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bb et la protection animale

Brigitte Bardot arrête son cinéma à Draguignan...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot arrête son cinéma", thème de l'exposition à la chapelle de l'Observance à Draguignan.

Brigitte Bardot arrête son cinéma", thème de l'exposition à la chapelle de l'Observance à Draguignan.

Une exposition de photos signées Léonard de Raemy est consacrée à la star à Draguignan dans un site, la chapelle de l'Observance qui cherche un nouveau souffle.

Voilà que l'on reparle de Brigitte Bardot, 83 ans, star de cinéma  mondialement connue, retirée du cinéma depuis 1973.
Depuis Saint-Tropez où elle vit, elle continue son combat pour la cause animale. Une statue à son effigie  a été inaugurée à l'entrée de la ville en septembre dernier. Et Draguignan à son tour lui rend hommage, avec une exposition de cent photos de Léonard de Raemy, qui la montre au sommet de sa notoriété.

100 clichés représentent la comédienne .

100 clichés représentent la comédienne .

Depuis le 15 septembre et jusqu'au 15 novembre, Brigitte Bardot  s'expose donc dans la chapelle de l'observance et la star fait toujours recette.

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La Fondation Brigitte Bardot porte plainte après la découverte d'un chien brûlé à Livry...

Publié le par Ricard Bruno

La Fondation Brigitte Bardot porte plainte après la découverte d'un chien brûlé à Livry...

Une plainte a été déposée par la fondation Brigitte Bardot après la découverte d'un chien calciné dans le bois de Livry-sur-Seine.

Une plainte a été déposée par la fondation Brigitte Bardot après la découverte d'un chien calciné dans le bois de Livry-sur-Seine. C'est une promeneuse qui a fait cette macabre découverte. Une autopsie a eu lieu, et il s'avère que l'animal était une femelle type boxer qui souffrait de malnutrition. Une enquête a donc été ouverte pour que ce cet acte ne reste pas impuni.

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La fondation Brigitte Bardot au secours de chèvres naines dans l’Allier

Publié le par Ricard Bruno

Depuis plusieurs années des chèvres naines sauvages se reproduisent près de Néris-les-Bains, dans l’Allier. Leur présence n’est pas du goût de tout le monde. La fondation Brigitte Bardot a accepté de venir au secours de ces animaux. Jeudi 19 octobre, les animaux trouveront refuge au sein de l’association.

Depuis plusieurs années des chèvres naines sauvages se reproduisent près de Néris-les-Bains, dans l’Allier. Leur présence n’est pas du goût de tout le monde. La fondation Brigitte Bardot a accepté de venir au secours de ces animaux. Jeudi 19 octobre, les animaux trouveront refuge au sein de l’association.

Depuis des années, des chèvres naines sauvages se reproduisent près de Néris-les-Bains, dans l’Allier. La fondation Brigitte Bardot a accepté de venir au secours de ces animaux dont la présence n'est pas du goût de tous. Jeudi 19 octobre, les animaux trouveront refuge au sein de l’association.

Depuis plusieurs années, elles avaient élu domicile près du chemin piétonnier qui emprunte l’ancienne voie ferrée entre Néris-les-Bains et Montluçon, dans l’Allier. Vingt-sept chèvres naines qui divaguaient depuis plusieurs années ont été capturées tout près de cette ville thermale de l’Allier, à la mi-octobre. Il faut dire que leur présence était devenue problématique. Si leur curiosité amusait les promeneurs, ces animaux sauvages agaçaient certains agriculteurs qui se plaignaient des dégâts qu’ils occasionnaient dans leurs parcelles. De plus, ces boucs et ces chèvres avaient trouvé ici des conditions idéales pour assurer leur reproduction.

« Avant il y en avait 5 ou 6, maintenant on en dénombre une trentaine » reconnaît Thierry Roussel, policier municipal à Néris-les-Bains. « Des promeneurs avaient pris l’habitude de leur donner du pain. Alors elles ont fini par s’approcher de plus en plus de la voie piétonne, puis des exploitations agricoles » explique-t-il.

Alors qu’elle se doit d’assurer la sécurité publique, la municipalité a refusé toute idée d’euthanasie des animaux. Et c’est vers la fondation Brigitte Bardot que la commune s’est tournée, après des démarches auprès des services vétérinaires de l’Allier. Ainsi, Jeudi 19 octobre, les chèvres quitteront l’Allier pour les Yvelines, à Bazoches-sur-Guyonne plus précisément, où l’association de protection des animaux possède un site d’accueil.

« Pendant 6 mois, elles seront à l’isolement afin d’assurer un suivi sanitaire des animaux puis elles pourront finir leurs jours paisiblement au sein de l’association » précise Romy Turpin, responsable juridique de la Fondation Brigitte Bardot. Une fondation qui, sur ses différents sites, héberge déjà quelque 1400 moutons, 700 bovins, 300 chèvres et 150 cochons.

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Brigitte Bardot dénonce l'horreur des "fermes à sang" et demande une fermeture des frontières

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot dénonce l'horreur des "fermes à sang" et demande une fermeture des frontières

L'éternelle défenseur des animaux interpelle Cecilia Malmström, commissaire européenne au Commerce, dans une lettre ouverte publiée ce lundi 16 octobre.

Brigitte Bardot déplore l'existence des "fermes à sang" en Argentine et Uruguay, "de nouvelles horreurs, de nouvelles cruautés qui font honte à l'humanité"

Ces fermes feraient subir "une véritable torture" à 10.000 juments. "Maintenues dans des boxes, on leur ponctionne jusqu’à 10 litres de sang deux fois par semaine pour prélever une hormone, l’eCG, secrétée par le placenta de la jument du 40e au 120e jour de gestation. Après 4 mois de grossesse, lorsque la jument ne secrète plus cette hormone, elle est avortée manuellement, sans anesthésie, par l’éleveur qui perce la poche contenant le liquide amniotique pour inséminer plus vite encore sa victime."

L'animal finirait par mourir d'épuisement ou à l'abattoir et la viande se retrouverait sur les marchés européens, dont français.

"Optimiser la reproduction"

BB dénonce un "objectif de productivité des animaux enfermés dans des élevages intensifs". "L’hormone eCG est, en effet, massivement utilisée dans les élevages de cochons, bovins ou moutons pour programmer les naissances et optimiser la reproduction." 

Elle demande l'aide de la commissaire européenne au Commerce pour que l'Union européenne ferme ses frontière à cette hormone. "La société Syntex est le principal fournisseur de l’eCG aux laboratoires européens, l’UE ne doit plus faire commerce avec ces marchands de la mort, je vous supplie d’intervenir et d’entendre les citoyens européens qui sont déjà près de 2 millions à avoir signé la pétition "Halte au commerce de sang de jument"."

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Essonne : il vit 3 mois dans sa voiture avec ses 13 chats!

Publié le par Ricard Bruno

Henri a vécu 3 mois avec ses 13 chats dans une voiture.Photo d’illustration

Henri a vécu 3 mois avec ses 13 chats dans une voiture.Photo d’illustration

Hier, Henri, 50 ans a pu souffler. Il a vécu des années de souffrance et espère retrouver  peu à peu une vie normale.

En 2010, rapporte Le Parisien, il vit dans un appartement, à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine.

Il possède trois chats. Mais son père tombe malade (Alzheimer, Parkinson…). Il s’occupe de lui, passe du temps à l’hôpital mais s’absente de plus en plus à son travail jusqu’à se faire licencier.

Il est aussi dépassé par les portées successives de ses félins et se retrouve avec 13 chats.

Son père décède et ses voisins lancent une pétition pour cause de “nuisances sonores et olfactives“. Cet été il est expulsé de chez lui…

Il était hors de question que je me sépare de mes chats. Je préfère être à la rue que de les abandonner” raconte cet homme blessé.

Sa famille lui prête une voiture. Il s’y installe, sans rien dire, avec ses animaux, dans le parking d’un centre commercial de Massy, dans l’Essonne.

Hier, suite à des signalements sur Facebook, la fondation Brigitte Bardot lui a porté secours en récupérant les chats “le temps qu’il faudra“.

Le seul souci de cet homme que la vie n’a pas épargné, est de savoir que ses 13 amis à quatre pattes seront à l’abri.

Les différentes associations de protection animale confirment qu’Henri est un bon maître et qu’il a juste besoin d’aide.

La fondation va conduire Many, Omlet, Winy, Pikatchou, Asmatic, Freddy, Jade, Câline, Valérie, Foly, Mimosa, Tirbouchon et Junior chez le vétérinaire pour un check-up et les placer tous ensemble dans un même foyer, jusqu’à ce qu’Henri puisse les récupérer.

Quant à Henri, une travailleuse sociale va l’aider à constituer un dossier pour réclamer ses droits, chercher un travail et un toit qui pourra accueillir tout ce petit monde.

Mais avant tout, il doit soigner sa thrombose, conséquence d’une survie de 3 mois dans une voiture…

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Douains : la fondation Brigitte Bardot intervient et récupère 10 chats

Publié le par Ricard Bruno

Sindy Alexandre est intervenue hier matin avec une collègue de la fondation Brigitte Bardot à Douains

Sindy Alexandre est intervenue hier matin avec une collègue de la fondation Brigitte Bardot à Douains

Douains. La fondation Brigitte Bardot est intervenue hier matin au hameau des Hayes pour récupérer une dizaine de chats de race. Leur propriétaire, hospitalisée jeudi, avait tendance à accumuler les objets... et les animaux.

Un ancien corps de ferme se dresse au bout d’un petit chemin. Une dizaine de sacs en plastique sont regroupés à quelques mètres. Des pneus crissent sur les gravillons. La camionnette bleue de la fondation Brigitte Bardot se stationne devant la propriété située dans le hameau des Hayes, à Douains. Deux femmes déchargent des cages à transports pour chat. Leur mission ? Récupérer une dizaine de félins, à l’abandon depuis l’hospitalisation de leur maîtresse, jeudi. Sept chiens ont, quant à eux, déjà été récupérés par les Amis des chiens à Vernon.

Dès le lendemain, Catherine Couanon, maire (DVD) de Douains, a pris l’initiative de contacter la fondation. « J’ai d’abord appelé la SPA (société protectrice des animaux) mais ils ont refusé de se déplacer, explique Catherine Couanon. Je me suis donc tournée vers la fondation Brigitte Bardot à laquelle notre commune verse une subvention de 50 € depuis de nombreuses années. »

« Une solitude croissante »

Après plusieurs échanges de mails et coups de téléphone, l’association décide d’intervenir. « Nous allons, dans un premier temps, effectuer un état des lieux », indique Sindy Alexandre, l’une des 38 salariés basés dans le refuge de la Mare Auzou, à Saint-Aubin-le-Guichard, près de Bernay. Près de 1 400 animaux sont regroupés sur les huit hectares du refuge, l’un des trois que compte la fondation en France. Les employés interviennent dans l’ensemble de l’Hexagone. Et certains déplacements sont plus marquants que d’autres. « Dans une maison sur l’île d’Aix (17), dernièrement, il a fallu décoller des cadavres du sol... »

L’intervention d’hier matin n’était toutefois pas aussi délicate mais le fils de la propriétaire accepte uniquement la présence des deux salariés. Une fois à l’intérieur de la maison, toutes deux ont beaucoup de mal à approcher les chats. « Ils sont difficiles d’accès car il y en a partout... Cette dame est atteinte du syndrome de Diogène. Elle a donc une forte tendance à l’accumulation d’objets. Et cela s’accompagne souvent du syndrome de Noé, avec l’accumulation d’animaux », souligne Sindy Alexandre. Cages sous les bras, les deux salariés partent attraper les animaux. Quelques minutes plus tard, Sindy Alexandre ramènent quatre chats de race. Le poil abîmé, les yeux coulants, beaucoup semblent aussi atteints de coryza, une maladie respiratoire. Elle repart ensuite avec un filet pour récupérer les derniers récalcitrants.

Chaque année, la fondation Brigitte Bardot intervient une centaine de fois dans le département de l’Eure. « Malheureusement, les gens sont de plus en plus isolés. Et, en général, la détresse humaine va souvent de pair avec la détresse animale, souligne Bruno Jacquelin, chargé de communication à la fondation Brigitte Bardot. Les chiffres d’intervention sont donc en augmentation depuis quelques années. »

Les félins seront ensuite conduits au refuge de la Mare Auzou pour y être soignés. Ils seront alors disponibles à l’adoption. Mais sur les 1 400 animaux de toutes sortes regroupés là-bas, peu rejoignent finalement une famille. « Aucune euthanasie n’est pratiquée à la fondation. Les sauvetages leur permettent au moins de bien finir leurs jours. »

Infos pratiques

Pour contacter la fondation Brigitte Bardot : 01 45 05 14 60 ou http://www.fondationbrigittebardot.fr

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Après avoir échappé à l'euthanasie, deux macaques arriveront lundi au Refuge de l'Arche en Mayenne

Publié le par Ricard Bruno

Un grillage de "La pinède des singes" à Labenne détérioré après l'euthanasie de 163 macaques en mai dernier

Un grillage de "La pinède des singes" à Labenne détérioré après l'euthanasie de 163 macaques en mai dernier

Les deux derniers macaques de Java seront transférés lundi au Refuge de l'Arche de Château-Gontier. Leur ancien parc dans les Landes avait été placé en liquidation judiciaire l'an dernier et surtout euthanasié 163 macaques porteurs d'un virus dangereux pour l'homme.

Miguel et Junior, 17 et 20 ans, vont changer de maison. Après la "Pinède des Singes" dans les Landes, changement de vie en Mayenne pour les deux macaques de Java. Ils arriveront lundi au Refuge de l'Arche, précise la fondation 30 Millions d'amis dans un communiqué. Porteurs eux aussi de l'herpès B, dangereux en cas de morsure, "les deux macaques seront placés en quarantaine dans une premier temps".

Des tests à venir pour les primates

Les vétérinaires pourront ensuite leur faire subir une série de test, pour prolonger ou non la quarantaine. S'ils sont positifs, le public pourra les voir dans une volière à l'intérieur du refuge.

Photo d'illustration, macaque de Java

Photo d'illustration, macaque de Java

Ce transfert est une victoire pour la Fondation Brigitte Bardot et l'association 30 millions d'amis. Des associations qui s'étaient émues de l'euthanasie en mai des 163 autres singes de l'ancien parc animalier, eux-aussi porteurs du virus. "Nous veillerons sur les singes, les conditions sanitaires du transport, poursuit le communiqué. L'association est soulagée que l'euthanasie ait été évitée pour ces primates mais regrette que 163 macaques n'aient pas eu cette chance, alors qu'elle avait présenté les mêmes garanties aux pouvoirs publics".

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Brigitte Bardot “Ce sont les actes qui comptent”

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot “Ce sont les actes qui comptent”

Alors que la la condition animale investit la littérature avec la parution l’année dernière de Règne Animal de Jean-Baptiste del Amo, et en 2013 de 180 jours d’Isabelle Sorente, et qu’un Manifeste animaliste a été publié cette année par la philosophe Corine Pelluchon, Zone Critique est parti à la rencontre de Brigitte Bardot, qui nous entretient de son combat de longue date pour la protection des animaux. 

Votre fondation a été créée en 1986. Quel en a été l’élément déclencheur ?

Seule et inexpérimentée, j’avais besoin d’être entourée par une structure solide. J’ai dû faire beaucoup de sacrifices pour monter cette fondation.

Vous luttez, à la tête de votre fondation, pour la protection des animaux, donc pour la survie et la conservation d’un état de nature menacé par l’intervention de l’homme. Vous militez en même temps pour l’affirmation des droits des animaux, qui est une revendication plutôt moderne et progressiste. Ainsi, un tribunal argentin a reconnu le 21 décembre 2014 le droit de vivre en liberté à une femelle orang-outang vivant au zoo de Buenos Aires depuis vingt ans, considérant l’animal comme « une personne non humaine ». Il a été décidé d’appliquer à l’animal une ordonnance d’Habeas Corpus, c’est-à-dire le droit de ne pas être emprisonné sans jugement. Même s’il ne s’agit pas d’un être humain, il a été considéré que le primate pouvait avoir des sentiments et le droit à une plus grande liberté. Pensez-vous qu’il s’agit d’un combat d’avant-garde ?

Il est scandaleux d’enfermer, de priver de liberté des animaux innocents uniquement pour le plaisir des visiteurs et le fric que cela rapporte. C’est un sacrifice, une torture, une peine inhumaine qui ne devraient plus exister à notre époque. Nous sommes des retardés.

Une Déclaration universelle des droits de l’animal a été proclamée à la Maison de l’Unesco en 1978 mais elle n’a pas de valeur juridique. Pensez-vous qu’il faudrait en accorder une ? La Fondation a-t-elle une position sur ce sujet ?

Les déclarations de ceci ou cela sont stériles. Ce sont les prises de position, les actes qui comptent. Même les lois ne sont pas toujours appliquées ou bien elles sont entravées par des dérogations.

Faut-il promouvoir le végétarisme ? Quid du véganisme ? Est-ce un simple effet de mode ou cela est-il révélateur de quelque chose de plus profond ? D’un changement de mentalité ?

Oui, il faut absolument cesser cette monstrueuse habitude de manger de la viande qui entraîne la souffrance et la mise à mort abjecte de milliards d’animaux par an. Les chaînes d’abattage dans les abattoirs sont inimaginables d’horreur. Tous ces animaux épouvantés, égorgés les uns devant les autres, hurlant, se débattant la gorge ouverte pendus par les pieds, s’étouffant dans leur hémorragie, c’est pire que l’enfer.

Si les abattoirs avaient des vitres transparentes et étaient visibles par tous, le monde entier deviendrait végétarien. Il faut que les gens fassent le rapprochement entre la viande de leur assiette et l’animal mignon qui a donné sa vie pour ce morceau de steak, de gigot ou de jambon.

Il faut que les gens fassent le rapprochement entre la viande de leur assiette et l’animal mignon qui a donné sa vie pour ce morceau de steak, de gigot ou de jambon.

Certaines associations de lutte pour la protection des animaux, comme Peta (qui vous a décerné un prix en 2001 pour votre combat), ont des positions qualifiées parfois d’extrêmes ou radicales ; ainsi, le refus de cette association de toute expérimentation sur les animaux à but médical. Partagez-vous cette vision ?

Bien sûr que oui. Il existe maintenant des méthodes de substitution alternatives qui ne sont pas suffisamment développées et qui pourraient à 90% remplacer l’expérimentation sur l’animal. Mais le remplacement par ces méthodes a un coût qui n’est pas pris en compte par nos gouvernements.

Que pensez-vous du Peta en général et de leur communication en particulier ? Les actions choc sont-elles nécessaires pour réveiller les consciences ou faites-vous davantage confiance à l’éducation et la pédagogie ?

Peta est exemplaire. Les actions choc sont indispensables car il faut choquer les gens pour qu’ils comprennent. Mais il faut aussi éduquer dès le plus jeune âge et employer des méthodes pédagogiques tout au long de la scolarisation.

Comment travaillez-vous avec les autres associations et fondations pour les animaux, qu’il s’agisse de la SPA, d’Humanité et Biodiversité, de WWF etc. ? Quelle coordination entre vous au niveau national et mondial ? Envisagez-vous des actions communes dans un futur proche ?

Ma Fondation est ouverte à toutes les autres associations et fondations pour un travail en commun, que nous utilisons pour les grandes causes à développer ou à gagner. Nous avons proposé au gouvernement un manifeste « Animal politique », qui contient 30 propositions pour mettre la condition animale au cœur des enjeux politiques.

Nous avons proposé au gouvernement un manifeste « Animal politique », qui contient 30 propositions pour mettre la condition animale au cœur des enjeux politiques.

Quelle est le combat prioritaire du moment pour votre fondation ?

Tout est prioritaire car tous les cas sont dramatiquement urgents. Cela va des abandons multiples et variés (chiens, chats, moutons, vaches, chevaux…) au transport inhumain des animaux de consommation, l’abolition attendue de l’hippophagie depuis près de 30 ans, la suppression des dérogations autorisant les abattages rituels, les campagnes de stérilisation des milliers de chats et chiens abandonnés dans les îles d’outre-mer françaises, la lutte contre la détention d’animaux sauvages dans les cirques, la guerre contre les 2005 mouroirs et delphinariums, la bataille contre les immondes corridas, les élevages intensifs etc.

Quelle est votre plus grande fierté au sein de votre engagement ?

Celui d’avoir le courage de m’être engagée et de n’avoir jamais failli.

Votre statut de star vous a-t-elle servi dans votre lutte pour les droits des animaux ? Pensez-vous que vos interlocuteurs (politiques, industriels…) réagissent différemment s’ils ont en face d’eux Mme Bardot ?

Bien sûr, ma célébrité a été un important atout, surtout aujourd’hui, car à mes débuts, on ne me prenait pas au sérieux. On croyait à un caprice de star.

A ce titre, vous twittez beaucoup. Deux de vos tweets rédigés pendant la campagne présidentielle ont d’ailleurs fait réagir. Estimez-vous ce mode de communication efficace pour médiatiser votre combat ?

Plus on fait passer de messages, mieux c’est. Les réseaux sociaux sont un moyen de communication formidable. Il faut en user sans en abuser.

A l’approche de l’été et du départ en vacances, un fléau récurrent va refaire parler de lui : les abandons d’animaux. La SPA a enregistré un record en 2016 avec plus de 4 000 animaux recueillis (en majorité des chiens), soit une augmentation de 24% sur un an. La Fondation Bardot prévoit-elle une campagne de communication ou des actions sur ce sujet ? Pour endiguer ce fléau, faut-il davantage éduquer ou réprimer et par quels moyens ?

Depuis des années, nous utilisons tous nos moyens pour endiguer ces vagues d’abandon pendant les vacances – affiches sur les routes, dans le métro, les abribus, messages radio… Rien n’y fait. Les abandons sont de plus en plus nombreux chaque année. Il n’y a rien à faire. Lorsqu’on vient nous abandonner un animal à la Fondation, nous essayons de faire comprendre à la personne le tragique de son geste pour ce petit compagnon qui va se retrouver dans un milieu étranger, qui va chercher son maître, sa maison, qui va pleurer, gémir, parfois se laisser mourir. On nous répond : « si vous ne le prenez pas, on va l’abandonner dans la rue ». Alors, on le garde.

Un nouveau phénomène a fait son apparition cette année : le braconnage dans les zoos. Ainsi, un rhinocéros blanc du zoo de Thoiry a été abattu en mars dernier et sa corne découpée. Quelles seraient vos préconisations ? Écorner préventivement les rhinocéros et autres animaux représentant une tentation pour les braconniers ? Sécuriser davantage les zoos ? Les fermer à terme ?

Le parc de Thoiry où le rhinocéros a été tué est un endroit respectable pour les animaux sauvages qui sont en semi-liberté dans un environnement acceptable. Ce n’est heureusement pas une prison. Mais c’est justement à cause de cela que les individus, les assassins, ont eu la possibilité d’entrer. Pourtant, il y a des caméras de surveillance partout, mais pour des spécialistes, ce n’est pas un frein. Ce serait dramatique d’en arriver à mutiler les animaux pour leur éviter la mort et pourtant, beaucoup le font en Afrique. Je pense que si la peine de mort était rétablie pour ce genre d’individus (ou la prison à perpétuité réelle), cela donnerait à réfléchir. On ne peut pas mettre un bataillon de soldats dans chacun des grands parcs de France. C’est le monde dans lequel on vit qu’il faudrait changer. On a atteint l’insécurité extrême. C’était mieux avant !

Devant l’Assemblée générale de la Fédération nationale des chasseurs à Paris en mars, Emmanuel Macron s’est dit favorable à la réouverture des chasses présidentielles. Quelle est votre réaction ? Une survivance monarchique ? Une volonté pragmatique de séduire un certain électorat ?

C’est scandaleux de la part de Macron d’aller mendier lamentablement des voix en se disant favorable à la réouverture des chasses présidentielles, qui avaient été interrompues. Quelle marche arrière pour le fondateur d’En Marche. Je suis écœurée.

En octobre 2016, des personnalités scientifiques ont appelé, dans une tribune au Monde, à la création d’un Secrétariat d’État à la condition animale. Que pensez-vous d’une telle initiative ? Cet appel n’a pas (encore) été entendu par le gouvernement Philippe, êtes-vous optimiste sur ce sujet ?

Il est indispensable et urgent qu’un secrétariat d’Etat à la condition animale existe au sein du gouvernement. Trop de problèmes graves restent sans solution et en attente d’une décision gouvernementale.

Il est indispensable et urgent qu’un secrétariat d’Etat à la condition animale existe au sein du gouvernement

La Fondation Bardot a fait partie des 26 ONG de protection animale ayant demandé à inscrire la condition animale dans le débat politique, dans le cadre des élections présidentielle et législatives. A cette heure, quel bilan tirez-vous ? Votre appel a-t-il été suffisamment entendu ?

Ce qui concerne les animaux n’est pas pris en compte, ni dans les débats présidentiels, ni à l’occasion des élections législatives. Les appels, que nous avons « hurlés », n’ont pas été entendus. Les politiques n’ont pas de cœur mais en plus, ils sont sourds.

La corrida a été rayée du patrimoine immatériel de la France en 2016 (elle y était inscrite depuis 2011). Elle est toujours considérée comme un bien d’intérêt culturel en Espagne. Vous appelez à son interdiction pure et simple. Que répondez-vous aux partisans de la corrida, qui mettent en avant la tradition locale ininterrompue (telle qu’elle est formulée dans le code pénal, article 521-1) et l’attrait culturel de cette pratique ?

Il n’y a rien de culturel dans un spectacle qui montre l’épouvantable agonie d’un animal torturé, ensanglanté, achevé mortellement et maladroitement, qui s’écroule, vaincu, sous les acclamations d’un public sadique au son des flonflons hystériques.

La même question pourrait s’appliquer pour les sacrifices rituels : n’est-ce pas aller à l’encontre de la pratique des cultes ? Faut-il moderniser leurs pratiques ? Comment concilier dès lors conservatisme et progressisme ?

Les pratiques barbares des sacrifices rituels peuvent être adoucies par les moyens modernes d’étourdissement qui laissent les animaux vivants mais provisoirement inconscients au moment de l’égorgement. Nous avons fait la démonstration de ce procédé devant des religieux juifs et musulmans ainsi que des scientifiques. Tous ont reconnu que la méthode ne tuait pas l’animal mais l’étourdissait momentanément, ce qui permettait au sacrificateur de faire son travail avec les mêmes gestes traditionnels sans que l’animal souffre le martyre. Malgré cela, rien n’a changé et c’est un scandale que je combats en priorité.

L’investiture d’une candidate En Marche, Marie Sara, ancienne torera, dans la circonscription du Gard pour les législatives vous fait-elle réagir ? Prévoyez-vous une communication quelconque à ce sujet ?

L’investiture de Marie Sara a choqué beaucoup de gens, sans parler des protecteurs et des associations de protection animale. C’est une provocation malvenue de la part d’Emmanuel Macron. Une pétition réunissant 86 000 signatures contre elle a même circulé sur Facebook.

Selon une enquête Eurobaromètre 2016 (https://www.ciwf.fr/media/7427216/2016marscpeurobarometre.pdf), les Européens sont majoritairement pour un renforcement du bien-être des animaux d’élevage. Les Français sont également pour l’interdiction de la chasse à courre, pour l’interdiction de l’abattage des animaux sans étourdissement préalable etc. Comment expliquez-vous la frilosité de nos gouvernants successifs sur ces questions ?

Je ne me l’explique pas. C’est insensé. On dirait qu’ils ont honte d’apporter une amélioration à la condition animale. Ou alors ils subissent un chantage des lobbies puissants qui gèrent ces problèmes. Ou bien encore les animaux passent bien après toutes les mesquineries qui envahissent les urgences à traiter.

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Notre-Dame-des-Anges: Brigitte Bardot à la rescousse des tortues varoises menacées par le chantier

Publié le par Ricard Bruno

Notre-Dame-des-Anges: Brigitte Bardot à la rescousse des tortues varoises menacées par le chantier

L'arrêt par la gendarmerie du déboisement du chantier de Notre-Dame-des-Anges, suite à la découverte d'une tortue d'Hermann blessée, met un coup d'arrêt à la création de 134 logements sur la commune de Cogolin.

Après la lecture de nos éditions tropéziennes ce jeudi 5 octobre, Brigitte Bardot enfonce le clou en adressant ce vendredi après-midi une lettre au ministre de la Transition écologique et Solidaire, Nicolas Hulot.

>>RELIRE. Notre-Dame-des-Anges: imbroglio entre la mairie et la gendarmerie autour de la présence de tortues

BB, toujours très engagée pour la cause animale, écrit ainsi "qu'après les terribles incendies qui ont touché le Var cet, en faisant de nombreuses victimes animales parmi lesquelles la tortue d'Hermann, un autre fléau s'abat aujourd'hui sur cette espèce protégée avec le lancement du chantier de "Notre-Dame-des-Anges" à Cogolin.

 

Notre-Dame-des-Anges: Brigitte Bardot à la rescousse des tortues varoises menacées par le chantier
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