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BRIGITTE BARDOT À LA PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE : « VOTRE SILENCE EST PERÇU COMME DU MÉPRIS ! »

Publié le par Ricard Bruno

BRIGITTE BARDOT À LA PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE : « VOTRE SILENCE EST PERÇU COMME DU MÉPRIS ! »

Dans une lettre ouverte, BB interpelle avec vigueur la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Brigitte Bardot se scandalise en effet que la condition animale n’ait pas été évoquée une seule fois à l’occasion de son discours sur l’état de l’Union le 13 septembre dernier (Ursula von der Leyen ayant fait omission du projet de révision de la réglementation européenne sur le bien-être animal), malgré une demande de plus en plus forte des citoyens des pays de l’Union Européenne en la matière, notamment sur la fin de l’élevage en cages, les longs transports d’animaux ou encore les dérives ignobles des abattoirs.

Paris, le 15 septembre 2023

Madame la Présidente,

Le 13 septembre, lors de votre discours sur « l’état de l’Union », vous avez envoyé un signal extrêmement négatif sur le manque d’ambition de la Commission européenne à présenter le paquet législatif consacré à l’amélioration de la condition animale dans les élevages, les transports et abattoirs.

Cette révision des réglementations européennes, annoncée dès 2020, devait être publiée cet automne, basé sur les avis scientifiques rendus par l’EFSA et partant du constat, de la Commission elle-même dans son bilan de qualité publié en 2022, que les textes actuels sont obsolètes et incomplets.

Le comité d’examen de la réglementation a déjà validé la proposition qui lui a été présentée par la Commission européenne, et qui s’inscrit dans la stratégie « de la ferme à la fourchette », pourtant d’après votre feuille d’intention, également publiée le 13 septembre, il ne ferait plus partie des priorités du pacte vert européen.

Ce n’est peut-être pas la priorité d’une potentielle candidate à sa propre réélection, qui doit pour cela composer avec la position des droites européennes hostiles à toute amélioration de la condition animale, mais c’est une priorité pour les citoyens qui se sont mobilisés à travers l’ICE pour la fin des cages notamment.

Cette révision est l’occasion d’uniformiser la législation pour protéger les éleveurs de distorsions de concurrence entre les différents Etats membres, mais aussi de garantir la compétitivité du secteur agricole grâce à l’inclusion de mesures miroirs afin que les produits importés respectent les normes imposées aux producteurs européens.

Le 23 août, mes collaborateurs se sont entretenus avec le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, qui s’est dit favorable à cette nécessaire révision de la législation, en particulier la sortie progressive de l’élevage en cages avec un accompagnement de la filière cunicole.

En sacrifiant cette révision attendue sous des prétextes inflationnistes, vous donnez raison au lobby Copa-Cogeca pour que rien ne soit fait pour améliorer le sort des bêtes. Vous trahissez aussi les Etats qui souhaitent s’engager et accompagner les bonnes pratiques, et ceux qui au sein de votre Commission travaillent, depuis des années, à élever les normes européennes de « bien-être animal ».

Je sais que de nombreux élus vous ont interpellée, en séance plénière au Parlement européen et par écrit, mais aucune réponse ne leur a été apportée. Cette attitude est choquante, votre silence est perçu comme du mépris envers la forte mobilisation citoyenne. Si la Commission devait réellement abandonner cette révision, annoncée et attendue, ce serait un déni de démocratie, un scandale !

Un scandale qui s’ajoute à vos propos tout aussi scandaleux sur un possible changement de statut du loup en Europe pour faciliter, et même encourager, sa destruction. Les mesures de protection des troupeaux ne sont pas mises en place, mais aucun contrôle n’est fait par la Commission sur leur mise en œuvre, pourtant financées par des fonds européens… Tellement plus facile de crier au loup et tirer, sans tenir compte des rapports scientifiques qui démontrent clairement que ces plans d’abattage ne font que disperser les meutes et favoriser leur extension.

Madame la Présidente, vous avez le pouvoir d’agir, le pouvoir de changer le sort de millions d’animaux détenus dans des conditions indignes, élevés en cages ou entassés dans des bâtiments, transportés durant des jours et parfois même des semaines dans des conditions ignobles. Je n’ai pas le pouvoir de supprimer ces horreurs infligées à des êtres sensibles, dans une course au profit, cette impuissance face à leur souffrance me plonge dans le désespoir, vous qui pouvez agir ce ne devrait pas être un choix mais un devoir !

Peut-on encore compter sur vous ?

                                                                              Brigitte Bardot

                                                                              Présidente

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NOUVEAU PLAN LOUP: "INACCEPTABLE" POUR LES DÉFENSEURS DE L'ANIMAL, QUI DÉNONCENT UN "CHOIX POLITIQUE"

Publié le par Ricard Bruno

Un loup gris commun (Canis lupus lupus), dans le parc animalier des Angles, dans les Pyrénées-Orientales, le 18 juin 2015

Un loup gris commun (Canis lupus lupus), dans le parc animalier des Angles, dans les Pyrénées-Orientales, le 18 juin 2015

Six associations ont dénoncé le nouveau "plan loup" pour la période 2024-2029, qui préconise notamment un nouveau statut pour le loup et une facilitation des éliminations de l'animal, pour protéger les troupeaux...

Le nouveau "plan loup" 2024-2029, présenté lundi matin par le gouvernement aux membres du Groupe national loup (GNL) est "inacceptable" aux yeux des associations de protection de la nature, qui ont annoncé leur retrait "définitif" de cette instance consultative.

"Nous avons annoncé notre retrait définitif du Groupe national loup", a indiqué Jean-David Abel, représentant de France Nature Environnement (FNE), à l'issue d'une rencontre tenue à huis clos qui a également suscité des frustrations chez les éleveurs

Potentiel changement de statut du loup

Le nouveau "plan loup" ambitionne d'"installer un nouvel équilibre", l'exécutif estimant que l'animal "n'est plus en danger d'extinction, mais qu'(...)il y a un danger réel de disparition du pastoralisme", selon une source gouvernementale.

"On a commenté le plan axe par axe et à la fin, on a dit pourquoi c'était inacceptable et on est parti", a ajouté Jean-David Abel, s'exprimant au nom de six associations de défense de l'environnement: la FNE, Ferus, Humanité et diversité, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), l'Association de protection des animaux sauvages (Aspas) et le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Outre ces associations, le GNL rassemble des représentants du monde agricole, des élus, des chasseurs et louvetiers ainsi que les administrations concernées.

"Leur départ est regrettable. La porte reste ouverte et les contacts se poursuivront. Le processus de consultation va se poursuivre", a réagi la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en charge de la préparation du plan loup.

Aucune proposition des pro-loups retenue

Jean-David Abel dénonce un "choix politique" fait par les ministères de "mettre le paquet dans un plan de communication vers les acteurs pastoraux". A l'inverse, aucune des 41 propositions émises au printemps par les défenseurs du loup n'a été retenue, déplore-t-il.

"Cette instance consultative n'a plus aucun sens. Ce n'est pas nouveau que l'État écoute la FNSEA, la FNO, les chambres d'agriculture, mais à ce niveau-là de déséquilibre, on s'est dit 'on sert à rien' donc il faut que l'État assume ça", a-t-il conclu.

"L'État essaie de ménager la chèvre et le chou et il ne fait que des mécontents", a déclaré de son côté  Claude Font, secrétaire général de la Fédération nationale ovine (FNO) en charge du dossier prédation.

"On s'attendait à quelque chose de plus ambitieux en faveur de l'élevage", a-t-il souligné, estimant que "la seule avancée porte sur les protocoles de tirs".

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Au Havre, un chien est retrouvé mort, une association porte plainte, sa propriétaire en garde à vue

Publié le par Ricard Bruno

Au Havre, un chien est retrouvé mort, une association porte plainte, sa propriétaire en garde à vue

Macabre découverte dans un appartement au Havre lundi 4 septembre 2023. Des voisins ont prévenu les secours après une importante prolifération de cafards dans ce logement, rapporte Actu.fr. Ils y découvrent un golden retriever mort.

 

Jusqu’à 5 ans de prison

La Fondation Brigitte Bardot dépose plainte. Sa propriétaire, 36 ans, y avait quitté le logement depuis trois semaines, le 15 août.

Placée en garde à vue, elle explique avoir laissé ses clés à quelqu’un sans avoir pu les récupérer, rapporte nos confrères. Son nouveau chien, un pitbull, non déclaré, a été confié à la Société havraise de la protection des animaux.

Laissée libre, elle comparaîtra devant le tribunal en avril 2024 pour abandon d’un animal. Elle risque 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

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Chien mutilé et laissé pour mort près de Bernay : son propriétaire jugé lundi 11 septembre 2023

Publié le par Ricard Bruno

Le propriétaire de Tyron, qui a reconnu avoir mutilé son chien à plusieurs reprises, sera jugé par le tribunal judiciaire d’Évreux lundi 11 septembre 2023. L’animal avait été retrouvé au bord d’une route avec une lame enfoncée entre les deux yeux et des brûlures sur les pattes.

Chien mutilé et laissé pour mort près de Bernay : son propriétaire jugé lundi 11 septembre 2023

L’affaire commence le 23 juin 2023 lorsqu’un chien est retrouvé au bord de la route dans un état effroyable, près de Serquigny. L’animal, un rottweiler de 18 mois nommé Tyron, porte des traces de brûlures vives et a une lame de 7 cm plantée entre ses deux yeux. Il est alors immédiatement conduit chez un vétérinaire par la Fondation Brigitte Bardot. Aujourd’hui, après de lourds traitements, Tyron se remet petit à petit de ses blessures.

 

Coups de couteau, étranglement...

Son propriétaire, qui avait au départ déclaré que son chien s’était échappé lors d’une promenade, a finalement été interpellé et placé en garde à vue. Il a reconnu les faits le mardi 4 juillet. L’homme de 23 ans a finalement avoué aux enquêteurs avoir donné deux coups de couteau à son chien et avoir tenté de l’étrangler avec sa laisse avant de l’attacher à sa voiture en le traînant et en lui roulant plusieurs fois dessus.

Pour ces faits, il sera jugé devant le tribunal judiciaire d’Évreux ce lundi 11 septembre 2023. L’association de défense et de protection des animaux Stéphane Lamart s’est constituée partie civile.

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Chiens abattus en Tunisie : la Fondation Brigitte Bardot écrit au président Saïed

Publié le par Ricard Bruno

Chiens abattus en Tunisie : la Fondation Brigitte Bardot écrit au président Saïed
Chiens abattus en Tunisie : la Fondation Brigitte Bardot écrit au président Saïed

La Fondation Brigitte Bardot (FBB) dénonce une nouvelle fois, l’urgence de la situation animale en Tunisie, la gestion chaotique et les actions d’abattages dans plusieurs régions de Tunisie.

La fondation fait suite ainsi aux signalements réguliers sur les différents réseaux sociaux et par mail, émanant de Hope Animal Project de Hammam Sousse et de Tunisia Animals Voice. Après avoir adressé une lettre au gouvernement tunisien, en août 2022, la FBB se tourne, cette fois-ci, vers le président de la république.

En effet, elle estime que lui seul peut influer sur les décisions des municipalités, en ordonnant que soient appliquées des stérilisations et vaccinations de masse, sur tout le territoire. Seule stratégie éprouvée pour lutter efficacement contre la surpopulation animale et la rage… et, par là même diminuer cette errance et maltraitance dans les rues de notre pays.

Cela demande une implication pérenne de tous les acteurs concernés et seule une injonction présidentielle pourra faire basculer cette situation catastrophique et désespérée.

La FBB propose d’ailleurs son soutien car l’heure est à l’entraide internationale pour travailler sur des solutions durables.
Tunisia Animals Voice et Hope Animal Project espèrent que ce nouvel appel soit entendu par les plus hautes autorités de l’Etat et les inciter à s’engager davantage pour la cause animale en Tunisie.  

Source de l'article : Cliquez ICI

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EN TUNISIE, LES TUERIES DE CHIENS ERRANTS CONTINUENT : BRIGITTE BARDOT FAIT APPEL AU PRÉSIDENT !

Publié le par Ricard Bruno

EN TUNISIE, LES TUERIES DE CHIENS ERRANTS CONTINUENT : BRIGITTE BARDOT FAIT APPEL AU PRÉSIDENT !

Le 8 juin 2023, dans une école d’ingénieur à Monastir, 9 chiens ont été abattus sous les yeux des étudiants…
Face à la violence des massacres, comme à Djerba, Sidi bou Said ou même Tunis d’où viennent ces photos, Brigitte Bardot demande au président tunisien de faire cesser cette violence gratuite.

Paris, le 1er septembre 2023

Monsieur le Président,

Je reçois encore et toujours des témoignages de touristes horrifiés par la condition des animaux dans votre pays, notamment à Djerba. Cette situation ne scandalise pas que les touristes, mais aussi les Tunisiens, témoins de maltraitances envers les équidés et de tueries de chiens dans tout le pays.

Il y a une quinzaine d’années, ma Fondation participait, en partenariat avec la SPA de Tunisie, à des programmes de stérilisation des chiens errants et de soins aux équidés, à Tozeur et Sidi Bouzid notamment. Mais par leur manque d’implication et de soutien, vos prédécesseurs ont anéanti le travail de ces bénévoles qui menaient une action de protection animale et de salubrité publique.

La « gestion » des animaux est aujourd’hui chaotique en Tunisie, elle passe par des actes de violence extrême et même de barbarie à l’encontre des chiens. Monsieur le Président, je sais que vous avez hérité de cette situation dramatique, vous n’en êtes pas responsable mais vous avez le pouvoir d’agir en ordonnant l’arrêt immédiat des tueries.

Vous avez la réputation d’être un homme à poigne, je compte sur vous pour soutenir ma démarche, car massacrer les bêtes est l’arme facile des lâches et des faibles.

J’espère que vous saurez entendre mon appel, ma Fondation peut vous apporter son aide si besoin. Dans cet espoir, soyez assuré, Monsieur le Président, de ma parfaite considération.

Brigitte Bardot
Présidente

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Brigitte Bardot regrette d'avoir dit non à cette saga cultissime...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot regrette d'avoir dit non à cette saga cultissime...

En 1964, Bernard Broderie fait d'une jeune actrice une véritable star en lui offrant le rôle de l'héroïne de sa saga. Initialement, il voulait pourtant le confier à Brigitte Bardot. L'actrice sulfureuse a regretté longtemps d'avoir refusé cette belle opportunité.

En 1964, Michèle Mercier se transforme en Angélique, marquise des anges. Si encore aujourd'hui, à 83 ans, elle reste indissociable de l'héroïne de la saga culte des années 1960, inspirée des romans d'Anne Golon, l'actrice aurait pu ne jamais prêter ses traits à ce personnage. Et pour cause, le scénariste Bernard Broderie l'avait placée au rang de cinquième choix. Initialement, il voulait donner le rôle "à une actrice blonde, jolie et connue", et a donc naturellement proposé à Brigitte Bardot de devenir son Angélique. La star a pourtant refusé le rôle, prétextant ne pas vouloir apparaître dans des films d'époque en costume.

Brigitte Bardot a amèrement regretté d'avoir refusé le rôle d'Angélique, marquise des anges

Dans le live Initiales B.B. : mémoires de Bardot, Brigitte Bardot avoue avoir longtemps regretté d'avoir refusé le rôle d'Angélique : "J'avais refusé de tourner l'adaptation sans même y avoir jeté un coup d'œil !". C'est en effet après être tombée sur la série de livres que l'actrice s'est jetée à corps perdu dans les aventures trépidantes de l'exceptionnelle Angélique. "Je m'en suis mordu les doigts ! Ça m'apprendra à avoir des jugements définitifs et hâtifs", a-t-elle ajouté, avant de constater que "ce défaut l'a poursuivie toute sa vie". Pour autant, elle a autant apprécié les écrits d'Anne Golon que son adaptation cinématographique, "interprétée magistralement par Michèle Mercier".

Michèle Mercier a tout de suite su qu'elle était faite pour le rôle d'Angélique

Michèle Mercier, de son côté, ne s'est pas fait prier pour enfiler le costume d'Angélique, dont la saga est disponible sur Paramount+. Immédiatement après avoir feuilleté les écrits d'Anne Golon, elle a su que ce rôle était fait pour elle. "J'ai su qu'Angélique était moi et que j'étais Angélique", avait confié celle qui clame aujourd'hui "ne pas être Angélique". "Ils m'ont retenue pour ce qu'ils appellent mon côté blond historique, un blond roux d'époque", avait-elle révélé, en 1964, dans un entretien à Jours de France. Tout de suite, celle qui s'est vue octroyée le surnom de la "Brigitte Bardot brune" avait compris que ce rôle allait changer sa carrière.

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Brigitte Bardot choquée et écœurée, s'adresse à Paris Match !

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot choquée et écœurée, s'adresse à Paris Match !
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En Seine-Maritime, un éleveur de « L’Amour est dans le pré » devant le tribunal pour abandon d’animaux

Publié le par Ricard Bruno

Laurent Levacher parlait avec passion de sa profession dans l’émission «L’Amour est dans le pré» - Photo Fondation Brigitte Bardot

Laurent Levacher parlait avec passion de sa profession dans l’émission «L’Amour est dans le pré» - Photo Fondation Brigitte Bardot

L’histoire d’amour entre Laurent Levacher, l’agriculteur normand, et sa compagne avait fait craquer les fans de l’émission de M6, L’Amour est dans le pré, en 2019. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les points et c’est pour un dossier nettement moins glamour que l’éleveur de Vatteville-la-Rue suscite à nouveau l’intérêt des médias. Le 8 septembre 2023, il doit comparaître devant la justice, en correctionnelle, pour répondre d’abandon d’animaux.

 

En Seine-Maritime, un éleveur de « L’Amour est dans le pré » devant le tribunal pour abandon d’animaux

Son avocat, Me Romain Degoutte, du barreau de Rouen, insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de maltraitance sur animaux mais d’abandon. La différence est importante car elle écarte l’idée de mauvais traitements volontaires. Elle pose aussi la question de la compétence ou de la perte de contrôle.

 

Depuis 2020, l’administration a régulièrement mis en demeure l’éleveur de mieux s’occuper des 400 bovins allaitants (donc destinés à la filière viande) qu’il avait sur son exploitation. Le 7 mars 2023, des contrôles sanitaires, sous pilotage de la direction vétérinaire départementale, ont mis en évidence des manquements sérieux aux règles de la protection animale, comme des défauts d’abreuvement ou le manque caractérisé d’alimentation de qualité.

La fondation Brigitte Bardot est partie civile

Le 10 mars suivant, une opération de retrait des bovins a été lancée, sous l’autorité du procureur de la République de Rouen, mobilisant notamment le Groupement défense sanitaire de Seine-Maritime (GDMA 76). La Fondation Brigitte Barbot était également présente, prenant en charge les animaux dans des structures adaptées, baptisés « fermes refuge » par l’association.

 

 

 

C’est donc de cet abandon, constaté par les services de l’État, que Laurent Levacher doit répondre devant la justice. L’éleveur sollicité par Paris Normandie n’a pas souhaité s’exprimer. En revanche, son conseil, Maître Degoutte, précise : « Laurent Levacher conteste avoir abandonné ses animaux qu’il aime plus que tout. Il n’a jamais cessé de s’en occuper. Je réserve mes explications pour l’audience. »

La Fondation Brigitte Bardot est partie civile

L’hypothèse d’un éleveur s’occupant seul de son cheptel et dépassé par la situation pourrait être défendue. Selon son avocat, depuis l’intervention de mars 2023, Laurent Levacher est sous le coup d’une interdiction temporaire d’exercer la profession d’éleveur. La fondation Brigitte Barbot confirme qu’elle sera présente à l’audience du 8 septembre et qu’elle sera partie civile.

Le cas Étienne

Que vont devenir les 400 bovins qui ont été retirés de cet élevage ? La justice devra statuer, la fondation Brigitte Bardot réclamant sans doute qu’ils lui soient confiés définitivement.

Cette affaire rappelle l’histoire d’Étienne, le taurillon. En juillet 2021, Étienne faisait partie d’un lot de bovins conduit à l’abattoir de Fleurs dans la Loire. Par miracle, il réussit à s’échapper. Nouveau coup de chance, ce sont les pompiers qui interviennent et non les gendarmes. Les secours décident de lui envoyer une fléchette hypodermique pour l’endormir. Du coup, il est jugé impropre à la consommation. Après une mobilisation de la population, Étienne est acheté par un groupe de particuliers et donné à la fondation Brigitte Bardot (FBB). Cette dernière le confie à la pension de Patrick Dufour à Saint-Victor-l’Abbaye, en Seine-Maritime. C’est d’ailleurs là qu’il avait reçu la visite de sa très médiatique marraine, Jeanne Mas. La chanteuse finance en effet la majeure partie de son hébergement.

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