Presque sur la même longueur d'onde. Alors que dans nos éditions de novembre dernier, Var-matin rapportait les difficultés qui persistaient entre la municipalité tropézienne et les
organisateurs de l'exposition ''Brigitte Bardot, les années insouciance'', les contacts, depuis, se sont multipliés entre les deux parties.
Saint-Tropez est donc bel et bien toujours sur les rangs. « On avance bien. On échange depuis des semaines », commente sobrement Claude Maniscalco, directeur de l'office de tourisme.
L'office a été chargé de réaliser « une étude de faisabilité » quant à la tenue de cette exposition au coeur du village. Et, petit à petit, les points d'achoppement s'aplanissent.
Même son de cloche auprès d'Akouna Production, société organisatrice de la rétrospective. Quoiqu'il arrive, « l'exposition sera sur la Côte d'Azur cet été, assure Tristan Duval.
Mais c'est prématuré de dire qu'elle se fera à Saint-Tropez...» Peut-être échaudé par le désistement de dernière minute de Nice, le producteur a « gardé plusieurs pistes.
Même si, nuance-t-il aussitôt, la préférence de tout le monde s'oriente vers Saint-Tropez ». Ce dernier choix se révélerait « plus cohérent, légitime », constate
simplement Tristan Duval.
Repérages des espaces
Aussi vrai que personne ne comprendrait comment une autre ville du Sud puisse récupérer cet événement tellement associé à la cité du Bailli.
Pour l'heure, l'office est chargé de trouver des solutions. « Nous travaillons actuellement avec les organisateurs afin de résoudre les contraintes techniques ».
Pas plus tard que la semaine dernière, le scénographe et le directeur artistique de la production étaient présents à Saint-Tropez pour une visite des lieux.
Des repérages instructifs puisque dans cette rétrospective, la production « crée des univers » qui nécessitent de pouvoir morceler des espaces.
« Il faut être innovant »
L'étude de faisabilité commandée par la mairie devra offrir, bien sûr, une vision d'ensemble du projet : coût d'aménagement des lieux d'exposition - flux de visiteurs - et dépenses de
fonctionnement - sécurité, billetterie fléchage - induites par la durée de la rétrospective.
Parallèlement, l'office doit expertiser l'exploitation de cette manifestation. « Il faut que l'événement soit de qualité », souligne avec à-propos Claude Maniscalco.
Une chose est sûre, celle-ci ne doit pas ressembler à l'exposition parisienne. « Ce ne sera pas une réplique. Les visiteurs ont aimé Boulogne-Billancourt. L'exposition de
Saint-Tropez, village qui a vu s'épanouir Brigitte Bardot, doit être une apothéose ».
Donc, afin d'être attractif, « il faut être innovant. C'est un message que nous avons évoqué avec l'organisateur pour que l'ensemble prenne encore plus d'âme et de signification ».
Et le village, élément incontournable, se doit de faire vivre ''Bardot''.
L'office va s'attachera à impliquer les professionnels du village. « Qu'ils s'emparent de l'événement » et deviennent à leur tour des ambassadeurs de l'exposition.
Visiblement, l'envie est là. Se concrétisera-t-elle ?