne pesait que quelques kilos. Onze mois plus tard, c'est une magnifique jeune lionne au caractère bien affirmé, rebaptisée Cersei. 

4 lionceaux sur le départ

L'association Tonga Terre d'Accueil basée à Saint-Martin-les-Plaines dans la Loire, s'est occupé d'elle. A son arrivée, son état était très inquiétant. Cersei a été sevrée trop tôt de sa mère et a dû être nourrie au biberon plusieurs fois par jour, pendant plusieurs semaines. 

Une autre jeune femelle et deux jeunes mâles, Horus, Dadou et Théa, saisis comme elle l'an dernier sur le territoire français ont été soignés par Tonga. "C'est la première fois qu'on récupère des lionceaux si jeunes, note Pierre Thivillon, président de l'association.

A l'abri dans une réserve

Les lionceaux ont grandi ensemble et c'est ensemble qu'ils s'envoleront jeudi sur la terre de leurs ancêtres, en Afrique du Sud. Ils vont vivre dans le sanctuaire de la fondation britannique Born Free, au sud du pays, qui accueille déjà une quinzaine de félins.

Le garagiste qui détenait illégalement la jeune lionne n'a pas encore été jugé. "D'habitude les animaux sont bloqués jusqu'au procès mais les autorités marseillaises ont autorisé son départ", se réjouit Pierre Thivillon.

Un placement inespéré

18 fauves sont actuellement en attente de placement à l'association. "Ils ont été saisis dans des cirques, trois lions mâles sont castrés et sans crinière, une lionne est âgée de 20 ans, une tigresse a les pattes tordues, du coup, ils n'intéressent personne", constate amer Pierre Thivillon. 

La chance de Cersei et de ses compagnons de voyage, c'est leur jeune âge. "Ce placement rapide est inespéré. Cela s'est fait grâce à la fondation Brigitte Bardot et 30 Millions d'amis qui nous a mis en contact avec la Fondation Born Free qui a ce sanctuaire en Afrique du Sud."

"Ils ne vont pas être en liberté, ils ne peuvent pas vivre tous seuls, "

explique Pierre Thivillon. Ils ne savent pas chasser, ils ne savent pas se nourrir, mais ils vont être dans une réserve contrôlée par des humains, où ils seront nourris".

"Je n'imaginais pas quand on a créé Tonga qu'un jour, des fauves recueillis en France pourraient aller vivre dans la nature, se réjouit-il. C'est arrivé pour ces quatre jeunes lionceaux et nous espérons que pour eux tout se passera bien".  

Des nouvelles bientôt en vidéo

"Jean-Christophe, notre vétérinaire, part avec eux. Il filmera le voyage et leur vie", rassure Pierre Thivillon, très heureux d'avoir mené à bien ce projet.

Créée en 2007, Tonga Terre d'Accueil recueille des animaux sauvages saisis par les autorités françaises auprès de particuliers, de cirques ou de laboratoires qui les détiennent illégalement ou leur font subir de mauvais traitements.

L’association rappelle que la possession d'un animal sauvage est interdite par la loi. "Les gens achètent ces lions à des cirques qui font de la reproduction, raconte Pierre Thivillon, par ignorance et stupidité. Ils s'imaginent qu'ils peuvent élever un lionceau et qu' il restera gentil, alors qu'adulte il pèsera 200 kilos et n'en fera qu'une bouchée".

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

À Roye, un chien traîné à l’arrière d’une voiture

Publié le par Ricard Bruno

La scène, hallucinante, a été filmée et diffusée ce lundi soir sur les réseaux sociaux. On y voit un chien attaché à l’arrière d’une voiture, tiré dans les rues de Roye. Justine, l’auteure de la vidéo, témoigne. Elle doit porter plainte ce mardi à la gendarmerie. La SPA et la fondation Brigitte Bardot également portent plainte.

Capture d’écran de la vidéo montrant le berger allemand traîné derrière l’utilitaire lundi 16 septembre à Roye.  Photo ER /DR

Capture d’écran de la vidéo montrant le berger allemand traîné derrière l’utilitaire lundi 16 septembre à Roye. Photo ER /DR

Elle a des sanglots dans la voix en racontant la scène. Ce lundi, peu avant 20 h, alors qu’elle était dans son jardin à Roye, Justine voit arriver un utilitaire avec, à l’arrière, un berger allemand attaché au coffre avec sa laisse. « J’ai d’abord pensé que le chien courait après le véhicule. Je me suis dit que ça n’était pas possible, qu’il ne pouvait pas faire ça ! », témoigne-t-elle, très marquée par ce qu’elle a vu.

La jeune femme a le réflexe de filmer quelques secondes puis de courir dans la rue où réside le propriétaire du chien, un septuagénaire avec qui elle a déjà eu maille à partir au sujet de ses animaux. « Une quinzaine de voisins, témoins de la scène, étaient dehors dans la rue, scandalisés », affirme-t-elle.

Après avoir parcouru environ 1 km dans ces conditions, le chien, ensanglanté, présente des plaies à la face. Mais son maître ne semble pas alarmé selon Justine. « Pour lui c’était normal, il n’était pas choqué. Il a donné une tape sur la tête du chien. Comme si de rien n’était. Il voulait plutôt qu’on lui foute la paix ».

« Il laisse divaguer ses chiens. Ils ont attaqué mes chats. Je ne les aimais pas. Aujourd’hui, je veux les sauver. C’est dégueulasse de faire ça. Il faut agir »,

Justine, témoin de la scène

Emmené chez le vétérinaire

Immédiatement, les voisins, choqués, appellent les gendarmes de Lure, qui interviennent quelques minutes plus tard. Après discussion avec le propriétaire, l’animal lui est retiré et confié à la clinique vétérinaire de la Saline à Lure, où il est toujours pris en charge ce mardi. Contacté, l’établissement ne souhaite pas communiquer sur son état de santé.

« Il est bien blessé à la face et aux membres », indique toutefois Bernard Armand, membre de l’unité maltraitance animale à la SPA Boules de Poils de Dampvalley-lès-Colombe, qui a été rapidement prévenu lundi soir. « Cette personne qui a fait ça n’était pas dans son état normal, ça n’est pas possible pour faire des choses pareilles. C’est inadmissible », s’étrangle le bénévole.

La SPA et Justine ont rendez-vous ce mardi en début d’après-midi à la gendarmerie de Lure pour porter plainte. La fondation Brigitte Bardot a également annoncé son intention de saisir la justice. D’autres riverains et associations de protection animale pourraient suivre.

Justine affirme avoir interpellé la mairie de Roye à deux reprises depuis le début de l’année à propos du propriétaire et de ses animaux. «  Il laisse divaguer ses chiens. Ils ont attaqué mes chats. Je ne les aimais pas. Aujourd’hui, je veux les sauver. C’est dégueulasse de faire ça. Il faut agir », plaide-t-elle.

 

Source de l'article : Cliquez ICI

 

 

Partager cet article
Repost0

Pour un ministère de la protection animale

Publié le par Ricard Bruno

Durant une corrida à Nîmes (Gard), en 2010.

Durant une corrida à Nîmes (Gard), en 2010.

Un collectif de personnalités artistiques et de responsables d'association demande au gouvernement le retrait de l'attribution «protection animale» au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.

Tribune. Alors que 3 Français sur 4 souhaitent l’abolition de la corrida, que cette pratique est qualifiée d’acte de cruauté et de sévice grave par le code pénal, lequel l’interdit sur 90 % du territoire français et sanctionne les auteurs de cette infraction à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, assistait le 14 août à une corrida dans les arènes de Bayonne. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a pourtant la protection animale sous sa responsabilité. Elle fait partie de ses attributions au titre du décret du 24 mai 2017. La présence du ministre à cette corrida, où six taureaux ont été mis à mort, témoigne sans conteste du profond mépris qu’il a pour la protection animale, ce qui est incompatible avec sa mission.

Avec une note de 2,2/20 sur le site Politique & Animaux, qui évalue les personnalités politiques en fonction de l’impact favorable ou non de leurs décisions sur les animaux, Didier Guillaume s’inscrit dans une désormais longue tradition de complaisance à l’égard de la souffrance animale. Il affirme en outre «ne pas connaître un chasseur qui ne soit pas un protecteur du bien-être animal»… (1) Le ministre n’envisage ainsi pas d’interdire la castration à vif ni la coupe des queues des porcelets (2), malgré les souffrances considérables qu’elles engendrent et alors même que des alternatives sont en vigueur dans d’autres pays. Il a augmenté le nombre de loups pouvant être abattus. Il s’est également opposé à l’abolition de la chasse à la glu, qui piège même les oiseaux en voie de disparition, ce qui constitue une infraction à la directive européenne Oiseaux et a valu à la France d’être récemment mise en demeure par la Commission européenne pour qu’elle se mette en conformité. De la part d’un ministre en charge de la protection animale, cela est extrêmement inquiétant et lui ôte toute crédibilité dans la poursuite de cette attribution.

Il apparaît aujourd’hui manifeste que monsieur Didier Guillaume ne peut plus rester en charge de la protection animale. La compétence «protection animale» doit donc lui être retirée pour être confiée à un ministre qui en aurait la charge exclusive. Plus généralement, il est  indispensable que la protection animale, qui dépend à l’heure actuelle du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, fasse l’objet d’un ministère indépendant, libéré de tout conflit d’intérêts avec les lobbys de l’agriculture, de l’élevage, de l’alimentation ou de la chasse. 89 % des Français jugent la question animale importante, 77 % sont favorables à la création d’un ministère de la protection animale. La volonté affichée du gouvernement de faire du bien-être animal une priorité trouverait là une application concrète, loin des seules déclarations d’intention. Par conséquent, nous, signataires de cette tribune, demandons au président de la République, Emmanuel Macron, et au Premier ministre, Edouard Philippe :
– le retrait de l’attribution «Protection animale» au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ;
– la nomination d’un(e) ministre de la Protection animale reconnu(e) pour son engagement et son expertise en matière de protection des animaux.

Signataires : AFAAD, Association en faveur de l’abattage des animaux dans la dignité ; Anouk Aimée, actrice ; Nathalie Baye, actrice ; Alliance anticorrida, association pour l’abolition des corridas ; Souad Amidou, actrice ; Pamela Anderson, actrice ; Yaël Angel, juriste, documentation technique du Parti animaliste ; Animal Cross, association de protection des animaux ; AJD, Animal, justice et droit ; Association Droits des animaux, association pour la reconnaissance des droits des animaux ; Association et refuge GroinGroin, refuge pour animaux de ferme ; Association Gorilla, association pour la protection des gorilles et primates ; ASPAS, association pour la protection des animaux sauvages ; Association Stéphane-Lamart, association dédiée à la défense des droits des animaux ; AVES France, association pour la protection des espèces menacées ; Laurent Baffie, humoriste ; Brigitte Bardot, actrice et fondatrice de la Fondation Brigitte-Bardot ; Phil Barney, chanteur ; Nathalie Baye, actrice ; Valentin Bernard, coprésident du Parti animaliste ; Christine Berrou, humoriste, comédienne, auteure ; Claude Boucher, association LI-ZA (association de protection animale et d’adoption) ; CNDA, Confédération nationale défense de l’animal (réseau des refuges indépendants) ; Florence Burgat, philosophe et directrice de recherche à l’INRA ; C’est Assez !, association engagée dans la défense des cétacés captifs ; Code animal, association spécialisée dans la relation entre l’espèce humaine et l’animal sauvage ; Mario d’Alba, acteur et compositeur ; Pascal Danel, chanteur et compositeur ; Hélène de Fougerolles, actrice ; Mylène Demongeot, actrice ; Sophie Dol, vétérinaire ; Michel Drucker, animateur et producteur de télévision ; Isabelle Dudouet-Bercegeay, cofondatrice et coprésidente du Parti animaliste ; Anny Duperey, actrice ; Fédération CREL, association de défense des lévriers ; FLAC Anticorrida, Fédération des luttes pour l’abolition des corridas ; Fondation Brigitte-Bardot, fondation vouée à la protection des animaux ; Sophie Forte, comédienne et scénariste ; Galgos sans famille, association de sauvetage des lévriers espagnols ; Marc Giraud, naturaliste, écrivain et journaliste spécialisé en zoologie ; Laure Gisie, coprésidente du Parti animaliste ; Global Earth Keeper, ONG qui vise à renforcer les lois internationales sur la protection animale et environnementale ; Chantal Goya, actrice et chanteuse ; Olivier Gracia, écrivain et éditorialiste politique ; Astrid Guillaume, coprésidente de la Société française de zoosémiotique ; Audrey Jougla, auteure et professeure de philosophie, fondatrice de l’association Animal Testing (association pour rendre visibles les animaux de laboratoire) ; Florence Juralina, coprésidente du Parti animaliste ; Virginie Lemoine, humoriste et actrice ; L214 Ethique et Animaux, association de protection animale œuvrant pour une pleine reconnaissance de la sensibilité des animaux et l’abolition de pratiques ; Martine Lelouch, actrice ; Gérard Lenorman, auteur, compositeur, interprète ; Caroline Loeb, actrice, animatrice de radio, chanteuse, metteuse en scène ; Douchka Markovic, cofondatrice et coprésidente du Parti animaliste ; André Ménache, vétérinaire ; Raphaël Mezrahi, humoriste et acteur ; Nicoletta, chanteuse ; No Corrida, association anticorrida ; One Voice, association pour les droits des animaux et le respect de toute vie ; Paris Animaux Zoopolis, défense des intérêts des animaux, sans distinction d’espèces ; le Parti animaliste, parti politique pour les animaux ; Peta France, association dédiée à établir et à protéger les droits de tous les animaux ; Laurent Petitguillaume, animateur de télévision et de radio ; Matthieu Ricard, docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe ; Firmine Richard, actrice ; Sylvie Rocard, écrivaine ; Michel Sardou, chanteur ; Dany Saval, actrice et présidente de l’association LI-ZA ; Sea Shepherd France, ONG internationale de défense et de protection des océans ; Henry-Jean Servat, écrivain et journaliste ; Agnès Soral, actrice ; SPA, Société protectrice des animaux ; Laurent Spielvogel, acteur, metteur en scène et humoriste ; Stone, chanteuse et actrice ; Hélène Thouy, cofondatrice et coprésidente du Parti animaliste ; Corinne Touzet, actrice ; Une histoire de galgos, association de sauvetage des galgos et podencos martyrs d’Espagne ; Isabelle Yvos, coprésidente du Parti animaliste.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

«Personne n’a bougé pour ce phoque emprisonné dans un filet de pêche»: le coup de sang d’un touriste verlainois à Berck-sur-Mer

Publié le par Ricard Bruno

Au milieu de la colonie, un phoque se débat avec un filet de pêche.

Au milieu de la colonie, un phoque se débat avec un filet de pêche.

Témoin d’un phoque coincé dans un filet de pêche lors de son voyage à Berck-sur-Mer, Désiré Gielen, un retraité de Verlaine, a remué ciel et terre pour que les organisations locales interviennent rapidement. Sans succès, même si l’animal pourrait prochainement être secouru.

Mardi 24 août. Berck-sur-Mer, le long de la Côte d’Opale. De passage au bord de la baie d’Authie, Désiré, un touriste originaire de Verlaine, profite de la marée basse pour immortaliser des phoques présents sur un banc de sable. Comme beaucoup de visiteurs, le spectacle de cette dizaine d’animaux affalés, en train de se réchauffer au soleil, l’amuse. Mais le sort d’une de ces bêtes retient toutefois son attention. En effet, au milieu de la colonie, un phoque se débat avec un filet de pêche.

«Très rapidement, je me suis dirigé vers la base nautique, l’organisme qui est situé sur la digue et qui s’occupe des sorties en mer, pour leur signaler qu’un des phoques était mal en point, raconte l’ancien professeur d’horticulture. Je pensais que les employés allaient agir vite mais ils m’ont assuré qu’ils ne pouvaient rien faire. Ils n’avaient qu’une seule chose à me conseiller: téléphoner à une autre organisation.»

Un peu décontenancé, Désiré poursuit son entreprise. «Mais là encore, aucune réponse concrète au problème que j’ai soulevé. La personne que j’ai eue au téléphone m’a même signalé qu’elle ne pourrait pas se déplacer dans l’immédiat. C’est juste incompréhensible!»

«Personne n’a bougé pour ce phoque emprisonné dans un filet de pêche»: le coup de sang d’un touriste verlainois à Berck-sur-Mer

En colère, le retraité verlainois quitte alors Berck-sur-Mer avec une certaine amertume. Celle de laisser un animal en difficulté derrière lui. Et celle de ne pas avoir été écouté par les autorités locales.

«Avec le recul, je me dis qu’il est sans doute plus facile de faire de l’argent en proposant une sortie en mer avec un hors-bord polluant que de montrer sa reconnaissance à la nature qui se montre si généreuse, fulmine encore et toujours Désiré. Les phoques, la faune et la flore méritent sans doute mieux que de voir passer des touristes avides de sensations.»

«Nous suivons ce phoque avec attention»

De retour en Belgique, l’ancien professeur n’en reste pas là. Et il décide de contacter plusieurs organisations actives dans la défense des animaux afin d’en savoir plus. Outre la Fondation Brigitte Bardot, il parvient également à obtenir une réponse de la Ville de Berck-sur-Mer. «Nous avons contacté l’association en charge de porter secours aux phoques, et cette dernière nous a assuré qu’elle allait faire le nécessaire pour venir porter secours au phoque en péril», lui a confirmé un des représentants de l’Office du tourisme. Ce que confirme, entre les lignes, l’observatoire Pelagis, le réseau national qui coordonne les interventions de ce type en France.

«Nous avons bel et bien pris connaissance du cas spécifique de ce phoque, note d’entrée la biologiste Éléonore Meheust, membre de l’observatoire Pelagis basé à la Rochelle (à 625 km de Berck-sur-Mer). Ce n’est pas la première fois qu’on reçoit des informations le concernant. Nous le tenons à l’œil grâce à nos bénévoles sur place et nous remercions toutes les personnes qui nous permettent d’en savoir plus sur sa condition. Malgré tout, il faut se rendre compte de la complexité de sa situation…»

«Personne n’a bougé pour ce phoque emprisonné dans un filet de pêche»: le coup de sang d’un touriste verlainois à Berck-sur-Mer

«Tout d’abord, il s’agit d’un phoque sauvage de taille adulte, précise Éléonore Meheust. Même s’il est amaigri en raison du filet de pêche qui l’enserre, il n’est pas facile de l’attraper. Pourquoi? Parce que ça demande pas mal d’efforts de le localiser et qu’il n’est pas évident de mettre la main dessus sans l’effrayer ou sans effrayer les autres membres de la colonie. Et puis, il faut encore pouvoir mettre en place une équipe capable de l’aider… Ça demande la présence d’un vétérinaire pour le sédater, et de plusieurs bénévoles aguerris pour l’encadrer. Bref, ce n’est pas une opération qui se monte en un claquement de doigt. Sans oublier que ça demande une réflexion générale sur les désagréments qu’une telle démarche peut provoquer chez les autres phoques. Donc, voilà…»

Autant de facteurs qui expliquent en grande partie que Désiré n’ait pas pu assister en direct au sauvetage de ce phoque dont il se souviendra encore longtemps. Et dont il espère qu’il pourra encore profiter longtemps d’un bain de soleil sur son banc de sable, à Berck-sur-Mer.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

LA MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE VIENT D’AUTORISER LE PIÉGEAGE DE CENTAINES DE MILLIERS D’OISEAUX !

Publié le par Ricard Bruno

LA MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE VIENT D’AUTORISER LE PIÉGEAGE DE CENTAINES DE MILLIERS D’OISEAUX !

Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, vient de signer une série d’arrêtés qui fixent les quotas de chasses traditionnelles dans plusieurs départements français pour la campagne de chasse 2019-2020.

Ces pratiques de chasse cruelles et archaïques – glu, filets et cages… – vont causer la mort de plus de 150 000 oiseaux sauvages, sans aucun respect pour la souffrance animale et la biodiversité.

DES PRATIQUES DE CHASSE ARCHAÏQUES ET CRUELLES

Onze arrêtés publiés au Journal Officiel le 3 septembre 2019 par la ministre en charge de l’écologie vont permettre de capturer dans des conditions indignes des dizaines de milliers d’oiseaux sauvages. Un nombre encore plus élevé que l’an dernier !

Alors que la biodiversité est en pleine débâcle dans les campagnes françaises, ces méthodes de chasse « traditionnelles » vont piéger des milliers d’oiseaux dont certaines espèces aujourd’hui menacées.

Ainsi, pendant la campagne de chasse 2019-2020, Merles noirs pourront être piégés à l’aide de de gluaux, fins bâtons enduits de glu placés en haut des arbres dans 5 départements de la région PACA : Alpes-Maritimes, Alpes de Haute Provence, Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône.

Les oiseaux seront ensuite décollés, et gardés vivants pour être placés dans des cages, permettant d’attirer par leur chant leurs congénères qui seront alors tirés au fusil…

106 500 Alouettes des champs pourront être attrapées à l’aide de grands filets horizontaux, les pantes, ou de petites cages tombantes, les matoles, dans les Landes, la Gironde, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées- Atlantiques.

Grivée musicienne piégée à la glu

Grivée musicienne piégée à la glu

Enfin, 5 800 Grives et Merles noirs, 1 200 Vanneaux huppés et 30 Pluviers dorés pourront être capturés au moyen de filets ou de collets par les pratiquants de la tenderie dans les Ardennes. 

Une catastrophe pour les populations d’oiseaux vivant en milieu agricole cultivé, en fort déclin en France ces dernières années !

LA FRANCE EN DÉFAUT DE PROTECTION ANIMALE

Alors que l’Alouette des champs a perdu 30% de ses effectifs en 15 ans, ces décisions consternantes de la ministre de la Transition écologique est une nouvelle preuve de l’influence du lobby de la chasse sur la politique environnementale.

LA MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE VIENT D’AUTORISER LE PIÉGEAGE DE CENTAINES DE MILLIERS D’OISEAUX !

 

LA FRANCE EN DÉFAUT DE PROTECTION ANIMALE

Alors que l’Alouette des champs a perdu 30% de ses effectifs en 15 ans, ces décisions consternantes de la ministre de la Transition écologique est une nouvelle preuve de l’influence du lobby de la chasse sur la politique environnementale.

 

Le gouvernement d’Edouard Philippe fait fi de la position d’une majorité de Français, exprimée lors de consultations préalables à la publication de ces arrêtés, qui s’oppose radicalement à ce type de chasse.

Ces récents arrêtés sont la suite deux arrêtés pris au cours de l’été permettant l’abattage de 2 espèces menacées : 6 000 Courlis cendré et 18 000 Tourterelles des bois. 

Fort heureusement, le premier arrêté a été suspendu par le Conseil d’État suite à un recours de la Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO), tandis qu’un second recours est engagé pour le second arrêté.

La France manque également à ses obligations de protection des espèces menacées selon la Commission européenne, qui a mis en demeure notre pays, à nouveau sans aucune écoute de la part du gouvernement.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0