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le web en parle

Paris : Ils partent pour les fêtes et laissent leurs animaux livrés à eux même dans leur appartement.

Publié le par Ricard Bruno

La connerie humaine dans toute sa splendeur !

Bruno Ricard 

...

 

Ce sont les voisins, excédés par les aboiements incessants et très inquiets sur le sort des animaux enfermés qui ont donné l’alerte. Les occupants du petit appartement seraient partis depuis le 22 décembre. Depuis, personne n’est passé ni nourrir, ni sortir le chien et le chat qui n’ont visiblement pas été invités à passer les fêtes avec leur « famille ».

Seul et affolé, le chien semble retenu dans l’entrée du logement d’où il gratte les mur et se jette contre la porte pour tenter d’en sortir.

Laissés à l’abandon

Cela fait maintenant 4 jours que personne n’a ouvert la porte de l’appartement. Des odeurs en émanent laissant supposer le pire, d’autant que de la lumière filtre sous la porte, pouvant indiquer qu’une personne serait en difficulté dans le logement.  Affolés, et après avoir joint à plusieurs reprise la police, le voisinage en appel aux pompiers qui se déplacent pour « personne possiblement décédée ».

Police et Pompiers procèdent dans la nuit à l’ouverture de la porte . Dans l’appartement, ils découvrent un chien, un American staff, effrayé par tout ce vacarme, recroquevillé dans un coin du couloir. Le sol est jonché d’excréments. Il n’a rien à mangé ni à boire. Vu l’état des lieux, il est laissé livré à lui même depuis au moins plusieurs jours. Dans la pièce voisine, un chat se trouve dans les mêmes conditions.

Bien sur, personne n’est mort dans l’appartement. Les odeurs qui filtrent sont celles des excréments qui s’accumulent dans le couloir.

Les policiers contactent le propriétaire des animaux qui déclare être partie pour les fêtes de fin d’année. Animaux ou pas, elle ne compte pas revenir avant la fin de la semaine. Peu au fait de la marche à suivre, les Policiers nourrissent et abreuvent les animaux avant de quitter les lieux, enfermant derrière eux les petits prisonniers, sous le regard médusé des voisins désemparés.

Ce n’était pas la première fois

Dès le lendemain, la Fondation Assistance aux Animaux est prévenue par le voisinage. Or de question de les laisser enfermé 3 jours de plus et d’attendre tranquillement le retour de leur propriétaire irresponsable qui s’en tirera sans encombre. La Fondation mettra tout en oeuvre pour obtenir la réouverture de la porte et la saisie immédiate des animaux.

Après une rapide enquête de voisinage, nous apprenons que depuis plus d’ un mois , les animaux sont le plus souvent détenus de la sorte. Seuls, enfermés, sans personne pour s’en occuper, les occupants de l’appartement ayant visiblement mieux à faire. Contactée par téléphone, les Policiers du 20ème sembleront soulagés qu’une association s’emparent du dossier pour extraire les animaux à leur triste condition.

Après plusieurs heures d’attente et un un dépôt de plainte en abandon volontaire, acte délictuel, la porte sera ré ouverte et le chien et le chat seront saisis au profit de la Fondation Assistance aux Animaux.

Acheminés dans un des refuges de la Fondation Assistance aux Animaux, les deux petits prisonniers passeront les fêtes en sécurité. Une bénédiction pour eux lorsque l’on sait qu’un boxe à la Fondation Assistance aux Animaux fait 5 fois la taille du couloir dans laquelle le pauvre chien vivait reclus et dispose de tout le confort : Partie intérieure, dodo douillets, chauffage, gamelle pleine et eau propre et fraîche.

Fini pour eux la peur, la faim, et la solitude.
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La famille de Karim Benzema posant avec un bébé tigre déclenche la colère des internautes et même de Laurence Parisot !

Publié le par Ricard Bruno

La famille de Karim Benzema posant avec un bébé tigre déclenche la colère des internautes et même de Laurence Parisot !

L'année 2018 démarre à peine que Karim Benzema est déjà au coeur d'une polémique. En effet, le footballeur a posté, sur Instagram, des photographies de ses enfants et de lui, posant fièrement avec un bébé tigre.
Des photos qui ne sont pas au goût de nombreux internautes, mais aussi de Laurence Parisot, qui n'a pas hésité à interpeller le joueur sur Twitter. "Pouvez-vous nous expliquer d’où vient ce bébé tigre ? Où est sa maman ? Que comptez-vous en faire ? Ne pensez-vous pas qu’il serait plus heureux dans son milieu naturel", a posté la femme précédemment à la tête du Médef.

Du côté des internautes, on a notamment pu lire: "Je n’ai rien contre Benzema souvent maltraité mais pour avoir un tigre chez soi il faut manquer de respect envers cet animal sauvage" , ou encore "Un bébé tigre dans les bras d'un adulte pour une photo, pourquoi? Et même s'il a été abandonné par sa mère, ce n'est pas comme ça qu'il faut l'éduquer. Aidons les animaux dans leur MILIEU NATUREL OU SEMI NATUREL. Vous metteriez un enfant dans un enclos d'animaux sauvages?".

La famille de Karim Benzema posant avec un bébé tigre déclenche la colère des internautes et même de Laurence Parisot !
La famille de Karim Benzema posant avec un bébé tigre déclenche la colère des internautes et même de Laurence Parisot !
La famille de Karim Benzema posant avec un bébé tigre déclenche la colère des internautes et même de Laurence Parisot !
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1968 dans le rétro : L'Express du 1er janvier, numéro 863 avec Brigitte Bardot !

Publié le par Ricard Bruno

1er janvier 1968: l'année américaine de L'Express. l'express

1er janvier 1968: l'année américaine de L'Express. l'express

Pour le 1er numéro de l'année 1968, L'Express s'intéresse aux Français, à ce qu'on n'appelait pas encore la high-tech aux Etats-Unis, au chômage, à la police, à Brigitte Bardot et à mode rétro.

Sommaire

Numéro du 1er janvier 1968 

- Retour vers le futur 

 
 

- La révolution technologique aux Etats-Unis 

- La mode est aux années 30 

 

- Le chômage en France 

- La police à l'aube de mai 68 

- Avec BB et la télé couleur, l'année débute bien 

- La minute des réclames 

Retour vers le futur

Dans ce numéro inaugural de l'année 1968, Françoise Giroud commente une enquête de "l'I.F.O.P" sur l'image que les Français se faisaient de l'an 2000: 

"Une grande majorité de Français pensent que les conséquences seront favorables sur le confort matériel (88%), ce qui va de soi, mais aussi sur la vie intellectuelle (71%), la liberté individuelle (55%), les relations entre les hommes et les femmes (55%). [...] 72% des Français indiquent qu'ils ne voient pas pour autant le problème du chômage définitivement résolu. Il y a également une majorité pour penser que ne sera pas résolu le problème des logements insuffisants (52%), des difficultés de circulation (70%) et du bruit (74%)." 

Comment ne pas sourire devant la vision du chômage, qui ne sera pas "définitivement" terrassé en 2000? Quant aux grandes abstractions, telles que les progrès de "la vie intellectuelle", difficile en 2018 de ne pas songer (objectivement et sans déclinisme) à toutes les grandes plumes qui faisaient de la France l'une des places-fortes de l'intelligentsia mondiale en 1968. 

La révolution technologique aux Etats-Unis

Sur le visuel de Une, le visage du président américain Lyndon Johnson, entrelardé d'images anxiogènes mêlant guerre du Vietnam et émeutes raciales, une fusée de la Nasa et une jeune fumeuse. Mais le ton du long reportage aux Etats-Unis, qui justifie cette couverture, est beaucoup plus optimiste, mettant l'accent sur les promesses des révolutions technologiques: 

Le journaliste Michel Salomon dans l'antre de la bête informatique.
Le journaliste Michel Salomon dans l'antre de la bête informatique.L'Express

"Drapée dans les bandelettes magnétiques de la science nouvelle, l'Amérique est entrée dans l'âge 'technétronique'. [...] A propos de ses inventions, Thomas Edison avait coutume de dire qu'elles représentaient '1% d'inspiration et 99% de transpiration'. 

L'ordinateur, en quelque sorte, 'libère' le chercheur, l'économiste, les gestionnaires d'une entreprise, en supprimant la plus grande partie de ces '99%'. Il apporte d'abord aux administrateurs une information complète et effectue les opérations qu'on lui demande sur cette information. La célérité dans l'obtention du renseignement a été encore accrue par l'usage du 'teleprocessing', qui permet de relier chaque dépôt, chaque usine, par telex, à l'ordinateur central. Ce dernier constitue une véritable banque d'informations, mises à jour à chaque instant. Pour les entreprises plus modestes, qui ne peuvent s'offrir le luxe du 'teleprocessing', il existe une autre formule: le 'time sharing'. Elle revient à partager un ordinateur à plusieurs, sur abonnement." 

Le journaliste Michel Salomon ne se laisse pas pour autant éblouir et revient sur les problèmes sociaux, ethniques et sociétaux qu'affrontent la première puissance mondiale. Il dessine un portrait assez critique de la contre-culture, qui trouvera quelques mois plus tard une résonance en France:  

"Tout est ambigu, comme tout est ambigu dans la puissance et dans la richesse [...] Et l'ambiguïté se situe, bien entendu, au coeur même de la protestation. M. Henri Lefebvre, à qui la pensée marxiste contemporaine doit beaucoup, a analysé pour 'L'Express' le phénomène 'hippie': 'Dire que les hippies protestent contre la consommation, commente-t-il, est dérisoire. Ils en profitent et ils en vivent. Ce sont, plus justement, des ratés de la consommation... Au lieu d'utiliser Che Guevara entant que leader politique, ils l'utilisent comme 'poster' (affiche). Ils digèrent ainsi une révolution, une doctrine structurée et ils en font un bien de consommation'" 

Et de conclure: "Tous les pays industriels avancés voient se creuser le fossé entre les facultés créatrices de la science et de l'industrie et d'autre part la sclérose des hommes politiques classiques." 

La mode "Années 30"

Contrastant avec cette couverture internationale prospective, un article s'amuse d'un phénomène de mode régressif, "La folie des années 30". Preuve que le vintage et le recyclage ne sont pas l'apanage de nos années 2000... Patrick Thévenon en recense tous les symptomes, depuis la déco jusqu'à Bonnie and Clyde, en passant par la longueur des jupes et les expositions: 

"Courrèges annonce une collection de printemps cachant le genou. 'En tout cas, plus de minijupe', a signifié Brigitte Bardot à Marc Bohan, qui suivra probablement cet ordre." 

La Folie des années 30: le vintage à la sauce 68.L'Express

La Folie des années 30: le vintage à la sauce 68.L'Express

Le chroniqueur termine sur une note plus sombre: 

"Les années 30 ont annoncé l'holocauste de plusieurs millions d'hommes. 1930 en 1968 n'annoncera qu'une opération commerciale. Il sera temps, si elle réussit, de découvrir pourquoi, même sur les jeunes gens, le passé exerce plus de fascination que l'avenir." 

Du fait de la pyramide des âges, en 1968 la France regardait beaucoup moins vers le passé que vers l'avenir. Né en mai 53, L'Express a tout juste quinze ans et un lectorat jeune, comme s'en réjouit sa rédactrice en chef: "Le nombre de lecteurs du journal a augmenté de 48% en un an", soit un total de un million et demi de lecteurs, dont la moitié a moins de 34 ans et le quart moins de 24 ans. 

Le chômage en France
Ce chiffre laisse rêveur: en décembre 1967, la France compte 224 900 chômeurs.Fin 2017, ce sont 3 483 600 de Français qui sont à la recherche d'un emploi.
Ce chiffre laisse rêveur: en décembre 1967, la France compte 224 900 chômeurs.Fin 2017, ce sont 3 483 600 de Français qui sont à la recherche d'un emploi.L'Express
La police à l'aube de mai 68

Enquêtant sur la guerre des polices (sujet décidément intemporel), Jacques Derogy en tire une infographie éloquente sur ces fonctionnaires qui vont jouer un rôle si important dans les événements de Mai: 68 400 policiers en tenue, dont 22 300 dans la police municipale de Paris et 13 156 dans les CRS. Les policiers en civil sont au nombre 14 400. 

L'organigramme de la police nationale, en 1968.
L'organigramme de la police nationale, en 1968.L'Express
Avec BB et la télé couleur, l'année débute bien

"Les Français qui ont la télévision ont de la chance. Ils sont nombreux. Les Français qui ont la télévision en couleur ont encore plus de chance. Ils sont rares. Entre l'enterrement de la vieille année, le 31 décembre, à 20 heures, par le général de Gaulle, et le baptême de l'année nouvelle, le 1er janvier à 20 heures, par Brigitte Bardot, l'O.R.T.F. n'a pas lésiné sur les vedettes. 

La double page que L'Express du 1er janvier 1968 consacre au "show Bardot" à la "T.V.".
La double page que L'Express du 1er janvier 1968 consacre au "show Bardot" à la "T.V.".L'Express

Une Brigitte Bardot somptueuse, radieuse, dansante, chantante, touchante aussi. Qui, pendant 55 minutes et 14 chansons, savoure une liberté reconquise, affirme sa joie d'être belle, vivante, aimée; ses métamorphoses fugaces, poétisées par une caméra kaléidoscope, l'entraînent de Saint-Tropez à Carnaby Street. Cambrée, grimée, déchaînée, elle présente d'elle-même une éblouissante carte d'échantillons: 'Regardez-moi, je suis hippie, je suis Bonnie, je suis nue ou presque, je suis heureuse. Moi, finie? Vous voulez rire!'" (Danièle Heymann) 

Source de l'article : Cliquez ICI

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Bonne année 2018 aux lecteurs du blog Brigitte Bardot !

Publié le par Ricard Bruno

Bonne année 2018 aux lecteurs du blog Brigitte Bardot !

L’An 2017 s’est cassé.

L’An 2018 prend sa place.

Faisons de nouvelles résolutions, de bonnes résolutions du jour du Nouvel An…en vérité ne durent qu’un temps..

Alors rigolons. Soyons naturels et oublions toutes les bonnes intentions, oublions les cons qui nous emmerdent la vie, ne lâchons RIEN dans nos combats pour les animaux, que mes vœux de 2018 ne se résume qu’à une seule chose…VIVEZ ! Ah oui ! Une dernière chose VIVE Brigitte Bardot, vive MOI ! Et si cela dérange…je m’en cogne royalement le coquillard !

La bonté est le principe du tact, et le respect pour autrui la condition première du savoir-vivre…

« Les animaux, eux, ont une pureté que l'homme a définitivement perdue »

Bonne année 2018 à celles et ceux que j’aime, que j’apprécie, que je ne vois pas souvent ou jamais…

Bruno

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Victoire de la pétition : Sauvons le lion Assen ainsi que les autres animaux du zoo illegitime de Razgrad, Bulgarie

Publié le par Ricard Bruno

Victoire de la pétition : Sauvons le lion Assen ainsi que les autres animaux du zoo illegitime de Razgrad, Bulgarie

Certains disent que les pétitions ne servent à rien...mais il arrive de plus en plus au contraire que cela serve et c'est tant mieux !

Continuons la lutte pour un monde meilleur pour toutes ces créatures que Dieu a créé.

Bruno Ricard 

Victoire : Sauvons le lion Assen ainsi que les autres animaux du zoo illegitime de Razgrad, Bulgarie

Auteur : Svetlana Geyer & l'ONG

24/12/2017

46.925 Signatures

 

Asséne et les autres lions ont été sauvés

 

Le sauvetage des lions

 

 

 

Asséne et les autres lions ont été sauvés et sont actuellement soignés grâce à l'inestimable aide de Four Paws Bulgaria, mais aussi grâce à tout ceux qui ont participé pour faire pression. MERCI à vous tous aussi !

 

Transféré à Sofia, Asséne a dû passer un scan durant lequel il était mis sous calmants, car il souffrait visiblement beaucoup. Après seulement 2 semaines de soins, il a radicalement changé et ne ressemble plus à un vieillard. A seulement 3 ans – à peine entré dans l'âge adulte, il avait été utilisé pour une reproduction abusive, tout comme ses parents. D'ailleurs, quand l’équipe de Four Paws est venue pour évacuer Assen et les autres lions, elle a eu une triste surprise: la mère d'Assen, âgée de 12 ans, était de nouveau gestante.

 

L’équipe a du encore revenir avec un équipement adapté pour animal en gestation. Le voyage s'est bien passé et le lionceau (encore un fruit de la consanguinité) se porte étonnamment bien.

 

Les lionceaux piétinées, Thérese et Massoud, quand à eux ont échappé de peu au malheur de se retrouver dans un autre zoo-prison, qui n'a pas toutes les licences ni les compétences non plus !

 

De nombreux citoyens bulgares, fondations et ONGs, avec en tête Four Paws Bulgaria ont descendu les rues de la capitale pour protester. Sous la pression de l'« armée des lionceaux », le ministre de l'Environnement et des Eaux a annoncé : la confiscation des lionceaux à la mairie de Razgrad en faveur de Four Paws.

 

« L'armée des lionceaux » a gagné 

 

"L'armée des lionceaux"et le Ministr Nenov

 

 

 

Malgré la joie générale et le parfum de fête qui a envahi la Bulgarie suite à cette victoire, l'ONG «Tutoyons la Nature» a appelé à ne pas oublier les animaux restés encore sur place dans le macabre zoo de Razgrad et continuer à partager cette pétition, car la route est encore longue !

 

 

 

Cette petite ONG bulgare partie en croisade pour améliorer l’état des animaux dans tous les zoos bulgares se bat aussi pour un contrôle d'urgence des licences des autre zoos de Bulgarie et la fermeture des plus indignes à accueillir des animaux. Voici l’interview complète de Gabriela Papadopova, représentante de « Tutoyons la Nature » :

 

Interview de Gabriela Papadopova / “Tutoyons la Nature”

 

 

 

 

Quelle est votre activité ? En quelques mots, quelles sont les actions d’envergure de votre association ?

 

 

 

« Tutoyer la Nature » est une association de volontaires pour la défense et le traitement humanitaire des envers les animaux, créée en 2001. Nos principales activités sont :

 

- du lobbying législatif, participation à des groupes de travail de techniques législatives ;

 

- conduite de campagnes de formation à la défense et au traitement humanitaire des animaux

 

- recherche d’abri pour les animaux errants

 

- contrôle citoyen pour le respect du traitement humanitaire des animaux ;

 

- consultations gratuites sur la défense et le traitement humanitaire des animaux.

 

L’association a participé activement à la rédaction de la Loi sur la défense des animaux votée en 2008 et à l’introduction de textes criminalisant la cruauté envers les animaux dans le Code pénal.

 

Qui vous a informé au sujet de la situation désastreuse des animaux du parc animalier de Razgrad ?

 

La situation de ce parc animalier est connue depuis 2014. Nous avons signalé à deux reprises aux institutions responsables, les terribles conditions dans lesquelles vivent les renards ainsi que les lions. Concrètement, le cas de cette année concernant les lionceaux, nous a été signalé par nos amis de la Fondation « Les animaux sauvages » qui les ont sauvés, ainsi que par une bénévole locale. L’information sur la  situation du lion Assène, est arrivée plus tard.

Jusqu’à quel point, le fait qu’à la fois la mairie et les habitants de Razgrad tiennent à leur parc animalier, constitue-t-il un obstacle à votre cause ?

 

D’après nous, dans le cas présent, le fait que la mairie et les habitants (en paroles) tiennent à leur parc

 

Source : Cliquez ICI

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Elle se bat pour sauver les lévriers galgos, victimes d'atrocités en Espagne

Publié le par Ricard Bruno

aurence Ballereau se bat pour sauver les galgos, les lévriers espagnols.

aurence Ballereau se bat pour sauver les galgos, les lévriers espagnols.

Là-bas, les galgos, les lévriers espagnols, subissent les pires atrocités, au nom d'une tradition ancestrale des plus barbares. Ils sont utilisés par les galgeros, ces chasseurs qui ne ressemblent en rien à ceux de Sologne. Ceux-là n'ont pas de fusils, mais ces lévriers, des chiens très rapides, qui pistent le gibier, l'attrapent et le ramènent à leur maître.

Victimes d'une croyance d'un autre temps

Sauf que leur maître a, le plus souvent, aucune considération pour eux : « Ils ne sont que des outils. » Des outils déjà usés à leurs yeux au bout de trois petites années. « Alors, s'ils ont été de bons chasseurs, ils les tuent. Mais s'ils ont été mauvais, ils les torturent, pour conjurer le mauvais sort, et que le prochain soit meilleur. » Des croyances d'un autre temps qui perdurent encore au XXI e siècle et qui font chaque année « 50.000 victimes ». 50.000 lévriers maltraités, torturés, mutilés. « Ces chiens-là n'ont pas une once d'agressivité, ils ne se rebiffent même pas. »

Devant un tel massacre, Laurence Ballereau a décidé d'agir. En surfant sur Internet, elle découvre l'association Galgo's dream Belgium, basée à Tournay, en Belgique, et la rejoint. Depuis trois ans, elle est même leur déléguée Centre-France. « On travaille en partenariat avec un refuge, en Espagne ».

Il s'agit du refuge Ciudad animal, à Pedro Munoz (en Castille). Le refuge d'une certaine Loli Cantero, qui consacre sa vie à sauver les lévriers espagnols. « On aide le refuge. On organise des campagnes de collecte de dons, de sacs de croquettes, de médicaments… en France, en Belgique et en Allemagne, puisque l'association est sur les trois pays. » Et « on accompagne les familles qui veulent adopter des lévriers. »

« Le but, ce n'est pas d'interdire la chasse, mais au moins que les galgos ne soient plus brutalisés. »

À ce jour, le refuge espagnol compte trois cents chiens à l'adoption. « Mais quand certains sont vraiment trop abîmés, trop traumatisés, Loli Cantero les garde chez elle. »

Au départ, Laurence Ballereau s'était portée volontaire pour être l'une de ces familles d'accueil où les galgos se refont une santé, ou ils découvrent ce qu'est la vie d'un animal de compagnie, le confort d'une maison, l'amour d'une famille. « Mais mon mari et moi, on n'est pas fait pour être famille d'accueil : on s'attache trop », glisse-t-elle, un sourire aux coins des lèvres.

Laurence Ballereau et son mari.

Laurence Ballereau et son mari.

C'est d'ailleurs ainsi qu'Elina, 7 ans, a rejoint la famille, puis trois autres, et enfin, Destino. « Il a été trouvé par Loli Cantero au bord d'une route départementale, dans un fossé. Il avait une fracture du tibia, une fracture de la hanche… Il a subi trois opérations. » Comme d'autres, il avait été maltraité, puis abandonné.

« Brigitte Bardot a déjà écrit au roi d'Espagne à ce sujet (en 2016, NDLR), mais ça n'a rien changé, regrette-elle. Le roi d'Espagne est chasseur, alors… »

Et ils sont ainsi des milliers. « Le pire, c'est au mois de février, à la fin de la période de chasse : le refuge récupère des centaines de chiens abandonnés, blessés. Et ce ne sont pas des petites blessures. » Des soins coûteux qui mobilisent les bénévoles de cette association qui milite depuis de longues années surtout pour que cesse ce massacre. Mais ce sera sans doute un long combat.

Elle se bat pour sauver les lévriers galgos, victimes d'atrocités en Espagne

« Brigitte Bardot a déjà écrit au roi d'Espagne à ce sujet (en 2016, NDLR), mais ça n'a rien changé, regrette-elle. Le roi d'Espagne est chasseur, alors… »

« Le but, ce n'est pas d'interdire la chasse, mais au moins que les galgos ne soient plus brutalisés. »

Comme les bénévoles de son association, Laurence Ballereau garde pourtant espoir. « Les choses commencent un peu à bouger en Espagne. Il y a de plus en plus de manifestations d'Espagnols contre ça. » Et certains galgeros viennent aujourd'hui « abandonner leur galgos. » Si on ne peut se réjouir d'abandons massifs, « au moins, ils ne les torturent pas, et ils ne les tuent pas. » Reste qu'il y a encore fort à faire « pour que les choses changent vraiment là-bas. »

Pratique. Contact : Laurence Ballereau au 06.59.19.91.16 ou par courriel à laurencegalgosdreambelgium@gmail.com 

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Danièle Heymann, janvier 1968: le show Bardot

Publié le par Ricard Bruno

La double page que L'Express du 1er janvier 1968 consacre au "show Bardot" à la "T.V.". L'Express

La double page que L'Express du 1er janvier 1968 consacre au "show Bardot" à la "T.V.". L'Express

En 1968, Brigitte Bardot est LA star à la française. La "T.V." ne pouvait éviter le phénomène: Danièle Heymann a vu l'émission, elle a aimé et le raconte avec une verve qui fait envie, peut-être plus encore cinquante ans plus tard.

[...] Le "Spécial Brigitte Bardot", diffusé cinq ans, jour pour jour, après ses débuts de chanteuse à la T.V., a une histoire. 

D'abord, la version présentée est expurgée. Le film, en effet, commençait par l'apparition victorieuse de Brigitte enroulée dans un drapeau tricolore. Tenant hardiment la hampe, laissant aisément deviner que les plis glorieux de notre emblème étaient ses seuls voiles, résistant à une cocardière tempête qui plaquait l'étendard à son corps, elle était superbe. 

La direction de la télévision a apprécié. Puis menacé l'émission du carré blanc: "Vous comprenez, les enfants, les anciens combattants..." Les réalisateurs ont plaidé: "Ne trouvez-vous pas que Brigitte ainsi est un magnifique symbole de la vitalité en France? Une espèce de "Marseillaise" de Rude 1968?..." La direction ne s'est pas laissé fléchir. Les réalisateurs ont préféré couper. 

La double page que L'Express du 1er janvier 1968 consacre au "show Bardot" à la "T.V.".L'Express

La double page que L'Express du 1er janvier 1968 consacre au "show Bardot" à la "T.V.".L'Express

Mais cette anecdote n'est qu'une péripétie. [...] Brigitte, de plus en plus enchantée, de plus en plus acharnée à bien faire et à faire du Gainsbourg, voulait tourner, encore tourner. Sans coiffeuse, sans maquilleuse, elle accepta même d'être traquée par la meute, autrefois honnie, des photographes de presse: on balaya, au soir d'une journée de studio, douze cents emballages de pellicule sur le plateau. 

"Brigitte doit aller douze heures à Londres"

L'improvisation, alors, se met à régner. Eddy Matalon et François Reichenbach découvrent le cinétisme à la Biennale des Jeunes, de Paris. Il faut aussitôt utiliser ce décor scintillant et futuriste: Gainsbourg écrit, dans la nuit, "Contact", épopée d'une Vénus cosmonaute, aux seins bardés de métal tendre et qui cherche à travers les galaxies son amour satellisé. 

Serge Gainsbourg reçoit alors commande par la Warner Bros d'une chanson intitulée "Bonnie and Clyde", et qui aidera à la promotion du film en France. Qu'importe: on inclura ce parasite providentiel dans le show. En vingt-quatre heures, Gainsbourg compose une déchirante ballade de passion et de mort. Il sera Clyde. Elle sera Bonnie. Chanson vécue. 

LIRE AUSSI >> Les Français de 1968, par Françoise Giroud 

Brigitte doit aller douze heures à Londres pour essayer les costumes de "Shalako", le western qu'elle doit tourner avec Sean Connery. Eddy Matalon la suit et tourne à la sauvette, à la barbe des "bobbies", une extraordinaire promenade de B. B. dans les rues de la nouvelle Angleterre. 

Au retour, Gainsbourg, toujours lui, improvise sur ce thème et écrit: "Le Diable n'est pas anglais". Enfin, après quinze jours de tournage effectif, étalés sur trois mois, le "Spécial Brigitte Bardot" est terminé. Ce show est sans doute le spectacle le plus plaisant que la TV pouvait nous offrir. Il est sûrement le plus beau cadeau que Brigitte Bardot pouvait se faire à elle-même. 

Source de l'article : Cliquez ICI

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Le cliché d'Emmanuel Macron que l'Élysée voulait éviter !

Publié le par Ricard Bruno

Le cliché d'Emmanuel Macron que l'Élysée voulait éviter !

Mi-décembre, Emmanuel Macron passait son week-end au château de Chambord, où il avait participé à l'exposition du tableau de chasse après la battue. Pas de chance : malgré les réticences de l'Elysée, une photo a été prise et publiée sur les réseaux sociaux.

Il y a quelques jours à peine, Brigitte Bardot, toujours aussi engagée dans la lutte pour la protection des animaux, s'emportait contre Emmanuel Macron dans un communiqué.  "La cause animale est la cinquième roue du carrosse présidentiel ! J'en ai marre !", lâchait-elle. "J'ai écrit deux lettres ouvertes à Macron. Je n'ai eu aucune réponse (...) Je suis connue dans le monde entier pour être la protectrice des animaux. C'est scandaleux que mon pays ne fasse rien."

Particulièrement remontée, la présidente de la Fondation Brigitte Bardot ajoutait : "Macron n'a aucune compassion pour les animaux et la nature : à Chambord [où il a récemment fêté son anniversaire avec son épouse, ndlr.], il vient de féliciter des chasseurs devant leurs gibiers encore chauds ! C'est scandaleux et très déplacé." Malgré les efforts de la communication de l'Élysée, une photo du moment dont parle Brigitte Bardot a tout de même été partagée sur les réseaux sociaux via le compte Twitter des "Chasseurs de France."

"'Pas de photo ! Pas de photo !' avait insisté l'Elysée"

Sur la photo, floue, prise de loin et de nuit, on aperçoit en effet le chef de l'Etat. "Emmanuel Macron a défendu la chasse comme une valeur forte du pays. Engager avec Willy Schraen [Président de la fédération nationale des chasseurs] la réforme de la chasse", précise la légende. Ce jour-là, le président de la République avait participé à l'exposition du tableau de chasse après la journée de battue dans le domaine royal. "Une quinzaine de sangliers tirés au fil et entourés de quelques branches de sapin gisaient sur le sol", rapporte Le Monde.

Problème : le cliché n'aurait pas dû sortir. "'Pas de photo ! Pas de photo !', avait insisté l'Elysée, conscient qu'un cliché d'animaux morts ensanglantés risquait de choquer, surtout avant les fêtes de Noël", relate le quotidien. "Mais la Fédération nationale des Chasseurs (FNC) n'a pas résisté à poster une image de la cérémonie sur son compte Twitter. Willy Schraen, son volcanique président, qui comptait parmi les invités, ne rate jamais une occasion de souligner ses accointances avec le pouvoir."

Willy Schraen est en effet un sacré personnage. Sur son compte Twitter, avant les fêtes de Noël, le roi de la chasse multipliait les messages provocateurs. "Mais au fait, est-ce que ça crie une carotte quand on la tue ? Joyeux Noël !" Visiblement, ce monsieur semble avoir raté un cours à l'école primaire. Allez Willy, répétez après nous : les carottes sont des végétaux, les animaux sont des "êtres vivants doués de sensibilités." Oui oui, et c'est même le Code Civil qui le dit. Mais c'est sans doute plus compliqué d'ouvrir un livre que de tweeter. 

Source de l'article : Cliquez ICI

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Le spectacle de l’ours Valentin finalement annulé !

Publié le par Ricard Bruno

Frédéric Chesneau et son fidèle compagnon ont vu leurs représentations rayées du calendrier suite à une lettre de la fondation Brigitte Bardot adressée au maire de Bourg-Saint-Maurice.

Frédéric Chesneau et son fidèle compagnon ont vu leurs représentations rayées du calendrier suite à une lettre de la fondation Brigitte Bardot adressée au maire de Bourg-Saint-Maurice.

Michel Giraudy avait assuré dans nos colonnes, mercredi, qu’il « ne cède à aucune pression ». Pourtant, il a finalement décidé d’annuler la venue de l’ours Valentin, et de son dresseur, Frédéric Chesneau, le 3 janvier prochain. Une demande formulée par la Fondation Brigitte Bardot, dans une lettre ouverte destinée au maire de Bourg-Saint-Maurice, que ce dernier avait pourtant refusée dans un premier temps.

Las de la polémique, il a changé d’avis : « Je suis quelqu’un de raisonnable. J’ai décidé d’annuler la venue de l’ours Valentin, bien que je sois en total désaccord avec les propos extrémistes de Brigitte Bardot. »

Pour Frédéric Chesneau, le dresseur de Valentin, ce revirement est une surprise totale. « Ces groupes extrémistes racontent des choses totalement fausses. Ils disent, par exemple, que nous arrachons les dents des animaux… Ce qui est interdit en Europe ! » Il détaille également : « Notre activité est très réglementée, et fait l’objet d’une surveillance permanente des services de l’État, tant pour la sécurité du public qu’en matière de bien-être animal. J’ai sauvé dix ours depuis 2000, l’État me confie régulièrement des animaux sauvages afin de les sauver de trafics ou maltraitances. Valentin a été racheté à un élevage qui le destinait à l’industrie de la fourrure, il vit en semi-liberté plus de 300 jours par an, et n’a jamais connu la nature, pas plus que ses parents ! En présentant mes animaux au public, je fais vivre mon refuge, qui accueille plus de 100 animaux sauvages récupérés, sans subvention, ni don, ni legs. »

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