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action de protection animale

Des chèvres sauvages menacées d’être abattues si elles ne trouvent pas un propriétaire rapidement

Publié le par Ricard Bruno

Un appel a été lancé sur les réseaux sociaux pour sauver une trentaine de chèvres sauvages divagants sur les hauteurs de Cabrières et Mourèze. Jugées agressives, les caprins pourraient être abattus.Un collectif recherche des repreneurs. Quatre bêtes ont été adoptées cette semaine mais il en reste.

Les internautes se mobilisent pour sauver ces chèvres du pic de Vissou - Yann Bothorel

Les internautes se mobilisent pour sauver ces chèvres du pic de Vissou - Yann Bothorel

Un collectif vient de se constituer sur Facebook pour tenter de sauver une trentaine de chèvres abandonnées en pleine nature au Pic de Vissou dans l'Hérault. Ce troupeau de caprins pourrait être abattu s'il ne trouve pas un propriétaire très rapidement. Ces bêtes ensauvagées entre Cabrières et Mourèze, au sud ouest de Clermont-l'Hérault seraient agressives à en croire les panneaux d'affichage municipaux. Des promeneurs auraient été attaqués par des boucs quand les femelles sont en chaleurs Le site est fréquenté par de nombreux randonneurs et parapentistes. 

 

Une plainte déposée en gendarmerie 

Quelques bêtes auraient été abandonnées il y a quatre ans, avant de se reproduire au grand air. La prolifération de ces caprins poserait aujourd'hui problème et les mairies de Mourèze et Cabrières auraient l'intention de les euthanasier si elles ne trouvent pas un propriétaire très rapidement.

''Ne vous approchez pas des chèvres'' précise un communiqué de la maire de Cabrières

'Dans le contexte, il semblerait que seule l’éradication soit possible'' écrit le maire de Mourèze sur le site internet de la mairie. Pourtant ces chèvres seraient des chèvres du Rove, évoluant autrefois dans les espaces méditerranéens. Elles seraient nécessaires à l'équilibre de la végétation pour préserver notamment des incendies. Les abattre serait une erreur, selon plusieurs bergers.

Dans le contexte, il semblerait que seule l’éradication soit possible écrit le maire de Mouréze

L'appel à l'aide a rapidement tourné sur les réseaux sociaux

L'alerte a été lancée par un habitant de Montagnac connaissant bien le secteur.  Son appel émis sur Facebook a rapidement eu un écho favorable. En quelques heures plus de 15.000 personnes ont partagé le post agrémenté de photographies et d'un arrêté municipal, émanant de la mairie de Mourèze, interdisant la divagation des animaux. "J'ai bon espoir qu'on évite cet abattage, indique Yann. De nombreuses associations ont entendu mon appel."

"Dire que ces chèvres dérangent, c'est exagéré. C'est toujours un plaisir de les voir. Nous n'avons jamais été agressés par ces chèvres. Je veux bien croire qu'elles représentent un danger sur la route, mais je ne les ai jamais vu en bas du Pic. Quand on va à la montagne, s'il y a  des vaches avec leurs veaux, elles peuvent être agressives, ce n'est pas pour autant qu'on va les abattre."

 

Avis partagé par le maire de Mourèze, Serge Didelet. ''Depuis des mois nous avons de belles paroles. Ce mardi,nous avons eu de nombreuses propositions pour reprendre les caprins. Mais j'attends des actes. Quoiqu'il en soit nous devons trouver des solutions pour stopper cette prolifération. Des promeneurs nous ont alertés que les caprins étaient agressifs. Je n'ai pas à remettre en doute leurs paroles.''

La préfecture de l'Hérault avait déjà alerté les maires

''En date du 25 mars 2019, Monsieur le préfet nous informait par courrier de la présence anormale de chèvres en divagation sur le domaine public et nous invitait à intervenir pour régulariser cette situation, précise Serge Didelet. Plus clairement formulé : il faut s’en débarrasser !"

Le maire et les élus se sont mis en quête de trouver d’éventuels adoptants, mais à chaque fois, ils se sont vus rétorquer le fait que les bêtes ne sont ni vaccinées ni enregistrées à la naissance et dépourvues d’identification à l’oreille.

"Dans le contexte, il semblerait que seule l’éradication soit possible. En conséquence, des battues, décidées par la préfecture, seront organisées sous le contrôle de la gendarmerie et des lieutenants de louveterie en encadrement des chasseurs qui voudront se porter volontaires."

Depuis son appel, Yann a reçu le soutien de la Fondation Brigitte Bardot et de 30 Millions d'Amis. Une autre solution que l'abattage pourrait être rapidement trouvée dans les prochains jours. 

Dans la semaine, un habitant de Nébian est allé sans autorisation en récupérer quatre. La mairie va lui demander d'aller voir un vétérinaire rapidement car elle sne sont pas vaccinées donc susceptibles de transmettre des maladies.  

Ceux qui souhaitent en adopter sont invités à se rapprocher au plus vite des mairies de Nébian, Cabrières et Mougères.

 

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Canard agressé à Sigean : la fondation Brigitte Bardot porte plainte, les auteurs entendus par la gendarmerie

Publié le par Ricard Bruno

Un canard a été sauvagement agressé à Sigean (Aude), samedi 7 novembre 2020. La fondation Brigitte Bardot a déposé plainte. Identifiés, les auteurs sont entendus par les gendarmes.

La gendarmerie audoise a convoqué les jeunes qui ont agressé un canard à Sigean.

La gendarmerie audoise a convoqué les jeunes qui ont agressé un canard à Sigean.

La vidéo a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. Samedi 7 novembre 2020, un canard a été sauvagement agressé près de l’étang de Sigean, dans l’Aude. Trois jeunes étaient alors impliqués dans cette scène, filmée et diffusée sur Internet.

Dépot de plainte et convocation

Très rapidement, après la publication de la vidéo sur Instagram et Twitter, bon nombre d’internautes ont mentionné les comptes de la fondation Brigitte Bardot, 30 Millions d’Amis, ou encore Pet Alert. La première n’a pas tardé à répliquer : « notre avocat a déposé plainte immédiatement auprès du procureur de la République de Narbonne » explique Romy Turpin, responsable du service juridique de la Fondation.

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Gigantesque ferme de crocodiles en Australie, le projet scandaleux d'Hermès ?

Publié le par Ricard Bruno

Une ferme de crocodiles près de Darwin, en Australie. La marque Hermès prévoirait d'en construire une nouvelle en vue de produire pas moins de 50.000 sauriens en 5 ans.

Une ferme de crocodiles près de Darwin, en Australie. La marque Hermès prévoirait d'en construire une nouvelle en vue de produire pas moins de 50.000 sauriens en 5 ans.

Alors que plusieurs griffes de luxe se sont détournées des peaux de reptiles exotiques, Hermès suivrait le chemin inverse et prévoirait d'investir des dizaines de millions de dollars dans un projet de ferme-usine de crocodiles, selon un média national australien. Si cette information est avérée, la Fondation 30 Millions d'Amis déplore un tel déni des attentes sociétales en matière de bien-être animal.

Quand les crocodiles versent des (vraies) larmes ! L'enseigne de luxe Hermès aurait acquis une ferme horticole au nord de l'Australie afin d'y construire le plus vaste élevage de crocodiles du pays, selon le média national australien ABC, relayé par Ouest-France (10/11/2010). La future exploitation – dont les travaux seraient estimés à 40 millions de dollars – devrait « produire » jusqu'à 50.000 sauriens en cinq ans, permettant ainsi de fabriquer davantage de sacs en cuir exotique... vendus autour de 20.000 euros pièce.

Opacité sur les fournisseurs de peaux

Si cet élevage-usine voyait le jour, cela reviendrait à augmenter de moitié le nombre de crocodiles élevés pour leur cuir et leur viande dans l'État des Northern Territories (Territoires du Nord). Une région au triste bilan – plus de 24.600 peaux exportées entre 2018 et 2019 d'après le Département des Ressources naturelles et environnementales – et dont les marques Hermès et Louis Vuitton posséderaient déjà à elles seules « l'écrasante majorité » des fermes, souligne le média australien qui a pu consulter des documents relatifs au projet et soumis à l'agence locale de protection de l'environnement.

Pour éviter de susciter l'indignation – légitime – des consommateurs, le géant français du haut de gamme tenterait pourtant de maintenir l'opacité sur ses pratiques. Ainsi, la future ferme-usine serait portée par la société « PRI Farming »... elle-même dirigée par trois responsables d'Hermès associés à un homme d'affaires australien, Mick Burns, également surnommé le « roi des crocodiles ». « Hermès et Louis Vuitton préfèrent garder secret leur contrôle des fermes de crocodiles, leur implication dans cette industrie n'étant mentionnée sur aucun de leurs sites web, pointe ABC. Les éleveurs rachetés par les marques de luxe signent souvent des accords de confidentialité leur interdisant de mentionner la vente. »

Contactée par 30millionsdamis.fr pour éclaircir ce point, l'enseigne n'a pas souhaité donner suite à nos sollicitations.

Derrière les écailles, la souffrance

En 2009, la marque à la carriole avait été épinglée par l'association PeTA dans une enquête consacrée à deux de ses fournisseurs au Texas et au Zimbabwe. Dans ces élevages sordides, les lanceurs d'alerte avaient pu filmer « des dizaines de milliers de crocodiles confinés dans de tristes fosses en béton, de la naissance à l'abattage », « des employés incisant et charcutant plus de 500 alligators conscients alors que ceux-ci luttaient pour se dégager », ou encore des animaux « dont les pattes bougent encore plusieurs minutes après la tentative d'abattage ».

En investissant massivement dans l'élevage de crocodiles, Hermès choisirait donc délibérément d'ignorer les attentes sociétales en matière de bien-être animal... alors même que certains de ses concurrents ont déjà franchi le pas en s'engageant pour une mode plus éthique. Ainsi, en décembre 2018, Chanel avait annoncé son intention de ne plus utiliser de peaux exotiques (crocodile, lézard, serpent et raie) dans ses prochaines collections. D'autres griffes de luxe telles que Gucci, Versace et Furla ont quant à elles décidé de cesser définitivement l'utilisation de la fourrure.

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Savoie : une association craint que des marmottes soient "enterrées vivantes" par la construction d'une piste de ski

Publié le par Ricard Bruno

Savoie : une association craint que des marmottes soient "enterrées vivantes" par la construction d'une piste de ski

Une nouvelle piste de ski est en travaux à Albiez-Montrond, menaçant une dizaine de terriers de marmottes, selon une association locale. Les rongeurs risquent de se retrouver bloqués à l'intérieur après le terrassement de la piste.

Voilà la connerie humaine continue encore et encore, tout cela sur l'hôtel du FRIC", incompréhensible, on détruit la nature, les espaces naturels, on va finir par avoir une terre aseptisée, plus aucun animal ne pourra vivre ou survivre, quelle honte, comment les autorités peuvent laisser faire ! c'est incompréhensible...
Bruno Ricard 

L'association Vivre et agir en Maurienne a planté des panneaux sur la future piste de ski pour signaler les terriers de marmottes. • © France 3 Alpes

L'association Vivre et agir en Maurienne a planté des panneaux sur la future piste de ski pour signaler les terriers de marmottes. • © France 3 Alpes

Les marmottes hibernent déjà au pied des aiguilles d'Arves, mais pas les engins de chantier. Une armée de pelleteuses a débarqué début octobre dans la petite station-village d'Albiez-Montrond (Savoie) pour créer une nouvelle piste de ski. Le tout sur un terrain parsemé d'une dizaine de terriers de marmottes qui risquent d'être ensevelis par les travaux, provoquant une levée de boucliers générale pour sauver ces rongeurs.

La mairie met en avant un projet d'avenir qui a fait l'objet d'études environnementales. "Je peux vous garantir que nous n'empêcherons pas les marmottes de dormir pendant l'exploitation des domaines skiables", affirme le premier adjoint au maire d'Albiez-Montrond, Bruno Rambaud. Une promesse qui ne convainc pas l'association Vivre et agir en Maurienne.

Photos à l'appui, elle montre que des terriers de marmottes parsèment ce terrain prêt à être terrassé par les engins de chantier. Des pancartes ont été plantées tout autour en signe d'opposition au projet. "Si les engins de chantiers terrassent, ils vont complètement colmater [les terriers] des marmottes et donc elles vont être enterrées vivantes. Elles ne pourront pas sortir", craint Annie Collombet, représentante de l'association.

 

Liaison vitale pour Albiez-Montrond


Couplée à une nouvelle remontée mécanique, la nouvelle piste devrait permettre de relier le petit domaine d'Albiez-Montrond à son grand frère voisin des Karellis à horizon 2002. Une liaison qui apparaît comme vitale pour la petite station village. "Le but premier, c'est d'augmenter l'exploitation de la saison d'hiver de 25% puisque les Karellis font partie des dernières stations qui ferment sur la fin de saison. Le deuxième objectif, c'est de rationner le domaine skiable", ajoute Bruno Rambaud.

Des intérêts économiques qui passent avant la faune locale, "sacrifiée dans une fuite en avant d'autant plus incompréhensible que l'urgence écologique n'est plus à démontrer", déplore l'association Vivre et agir en Maurienne. "Se servir de cet animal emblématique pour attirer les touristes l'été et puis ne pas hésiter à les massacrer quand ça nous gêne, je trouve que c'est scandaleux", juge sa représentante. Marmottes ou pas, les travaux de la future piste de ski continuent. Son ouverture est prévue courant décembre, à l'aube d'une saison qui s'annonce incertaine.

 

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Des scientifiques repèrent un immense groupe de morses au nord de la Russie

Publié le par Ricard Bruno

Un rassemblement de morses (illustration).

Un rassemblement de morses (illustration).

Au nord de la Russie, des scientifiques ont repéré un groupe de plus de 3.000 morses rassemblés sur les rives de la mer de Kara. Une observation inédite pour cette espèce dont l'habitat est menacé par la fonte des glaces et l'exploitation arctique.

Les morses sont des mammifères particulièrement imposants dont la longueur dépasse généralement les 2,50 mètres pour une masse qui excède facilement la tonne. Autant dire qu'ils peuvent former des groupes très impressionnants lorsqu'ils se mettent à se rassembler par centaines.

C'est l'un de ces groupes - appelés échoueries - que des scientifiques ont repéré au nord de la Russie. Le rassemblement a été découvert l'année dernière sur les rives de la mer de Kara qui borde l'océan Arctique. Mais ce n'est que récemment qu'ils sont parvenus à le documenter et ils y ont dénombré plus de 3.000 morses.

Les morses qui sont des animaux très grégaires, se réunissent pour socialiser, communiquer et se reproduire. Les colonies se forment généralement sur la banquise ou les îles arctiques. Mais les scientifiques n'avaient encore jamais observé un groupe d'une telle ampleur à un tel endroit et montrant une telle diversité.

 

"Cette échouerie est unique parce qu'elle compte à la fois des femelles et des mâles, ainsi que des petits d'âge différent", a souligné à Reuters, Aleksander Sokolov, chercheur de l'Académie des Sciences russe. "Ce sont des animaux fascinants et vous vous retrouvez au milieu de milliers d'entre eux", s'est-il réjoui qualifiant le groupe de "laboratoire à ciel ouvert".

Un "signe positif" pour une espèce quasi menacée ?

Pour l'heure, les scientifiques savent peu de choses sur ce groupe et la raison de leur présence à cet endroit. Ils ont prélevé des échantillons ADN et équipé plusieurs spécimens de balise satellite afin de pouvoir suivre leurs mouvements au cours des prochains mois. Cette colonie pourrait toutefois faire figure de "signe positif", selon eux.

La sous-espèce de morse de l'Atlantique (Odobenus rosmarus rosmarus) est classée comme "quasi-menacée" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Sa population est aujourd'hui estimée à 12.500 individus adultes mais elle a subi et subit encore de nombreuses pressions.

Les morses ont longtemps été tués pour leur graisse et leur ivoire avant que la chasse commerciale ne soit interdite au milieu du XXe siècle. Désormais, ils sont menacés par la dégradation et la disparition de leur habitat liées à la fonte des glaces et à l'exploration pétrolière et gazière.

Les morses sont menacés par la disparition de la banquise dont ils sont très dépendants

 

L'Arctique fait partie des régions les plus touchées par le changement climatique. En septembre dernier, la banquise estivale a atteint sa deuxième superficie la plus basse jamais enregistrée : 3,74 millions de kilomètres carrés. Et sa croissance peine chaque année un peu plus à redémarrer.

 

En octobre dernier, des chercheurs ont publié des données indiquant que la superficie de la banquise n'avait jamais été aussi basse pour cette période, atteignant seulement 6,5 millions de kilomètres carrés le 27 octobre. Soit plus de trois millions de kilomètres carrés de moins que la moyenne observée pour les mois d'octobre entre 1981 et 2010.

"Avec le changement climatique et la fonte des glaces, la banquise est plus fine et se forme plus tard. Tout ceci affecte les morses", a confirmé Aleksander Sokolov. La mer de Kara où le groupe a été repéré n'échappe pas à cette tendance. La saison sans glace y dure de plus en plus longtemps ces dernières décennies.

La présence de ces milliers de morses pourrait ainsi montrer que, malgré les pressions, la population parvient à se rétablir. "Nous voulons penser que c'est un signe positif", a confié à Reuters Andrei Boltunov du Marine Mammal Research and Expedition Center, soulignant ne pas pouvoir pour l'instant tirer de conclusions.

D'autres rassemblements importants de morses ont déjà été observés par le passé. En 2014, quelque 35.000 spécimens se sont amassés sur une plage près de Point Lay en Alaska, sur les rives de la mer des Tchouktches. Ils y reviennent depuis régulièrement poussés, là encore, par la raréfaction de la glace dont ils dépendent.

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Chevaux mutilés : un collectif de 2.000 citoyens a été créé "pour que les enquêtes évoluent"

Publié le par Ricard Bruno

Chevaux mutilés : un collectif de 2.000 citoyens a été créé "pour que les enquêtes évoluent"

Depuis le mois d'août, des faits de mutilations sur des chevaux ont été signalés partout en France. Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes.

L'affaire, qui dure depuis plusieurs mois, des cheveux victimes de mutilations provoque une vive émotion.

Pour faire avancer les enquêtes un collectif a été créé début novembre, regroupant propriétaires, professionnels, associations, et  déjà plus de 2.000 citoyens.

"Urgences chevaux et milieu rural en danger" vise ainsi à "déclencher une mobilisation active de la part des services" de l'Etat "pour que les enquêtes évoluent", a expliqué ce lundi 9 novembre Laure Amalric, qui est à l'initiative de ce rassemblement sur Facebook. "Il est impératif que des moyens techniques, humains et financiers soient octroyés par le gouvernement", a-t-elle ajouté. Laure Amalric réclame en urgence un entretien avec les ministres de l'Intérieur, de l'Ecologie et de l'Agriculture.

"Des groupes non identifiables par les forces de l'ordre font régner la terreur dans les prés, fermes et box des équidés, des ovins et bovins. Nous demandons au gouvernement qu'il assure la sécurité de nos animaux", a-t-elle martelé. Elle estime avoir "besoin d'un renfort d'enquêteurs ainsi que d'une équipe qui regroupe et centralise toutes les données pour mettre un terme à cette barbarie" déplorant "le silence du gouvernement" qui "s'ajoute au sentiment grandissant d'impunité pour les auteurs des actes, lesquels ne sont toujours ni identifiés ni condamnés".

Des dizaines d'enquêtes ouvertes

Les défenseurs des chevaux comptent aussi sur des aides financières de l'Etat, notamment pour l'achat de caméras de surveillance. La région Auvergne Rhône Alpes leur a déjà alloué un budget de 100.000 euros et celle d'Ile-de-France de 50.000 euros pour ce type d'équipement, selon eux. Des dérogations au confinement pour continuer les surveillances des animaux seuls la nuit comptent aussi parmi leurs revendications.

Depuis le mois d'août, des faits de mutilation, principalement de chevaux, parfois mortels, ont été signalés un peu partout sur le territoire. Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes. A l'Institut français du cheval (IFCE), situé à Arnac-Pompadour, en Corrèze, un centre d'écoute national répond aux appels de "détresse" de propriétaires. La plateforme a été lancée à la demande du ministère de l'Agriculture.

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Maltraitance animale : 119 chevaux saisis dans l'Yonne après 13 années de procédure

Publié le par Ricard Bruno

Un périmètre de sécurité a été installé autour du pré où se trouvent les chevaux. •

Un périmètre de sécurité a été installé autour du pré où se trouvent les chevaux. •

Entassés dans un champ trop petit, pentu, sans abris pour se protéger du froid et de la chaleur, et avec de la paille pour seule nourriture..  des conditions de vie déplorables qu'ont affrontées pendant plus de dix ans une centaine de chevaux d’un élevage de Vézelay, dans l'Yonne. 

Selon nos informations, ce mardi 3 novembre, la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP), les forces de gendarmerie, les services vétérinaires et des membres de refuges pour animaux interviennent dans cet élevage pour saisir et déplacer les équidés. 

Selon les associations de protection animale, cette intervention a lieu à la suite de manquements graves en matière de protection animale constatés dès 2007, et surtout d'un jugement du tribunal correctionnel d'Auxerre datant du 13 juin 2019.

Les 119 chevaux vont être remis à plusieurs associations dont le zoo refuge de la Tanière situé près de Chartres ou la fondation Brigitte Bardot. Ils vont être déplacés vers les structures d’accueil de ces associations.

L'aboutissement de 13 années de procédure

En juin 2019, les douze propriétaires de ces chevaux ont été condamnés par le tribunal correctionnel d'Auxerre pour des mauvais traitements sur un troupeau de 150 chevaux. Ces infractions ont été commises à Vézelay mais aussi à la Roche-en-Brenil, en Côte-d’Or.

Ces douze personnes étaient dans le viseur des services sanitaires depuis plus de 12 ans. Cette condamnation concernait des faits datant de 2018 mais les premiers rapports alarmants sur ces éleveurs remontent à 2007. Selon plusieurs associations de défense des animaux, ces maltraitances se déroulaient sur fond de dérive sectaire. 

Selon les associations, les chevaux étaient nourris exclusivement à la paille et à la luzerne déshydratée. • © Association respectons - Photo prise le 17 octobre 2020

Selon les associations, les chevaux étaient nourris exclusivement à la paille et à la luzerne déshydratée. • © Association respectons - Photo prise le 17 octobre 2020

En juin 2019, le tribunal a accordé aux propriétaires quelques mois pour se séparer des animaux mais ils ont à chaque fois fait appel de la décision. La décision du tribunal correctionnel d'Auxerre a finalement été confirmé par la Cour d'appel de Paris en novembre 2019. Mais problème, personne n'a trouvé de structure pour accueillir les 150 animaux jusqu'à aujourd'hui.

 

"C'est l’aboutissement de 13 années de procédure et d’intervention des associations pour trouver une solution afin de mettre fin au calvaire de ces chevaux"

Patrick Sacco, président de l'association "Respectons"

 

Les recherches ont permis de trouver trois points de chute différents pour la totalité des animaux. Une trentaine d'étalons vont prendre la direction du zoo refuge de la Tanière tandis que les juments et les poulains seront pris en charge dès demain par la fondation Brigitte Bardot. 

Pour Patrick Sacco, président de l'association Respectons, "c'est l’aboutissement de 13 années de procédure et d’intervention des associations pour trouver une solution afin de mettre fin au calvaire de ces chevaux". 

Selon nos informations, pendant trois jours, la totalité des chevaux va donc être saisie. Les propriétaires ont été avisés ce matin de la saisie des animaux. Un périmètre de sécurité a été installé autour du pré où se trouve les chevaux. Cinq gendarmes, avec l'appui d'un drone, sont présents sur place pour encadrer cette opération et maintenir à l'écart les propriétaires de chevaux. 
 

Pas de liens selon le parquet

Sollicité ce mardi soir, le procureur de la République d'Auxerre précise que l'opération de retrait des chevaux en cours a été initiée par la direction des services vétérinaires de la DDCSPP en raison d’infractions relevées ces derniers mois pour mauvais traitements. Plusieurs propriétaires sont concernés. Cette affaire n’a pas de lien avec les différentes condamnations en juin 2019 selon le parquet. 

L'enquête est confiée à la gendarmerie de Vezelay. Mais pour l'instant, aucune poursuite n'a été engagée fait savoir le parquet. Personne n'a pour l'instant été cité à comparaitre devant le tribunal. Mais les propriétaires, qui sont présumés innocents, devront s'expliquer concernant les infractions relevées. 

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Pendant le confinement, les chasseurs pourront bénéficier de dérogations !

Publié le par Ricard Bruno

Il ne manquait plus que ça les "CHIASSEURS" pourront s'en donner à cœur joie à flinguer tout ce qui bouge, quand je vous dis qu'on a un gouvernement de bras cassés, je suis en dessous la vérité, les lobbies des chiasseurs ont encore frappé! QUELLE HONTE !

Bruno Ricard 

Pendant le confinement, les chasseurs pourront bénéficier de dérogations !

Pour Bérangère Abba, secrétaire d’État à la biodiversité, il s'agit d'éviter la "prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils".

CONFINEMENT - Les chasseurs pourront bénéficier de dérogations au confinement pour éviter la “prolifération” de sangliers ou de chevreuils, responsables d’importants dégâts sur les cultures, a indiqué ce dimanche 1er novembre le secrétariat d’État à la biodiversité.

“Pendant cette période de confinement, nous nous devons d’éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils”, a déclaré la secrétaire d’État Bérangère Abba dans un communiqué.

“C’est uniquement à cette fin et sur demande de l’autorité administrative que des actions de chasse pourront avoir lieu dans les prochaines semaines”, a-t-elle ajouté.

 

Pendant le confinement, les chasseurs pourront bénéficier de dérogations !

Pas de chasse à courre

Chaque année, les chasseurs doivent payer des millions d’euros d’indemnisation aux agriculteurs pour les dégâts causés par les sangliers. Dans ce contexte, après la publication des règles du confinement, des discussions avaient été entamées entre les autorités et la Fédération nationale des chasseurs (FNC), qui met en avant sa mission de service public liée à cette régulation du grand gibier.

Ces actions de régulation du grand gibier seront décidées à l’échelon local par les préfets en lien avec les acteurs locaux pour “définir dans chaque département les objectifs de prélèvement”, a précisé le secrétariat d’État. Ces prélèvements ne pourront être effectués que par des battues et du tir à l’affût, pas par l’organisation de chasse à courre.

“Je ne veux pas qu’on dise que les chasseurs dérogent à quoi que ce soit et continuent de pratiquer la chasse, ce n’est pas ce qu’on a demandé. Mais si on n’y va pas, comment on va faire?”, a déclaré dimanche à l’AFP le président de la FNC, Willy Schraen.

Des consultations pour “préciser les conditions sanitaires”

Selon lui, entre un tiers et un quart des prélèvements de grand gibier sont effectués en France au mois de novembre. “Normalement, rien que pour les sangliers, on doit en tuer 500.000 avant la fin de l’année. Vous imaginez si on ne va pas à la chasse! Ca fait 500.000 sangliers en plus sur le territoire, peut-être autant de chevreuils”, susceptibles de causer des dégâts dans les champs au printemps, a-t-il insisté.

Les discussions avec les préfets pourraient concerner selon lui “six ou sept espèces susceptibles de poser des problèmes”: sangliers et chevreuils, mais aussi d’autres cervidés, ainsi que les lapins, les lièvres, les faisans ou les pigeons dans certains départements. 

Les consultations locales permettront également de “préciser les conditions sanitaires et gestes barrières à respecter lors de ces actions exceptionnelles de chasse”, a précisé le secrétariat d’État.https://www.huffingtonpost.fr/entry/confinement-chasseurs-derogations_fr_5f9ec9fbc5b616c2f315cd28?fbclid=IwAR07I_m8nmokrdWyDwbVONPk_lOu9Z_csIfLRdRw5TyhNAE6JOal305sUJk

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TAXER LA VIANDE POUR LUTTER CONTRE LES PANDÉMIES

Publié le par Ricard Bruno

TAXER LA VIANDE POUR LUTTER CONTRE LES PANDÉMIES
Le 29 octobre 2020, l’IPBES (Plateforme Intergouvernementale Scientifique et Politique sur la Biodiversité et les Services Ecosystémique) a publié un rapport* majeur sur la biodiversité et les pandémies rédigé par 22 grands experts mondiaux. La Fondation Brigitte Bardot vous détaille cette étude !

DES CHANGEMENTS NÉCESSAIRES

L’objectif de ce rapport : préparer les gouvernements du monde entier à la multiplication des pandémies en identifiant, d’une part, les facteurs de risque (y compris déforestation et commerce des espèces sauvages) et en proposant, d’autre part, un plan d’actions visant à anticiper et limiter l’impact des prochaines pandémies.

D’après ce rapport d’experts, s’il n’y a pas un changement radical dans l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses, dans les prochaines décennies les pandémies se propageront plus rapidement, feront plus de dégâts à l’économie mondiale, seront plus nombreuses, plus meurtrières que la COVID-19.

ACTIVITÉ HUMAINE MEURTRIÈRE

Pour le Dr Peter Daszak, qui a présidé les travaux de l’IPBES pour ce rapport, « les mêmes activités humaines, qui sont à l’origine du changement climatique et de la perte de biodiversité, entraînent également le risque de pandémie par leurs impacts sur notre environnement ». Sont visés en particulier l’expansion et l’intensification de l’agriculture, la déforestation pour la production d’aliments destinés aux animaux d’élevage…

D’après le Fonds Mondial pour la Nature, la destruction de l’Amazonie par le feu est orchestrée par l’agro-industrie, encouragée par le président brésilien d’extrême droite Bolsonaro. L’objectif de ces incendies est de « libérer » des terres afin de produire de la nourriture destinée aux animaux parqués dans des élevages intensifs.

L’Union européenne a une responsabilité majeure dans cette catastrophe écologique, ses Etats membres seraient responsables de 36% de la déforestation liée au commerce mondial de produits agricoles. La France importe ainsi plus de 3 millions de tonnes de soja pour l’alimentation de ses animaux d’élevage, participant directement à la déforestation de l’Amazonie.

 

PRÉVENIR PLUTÔT QUE GUÉRIR

Le rapport publié par l’IPBES propose différentes mesures qui peuvent être prises par les dirigeants en partant du principe que « le risque de pandémie peut être considérablement réduit en réduisant les activités humaines qui entraînent la perte de biodiversité, par une plus grande conservation des aires protégées et par des mesures qui réduisent l’exploitation non durable des régions à forte biodiversité. »

Pour les chercheurs, traiter la pandémie après son apparition est 100 fois plus couteux que prendre des mesures préventives. Parmi les mesures préconisaient dans le rapport des experts :

  • S’assurer que le coût économique des pandémies est pris en compte dans la consommation, la production et les politiques et budgets gouvernementaux ;
  • Permettre des changements pour réduire les types de consommation, l’expansion agricole mondialisée et le commerce qui ont conduit à des pandémies ; cela pourrait inclure des taxes ou des prélèvements sur la consommation de viande, la production animale et d’autres formes d’activités à haut risque de pandémie ;
  • Réduire ou éliminer les espèces à haut risque de maladie dans le commerce des espèces sauvages ; renforcer l’application de la loi dans tous les aspects du commerce illégal d’espèces sauvages et améliorer l’éducation de la communauté dans les zones sensibles aux maladies sur les risques pour la santé du commerce d’espèces sauvages ;
  • Valoriser l’engagement et les connaissances des communautés locales dans les programmes de prévention de la pandémie, atteindre une plus grande sécurité alimentaire et réduire la consommation de la faune…
  • LES LEÇONS À EN TIRER

    En conclusion, le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité, la multiplication des pandémies, tout cela est lié aux activités humaines, notamment l’intensification de l’agriculture, la production de produits carnés, y compris d’espèces exotiques. 

    La COVID-19 et les prochaines pandémies pourraient n’être que l’effet boomerang de notre surproduction et surconsommation.

    Fondation Brigitte Bardot surconsommation pandemiea

     

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