La fondation Brigitte-Bardot porte plainte pour maltraitance...
Alertée par des voisins, la fondation Brigitte-Bardot a déposé une plainte contre un vétérinaire de Vironvay pour mauvais traitements. La fondation enregistre un nombre croissant de ce type de situations chaque année. « Près de mille six cents dossiers ont été ouverts en 2011 », confirme Virginie Faugas, juriste à la fondation.
Relations tendues avec le voisinage
A Vironvay, l'enquêtrice dépêchée sur place a constaté qu'un trop grand nombre de chiens étaient présents dans un espace trop restreint. Plainte a donc été déposée mais il semblerait que les
relations entre Yannick Molès, ses voisins et la commune soient tendues depuis son installation il y a quatre ans.
Celui qui se qualifie d'atypique a quelques difficultés d'intégration dans le village, en particulier en raison de sa passion pour les setters anglais et irlandais qu'il élève pour des concours.
N'ayant pas rencontré l'enquêtrice, il se défend des mauvais traitements dont il est accusé et plaide sa cause dévouée au service des animaux.
« Il y a déjà eu deux plaintes au tribunal, c'était pour des nuisances sonores mais je n'ai jamais été condamné. Cette fois, on m'attaque pour mauvais traitement. Je crois que l'enquêtrice a
confondu un chien qui dort avec un chien agonisant. Si je traitais mal les animaux que je soigne sept jours sur sept, je n'aurais pas autant d'activité ni des récompenses aux concours », rappelle
le vétérinaire.
« Certes, je reconnais que j'ai quinze chiens alors que je n'ai droit qu'à neuf mais quand je me suis installé, je cherchais à développer cette activité d'élevage ailleurs notamment sur un
terrain à Heudebouville où la mairie ne m'a toujours pas donné de réponse. Idem du côté de la cambre d'agriculture qui, jusqu'à présent, ne m'a pas vraiment aidé ou compris. »
Le maire, Jean-Claude Christophe, n'a pas souhaité débattre du dossier, confiant toutefois que celui-ci était lourd de réclamations du voisinage, en particulier pour le bruit occasionné.
Yannick Molès pensait devoir changer de locaux, devenus trop exigus pour sa clientèle, mais pas nécessairement de commune. Il se pose aujourd'hui la question dans des termes nouveaux et envisage
donc de partir.
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