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BUCAREST

Publié le par Ricard Bruno


basescu.jpgBasescu récidive.

Justice - 3 ans de prison pour mauvais traitement aux animaux.-

Les chiens errants des rues de Bucarest, moins nombreux qu'avant mais toujours là, subiraient souvent de mauvais traitements. Pour le vice-président du Parti démocrate (PD) Ioan Oltean, "ceux qui appliquent un traitement non approprié aux animaux et les font souffrir encourent une peine de prison, la période de détention pouvant aller jusqu’à 3 ans". Les modifications de la loi actuelle concernant les chiens battus seront discutées et votées au Parlement dans les prochains jours. En 2002, Traian Basescu, alors maire de Bucarest, avait lancé un programme visant à éradiquer de Bucarest les chiens abandonnés, s’attirant les foudres de la Fondation Brigitte Bardot.

Source : http://www.lepetitjournal.com/content/view/15969/1231/

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Maltraitance sur les ours en Bulgarie

Publié le par Ricard Bruno

Ces ours étaient nos enfants»??? (de qui se moque t'on)

ours.jpgKeystone

"Sous le regard complice de sa mère, le jeune Vesselin taquine «Micho», l'un des trois ours dansants qui leur ont été confisqués. "

 

Fin du calvaire pour les trois derniers ours dansants de l'Union européenne. La famille qui exploitait les plantigrades en leur infligeant des supplices cruels ne comprend pas pourquoi des organisations protectrices des animaux leur ont confisqué leur gagne-pain

 

Les tortures des trois derniers ours dansants de l'Union européenne, dont les performances ont jusqu'à présent nourri toute une famille rom en Bulgarie, ont pris fin cette semaine, des organisations protectrices des animaux les ayant transférés dans une réserve naturelle.

A Getsovo (nord-est), petite agglomération à 500 km du parc naturel de Belitsa aménagé pour les ours dansants sauvés, Velitchka Staneva, 58 ans, propriétaire avec sa famille des trois plantigrades, ne comprend pas pourquoi des protecteurs des animaux sont venus lui confisquer ses trois ours.

«Pourquoi prenez-vous nos ours, ce sont nos enfants?», proteste-t-elle en larmes devant sa modeste maison. Son fils Vesselin avait coutume d'aller de ville en ville pour y faire danser les trois ours devant de nombreux spectateurs. Leurs performances nourrissaient quatre générations de la famille Stanev, soit une vingtaine de personnes, explique Velitchka.

Propriétaires rémunérés
«Qui a abusé d'eux, qui les a torturés?» lance Vesselin aux défenseurs des animaux, sans comprendre le pourquoi de ce transfert vers la liberté.

Pour libérer puis accueillir les ours dansants bulgares - 25 au total dont 22 ont déjà été sauvés au cours des sept dernières années -, l'organisation autrichienne «Vier Pfoten» (quatre pattes) et la fondation pour la protection des animaux de l'actrice française Brigitte Bardot ont créé à Belitsa en 2000, un parc de 12 hectares. Il comprend forêts, clairières, douze grottes et sept lacs artificiels pour mettre les ours en confiance dans leur nouveau terrain aménagé de manière à recréér un environnement naturel pour ces animaux.

Pour libérer les ours, les protecteurs des animaux ont généreusement rémunéré les propriétaires des plantigrades, ces derniers ayant touché entre 2500 et 5000 euros par ours, soit le salaire annuel moyen en Bulgarie.

Les ours avaient tous vécu en Bulgarie dans des conditions pitoyables avant de trouver l'un après l'autre refuge dans le parc montagneux, «le plus moderne du genre en Europe». A l'instar des autres ours dansants, «Mima», «Micho» et «Svetla» avaient appris à se relever sur deux pieds et «danser» par la souffrance, pendant leur première jeunesse: des braises brûlantes étaient placées sous leurs pieds. C'est pour échapper aux brûlures qu'ils ont appris à lever un pied après l'autre.

Pour ne pas blesser les hommes, ils étaient en plus attachés à une lourde chaîne enfilée dans leurs naseaux sensibles et leurs ongles étaient régulièrement coupés, infligeant aux ours une douleur comparable à l'amputation d'un doigt chez l'homme. Pour être plus dociles, de nombreux ours avaient en plus été mal nourris et battus.

«Micho», «Svetla» et «Mila» sont les derniers ours dansants dans toute l'Union europeenne, mais il reste des ours dansants en Serbie, en Russie et en Ukraine.

Source : http://www.lematin.ch/pages/home/actu/monde/actu_monde__1?contenu=269979

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Alain Juppé désavoue Jacques Chirac

Publié le par Ricard Bruno

Peu de temps après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, Alain Juppé a été nommé ministre de l'Ecologie, du Développement Durable, de l'Energie et des Transports. Un super ministère qui fait du maire de Bordeaux le seul ministre d'Etat du gouvernement et qui répondait aux attentes de Nicolas Hulot de voir un premier ministre bis prendre en charge les questions environnementales. Restait à savoir quelle serait la politique menée par l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac et autant dire tout de suite que les choses débutent mal, en tout cas en ce qui concerne les éléphants.
Alain Juppé a en effet décidé de désavouer Jacques Chirac, qui s'était engagé à défendre un moratoire de 20 ans sur le commerce international de l'ivoire lors de la 14e conférence de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d'extinction). Celle-ci se tient à La Haye, du 3 au 15 juin et réunit pas moins de 171 pays. Au cours de cette immense conférence mondiale, de nombreux thèmes doivent être abordés et notamment le commerce de l'ivoire. Le Kenya et le Mali souhaitent en effet imposer un moratoire de 20 ans interdisant formellement le commerce de cette matière, que ce soit à l'état brut ou travaillé, alors que d'autres états africains militent pour une libéralisation de ce commerce meurtrier.

Il faut savoir que depuis 1997, le commerce de l'ivoire n'est plus interdit mais réglementé, ce qui a conduit à une recrudescence des actes de braconnage.
L'an passé, les services des douanes ont saisi près de 23 tonnes d'ivoire et 91 défenses. Sachant qu'on estime à 10% les produits de contrebande interceptés, on peut ainsi estimer que près de 23 000 pachydermes ont payé de leur vie pour ce trafic organisé à l'échelle internationale. Un chiffre très important quand on sait que la population d'éléphants africains est estimée de 300 à 600 000 individus, contre près de 2,5 millions en 1970. ivoire.jpg--l--phant.jpg
Une nouvelle qui avait été accueillie d'autant plus favorablement par les associations de protection de la nature que l'ex président de la République avait alors désavoué Nelly Olin, l'ancienne ministre de l'écologie qui ne souhaitait pas soutenir les positions malienne et kenyane. Difficile de s'y retrouver dans cet imbroglio, mais une chose est sûre, c'est que ce sont bien les éléphants qui risquent de payer au prix fort ce nouveau retournement de situation

Bien sûr, il est encore trop tôt pour juger de ce que sera l'action du nouveau gouvernement en matière de protection de l'environnement. Le fait d'avoir créé ce super ministère semble une bonne chose en soi, mais il convient de demeurer vigilant et ce fait précis ne fait que renforcer ce besoin. Il n'est jamais trop tard pour faire entendre sa voix et la fondation Brigitte Bardot a ainsi lancé un appel aux citoyens pour qu'ils contactent le ministère de l'écologie pour défendre la cause d'éléphants qui en ont plus que jamais besoin. 

Dès lors, difficile de comprendre la position défendue par Alain Juppé, d'autant plus que Jacques Chirac s'était engager à militer aux côtés du Mali et du Kenya.

Source : http://www.frequenceterre.com/articles-environnement-150607-405-Alain-Juppe-desavoue-Jacques-Chirac-sur-le-commerce-de-l-ivoire.html

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14ème conférence de la Citès

Publié le par Ricard Bruno

Repos" de 9 ans pour l'éléphant !

S'il est un sujet difficile à suivre, c'est bien celui concernant les éléphants d'Afrique. Toute la semaine, nous avons assisté à une valse des propositions, des ajournements de séances et réunions à huit-clos pour que soit débattu, à l'abri des regards, le sort du plus gros mammifère terrestre.

L'Europe a voulu jouer les négociateurs mais n'a fait que brouiller les cartes en s'opposant à la proposition du Kenya et du Mali d'instaurer un moratoire de 20 ans sur le commerce de l'ivoire. Dans son document soumis aux Parties, l'Allemagne, au nom de la Communauté européenne, a repris à son compte l'amendement soumis par l'Afrique du Sud, à savoir la commercialisation de 140 tonnes d'ivoire (40 tonnes pour l'Afrique du Sud, 70 pour le Botswana, 15 pour la Namibie et 15 autres tonnes pour le Zimbabwe). Ceci s'ajoutant à la commercialisation de 60 tonnes d'ivoire approuvée à la 12ème Conférence des Parties, dont la vente a été débloquée la semaine passée par le comité permanent de la CITES…

A La Haye, l'Europe a milité pour la commercialisation, en une fois, de 200 000 kilos d'ivoire !

Les Etats de l'aire de répartition de l'éléphant africain étant majoritairement favorables à l'instauration d'un moratoire sur le commerce de l'ivoire, la Communauté européenne a proposé une période de " repos " de 9 ans pour l'éléphant… durant laquelle, et outre la vente des 200 tonnes d'ivoire, le commerce des peaux et des poils d'éléphants, ainsi que des trophées de chasse (il faut ménager les riches chasseurs européens adeptes du saccage en règle de la faune africaine) seront autorisés !

Face à cette offensive européenne, le Kenya et le Mali ont amendé leur proposition en ramenant la durée du moratoire sur le commerce de l'ivoire de 20 à 12 ans tout en rejetant la demande conjointe de la Communauté européenne et de l'Afrique du Sud de commercialiser un quota supplémentaire de 140 tonnes d'ivoire…

Après tous ces revirements, le Kenya s'est rapproché des Etats africains pour qu'un texte commun soit présenté. Voilà où nous en sommes jeudi matin à la réouverture du débat sur l'éléphant africain.

Un document de consensus est présenté par le Tchad et la Zambie qui reprend, pour l'essentiel, la proposition de la Communauté européenne à la seule différence qu'il n'est plus fait état de la commercialisation de 140 tonnes d'ivoire supplémentaires mais de " l'ivoire appartenant au gouvernement provenant de l'Afrique du Sud, du Botswana, de la Namibie et du Zimbabwe, enregistré au 31 janvier 2007 ", ce qui laisse une liberté d'appréciation des plus aléatoires, des plus contestables. La période de " repos " de 9 ans pour l'éléphant est reprise dans la proposition (à partir de la date de la vente de l'ivoire en une fois). Après débat, la proposition africaine est adoptée par consensus.

Pour la Fondation Brigitte Bardot présente à La Haye :

" Nous ne pouvons qu'être déçus par ce consensus mou car les éléphants ont besoin d'un vrai moratoire pour reconstituer leur population. Il serait irresponsable de crier victoire alors que les éléphants sont toujours braconnés et leur chasse toujours autorisée notamment pour les trophées. Les Etats de l'aire de répartition de l'éléphant africain sont majoritairement en faveur d'un moratoire de 20 ans sur le commerce de l'ivoire mais leur volonté de sauvegarder leur faune vient d'être mise à mal par les chasseurs européens et les acheteurs d'ivoire japonais… Nous pourrions parler d'un moindre mal concernant cette période de " repos " de 9 ans mais elle est accompagnée d'un tel nombre de dérogations que nous ne pouvons qu'être inquiets pour l'avenir de l'éléphant ".

 

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Mardi 12 JUIN :
Le commerce de l'ivoire et les éléphants

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Les Débats sur l'éléphant sont ajournés !

Nous vous avions prévenu que cette journée serait riche en rebondissements… nous ne vous avions pas menti !

En effet, compte tenu de la complexité du dossier et du nombre d'amendements déspoés sur les propositions "éléphants" quant à la durée du moratoire, la quantité d'ivoire pouvant être commercialisée, etc ... les débats sont ajournés et les votes reportés au mieux à demain.

En effet à ce jour, l'interdiction du commerce de l'ivoire pourrait désormais porter sur 12 ans et non plus 20 ans… L'Union européenne, de son côté, " milite " pour un moratoire de 9 ans révisable.

Si la Fondation Brigitte Bardot n'est pas, par principe, opposée à une révision de la durée du moratoire, ce dernier doit être strict et ne prévoir aucune dérogation car le marché de l'ivoire, nous le savons, est trop souvent alimenté par de l'ivoire braconné. Or, la proposition présentée à La Haye prévoit bien trop d'exceptions, difficile donc de parler de " moratoire ", d'ailleurs les Parties à la CITES s'en défendent…

Ainsi, outre la commercialisation, en une fois, de 60 tonnes d'ivoire provenant d'Afrique du Sud, du Botswana et de Namibie, la proposition prévoit d'autoriser l'exportation d'ivoire sous forme de trophées de chasse ou sertis dans des bijoux traditionnels (ékipas), mais aussi l'exportation de peaux et articles en cuir d'éléphants… L'Union européenne prévoit d'ajouter à toutes ces dérogations la commercialisation, en une fois, de 50 tonnes d'ivoire déjà identifiés (ne provenant pas des saisis de l'ivoire braconné).

L'Union européenne s'apprêterait en effet à renégocier l'ensemble des propositions portant sur l'éléphant et proposer un " compromis " qui, de toute évidence, ne satisfera personne

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Confirmation de la peine de 4 mois...

Publié le par Ricard Bruno

La Cour d'appel de Nancy a confirmé jeudi la peine de 4 mois de prison avec sursis prononcée en décembre à l'encontre de la propriétaire de 339 chiens, condamnée pour maltraitance sur des animaux qu'elle faisait vivre l'étage et dans le grenier de sa maison, a indiqué son avocat. 

"Ma cliente ne supporte pas cette condamnation pour mauvais traitements alors qu'elle a vécu un amour immodéré envers les animaux. Je pense qu'elle fera un recours en cassation" a déclaré Me François Robinet, dans un entretien avec l'AFP.

Les 500, 1.500 et 2.000 euros de dommages et intérêts obtenus le 6 décembre du tribunal correctionnel de Nancy par les trois parties civiles - respectivement la Société protectrice des animaux (SPA), la Fondation Brigitte Bardot et la SPA Lorraine (SLPA) -, qui avaient également fait appel, ont été maintenus.

Le mari de la propriétaire, condamné à 2 mois de prison avec sursis en première instance, a vu sa peine confirmée.

Le couple avait recueilli huit chiens en 1999 à leur domicile de Marbach (Meurthe-et-Moselle). Ils s'étaient reproduits et, de portée en portée, avaient atteint le nombre de 339 lorsque les gendarmes les avaient retrouvés, entassés à l'étage et dans le grenier de la maison, en septembre 2005.

Des riverains, se plaignant d'odeurs nauséabondes et d'aboiements répétés, avaient alerté la SPA qui, avec les gendarmes, avait découvert des centaines de chihuahuas, griffons, yorkshires et spitz. Ces chiens, vivant à l'étage et au grenier, ne sortaient apparemment jamais de la maison.

Les animaux étaient bien nourris mais laissés dans un état déplorable d'hygiène. La plupart souffraient de "conjonctivite et de traumatose", selon la SPA.

Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-31196567@7-52,0.html

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Michel Rocca est mort

Publié le par Ricard Bruno

Michel Rocca, un pionnier oublié vient de nous quitter…
Michel Rocca vient de nous quitter et nous qui l’avons bien connu, nous sommes malheureux…
Corse de Bonifacio, Michel découvre la chasse sous-marine avec les frères Karamenko à Cannes. Il est déjà un cinéaste célèbre et travaille dans les studios de la Victorine à Nice. Il rencontre alors Willy Rozier et ils réalisent ensemble les premiers films sous-marins professionnels tels que « Les Trafiquants de la mer », suivi d’« Épaves » et surtout « Manina la fille sans voile » avec Brigitte Bardot en 1952, bien avant le « Monde du Silence ».
Aux côtés de ses amis Roger Grange, Serge de Sazo et Jean-Albert Foex, il tourne « L’histoire sous-marine de la Bible » et « Trésors de la mer Rouge ». À cette occasion, il est le premier à réaliser des images sous marines en cinémascope.
Il se sert surtout d’un ensemble très professionnel qu’il a mis au point : une caméra 35 mm Caméflex dans un boîtier Aquaflex, le tout couplé sur une torpille Rebikoff.
En même temps qu’il tourne avec des acteurs célèbres comme Eddie Constantine ou Lino Ventura, il poursuit des tournages techniques dont « Le pont sous la mer » pour le bureau de recherches pétrolières. Ce film présente le projet du gazoduc d’Afrique du Nord.
C’est à cette époque que nous devenons amis et qu’il vient ainsi à Sanary projeter son film « Épaves » pour le musée Frédéric Dumas.
Enfin, il prend sa retraite et passe ses étés en Corse dans sa villa « Roccaméra » la bien nommée. Nous pensions qu’il serait là encore longtemps…

Source : http://www.plongee-mag.net/Actualites/Fiche.htm?RID=ACT11811404844057823&RSCH=%5BRSCH%5D

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FAUNE SAUVAGE

Publié le par Ricard Bruno

La 14e conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a débuté le 3 juin à La Haye (Pays-Bas) et se tiendra jusqu'au 15 juin. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. 2.500 représentants gouvernementaux provenant de 171 pays participent à cette conférence. La Fondation est evidemment sur place.

Source : Fondation Brigitte Bardot : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40127&IdCat=
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Faits-Divers

Publié le par Ricard Bruno

Le tortionnaire de Chips condamné
Un retraité de 72 ans était face à la justice, hier, à Saint-Denis. Cet homme est le bourreau de Chips, un chiot malinois, martyrisé en mars dernier.

LES FAITS

Lundi 19 mars, à Saint-Marie. Le retraité de 72 ans entend des aboiements provenant de son jardin. Par curiosité, le vieil homme sort jeter un œil. Deux chiens s’agitent dans le poulailler du vieillard. Pour les chasser, l’homme saisit un sabre à canne se trouvant à portée de main. Un des chiens s’enfuit mais le second, Chips, un malinois d’à peine quatre mois, campe sur ses positions. Il aboie, remue. Pour calmer sa fougue, par vigilance, par cruauté, on ne sait, le vieillard use de son arme tranchante et lacère le museau du jeune chiot. La sauvagerie ne s’arrête pas là. L’homme empale de nouveau le malheureux Chips et le traîne en dehors de sa propriété, avant de l’abandonner près d’un transformateur électrique de la commune Duparc. Cet homme a laissé éclater toute sa monstruosité pour la mort de quatre de ses poulets. Mais, malgré ses lourdes blessures, le chiot parvient à rentrer chez lui, à quelque 50 mètres de là. À 18 h 45, les jeunes maîtres entendent des gémissements devant leur portail. Chips agonise, en sang. Désemparés, ils le recueillent et le portent chez le vétérinaire. Décontenancé, le docteur Calligé constate : “Il a reçu un coup de sabre en plein dans le museau, lui ouvrant les babines jusqu’aux sinus. Il a la mâchoire cassée. Il a pris un autre coup de sabre dans les reins. On voit la colonne vertébrale. Il a une énorme plaie juste derrière la tête, qui a dû être faite par une pioche ou un instrument à quatre dents.” Pour mettre un terme à ses souffrances, le petit Chips a été euthanasié. Une plainte est déposée par les jeunes maîtres.

L’AUDIENCE

En plaider coupable, hier, au tribunal correctionnel de Saint-Denis, Émilien M’Doihoma, reconnaît, bien évidemment, les faits mais émet quelques réserves sur leur déroulement. Selon le prévenu, Chips était agressif et montrait les crocs. Il a agi pour se protéger. Mais les différentes parties civiles présentes sont loin d’être de cet avis. Me Catherine Moissonnier, représentant les jeunes maîtres, dénonce “l’acharnement sur cet animal sans défense”. Elle refuse de croire les dires du prévenu. L’avocate demande le remboursement des frais de vétérinaire s’élevant à 138 euros, 1 500 euros de dommages et intérêts et 400 euros d’amende. Me Patrick Arnaud est également présent. Il défend les intérêts de la Société de protection des animaux (SPA) de La Réunion, substitue aussi la SPA de Paris et la Fondation Brigitte Bardot. L’avocat est scandalisé : “C’est épouvantable ce degré de sauvagerie. Les photos sont éloquentes et stupéfiantes !” Il demande 1 000 euros de dommages et intérêts au nom de la SPA de La Réunion, 1 500 euros de dommages et intérêts et 750 euros d’amende aux noms de la SPA de Paris et de la Fondation Brigitte Bardot. La défense, incarnée par Me Sylvie Moutoucomorapoullé, constate : “Le malinois n’est pas un yorkshire. Il a la réputation d’être agressif.” Selon l’avocate, le prévenu s’est défendu de peur que le chiot le morde au visage. Elle s’efforce de minimiser les faits : “La réponse a été quelque peu excessive” avant de se pencher sur le quotidien de son client, qui est un retraité de 72 ans, qui souffre d’une infection cardiaque et qui gagne une pension de 800 euros par mois. En conséquence, elle demande de ramener à de plus justes proportions les montants demandés.

JUGEMENT

Émilien M’Doihoma. Deux mois d’emprisonnement assortis du sursis + 138 euros de frais de vétérinaire, 700 euros de dommages et intérêts et 300 euros d’amende à payer aux maîtres de Chips + 700 euros de dommages et intérêts et 300 euros d’amende à la SPA de Paris et à la Fondation Brigitte Bardot + 400 euros de dommages et intérêts à la SPA de La Réunion.

Florent Corda

Source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=157536

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Massacre de goelands argentés

Publié le par Ricard Bruno

Massacre des goelands argentés du Finistère : la Fondation Brigitte Bardot et la LPO obtiennent une suspension partielle de l'arrêté préfectoral.   

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La Fondation Brigitte Bardot et la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) ont obtenu la suspension partielle de l’autorisation préfectorale donnée au Commandant de l’établissement maritime de Lanvéoc-Poulmic de « détruire » les goélands argentés présents sur la base aéronavale du site.

Suspension des tirs sur la base aéronavale finistérienne
Cette suspension partielle intervient après que la Fondation Brigitte Bardot et la LPO aient contacté entre autres, le Préfet maritime de Brest et le Préfet de Quimper suite à leur décision de détruire massivement les goélands de la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic de façon abjecte.

Rappelons que l’autorisation visait à éradiquer les goélands argentés (espèce d’oiseaux protégée) par empoisonnement et tirs sur les adultes, mais également par stérilisation de leurs œufs.

L’opération, qui doit se dérouler jusqu’au 30 juin 2007, exclut désormais les tirs sur les adultes. Par ailleurs, il a été décidé que la colonie la plus importante ne sera pas touchée, et qu’un nid sur deux de la zone aéroportuaire sera épargné.


Un cas malheureusement encore courant
Le problème que posent les goélands argentés en Bretagne n’est malheureusement pas un cas isolé. En effet, la ville de Marseille, entre autres, déplore la multiplication de l’espèce dans sa région.

Les décharges à ciel ouvert favorisent notamment la présence des goélands qui viennent s’y nourrir et s’y reproduire. Or ces mêmes décharges sont interdites depuis 2000. Afin de ne pas encourager la prolifération de l’espèce, il est donc temps que la loi soit appliquée afin que les oiseaux ne soient plus victimes des erreurs humaines.

Source  : Fondation Brigitte Bardot : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40126
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