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Maltraitance animale : une éleveuse récidiviste incarcérée en Saône-et-Loire

Publié le par Ricard Bruno

Photo d'illustration.

Photo d'illustration.

Une femme de 48 ans a été interpellée le 27 janvier dernier, puis placée en détention provisoire, dans le cadre d'une enquête pour mauvais traitements à animaux. Sur place, les gendarmes ont découvert 28 bergers allemands vivant dans des conditions déplorables. Les chiens ont été confiés à des associations de protection animale.

Une femme de 48 ans, suspectée de mauvais traitements à animaux, a été interpellée à son domicile, à Saint-Didier-sur-Arroux, en Saône-et-Loire (71), le 27 janvier dernier, par les gendarmes de la brigade d’Étang-sur-Arroux (71). Sur place, les enquêteurs ont retrouvé pas moins de 28 bergers allemands, « élevés dans des conditions innommables ».

Cette opération faite suite à une enquête initiée par la brigade de gendarmerie de Luzy, dans la Nièvre, à laquelle un vétérinaire avait signalé, le 11 janvier dernier, des faits présumés de maltraitance animale. C'est à l'occasion d'une visite à domicile pour examiner un chien à l'agonie, que le praticien avait pu constater la présence de plaies ouvertes, de nécroses, de brûlures et d'abrasions sur l’ensemble du corps de l’animal. Celui-ci, dont la propriétaire avait alors refusé l’euthanasie, décédera plus tard d'une septicémie, causée par une dermatite infectieuse généralisée non soignée.

Les premières investigations menées par les gendarmes permettent rapidement d'établir que la propriétaire pratique l'élevage de bergers allemands, et ce dans des conditions incompatibles avec cette activité : « dans une maison d’habitation à l’état sanitaire déplorable, les chiens étaient enfermés dans des cages de 4 m², sans eau, ni nourriture. »

Récidiviste, la propriétaire a été placée en détention

Au regard de la compétence territoriale et après avis des magistrats, le dossier est transmis à la brigade d’Étang-sur-Arroux. En lien avec le parquet du tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône, les gendarmes décident de déclencher une opération judiciaire le 27 janvier, avec le concours des personnels de la Direction départementale de la protection des populations de Saône-et- Loire (DDPP71), d’un vétérinaire, de la Société protectrice des animaux (SPA) et de l’Association Brigitte Bardot, afin de procéder au retrait de la totalité des animaux.

Lors de la perquisition, les gendarmes constatent que l'ensemble de son élevage, composé de 28 bergers allemands, vit à l'intérieur même du domicile, où règne une forte odeur de déjections canines. Les chiens sont répartis dans l'ensemble des pièces, dont chaque accès est fermé par des grilles de 60 cm à 1,5 m de haut, afin que les animaux ne puissent pas sortir. Dans d'autres pièces, les chiens sont détenus dans des enclos, dont la hauteur atteint plus de 1,80 m de haut. Dans tous les cas, les chiens sont enfermés et n'ont pas d'accès direct à l'extérieur sans l'intervention de leur propriétaire. Des déjections jonchent tous les espaces extérieurs, probablement depuis de nombreuses semaines, ainsi que le sol de certains enclos à l'intérieur du domicile. La quadragénaire, quant à elle, dort dans une pièce insalubre, avec cinq bergers allemands continuellement présents.

La mise en cause reconnaît que les conditions de détention ne sont pas optimales mais réfute les accusations concernant les sévices, arguant tout mettre tout en œuvre pour apporter bien-être à ses animaux, et justifiant la détention au sein de son domicile par la volonté de développer la sociabilisation et l'altération avec l'humain.

Placée en garde à vue, la propriétaire a été déférée le 28 janvier au Parquet de Chalon-sur-Saône. Dans l’attente de son jugement pour ces derniers faits, qui interviendra notamment après l’établissement du rapport de la DDPP, elle a été incarcérée pour deux mois à la maison d’arrêt de Dijon, dans le cadre de la mise à exécution d’un jugement de 2021 pour des faits similaires.

Les 28 chiens lui ont été retirés en vertu de l’article 99-1 du Code de procédure pénale, et confiés à la SPA et à l’Association Brigitte Bardot.

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Statue de Brigitte Bardot à Saint-Tropez vandalisée: comment la protéger?

Publié le par Ricard Bruno

Après un lifting luxueux entrepris la saison dernière, la représentation de l’icône tropézienne, Brigitte Bardot, doit-elle être entourée de garde-fous?

Statue de Brigitte Bardot à Saint-Tropez vandalisée: comment la protéger?

Adulée. Statufiée. Et aujourd’hui dorée. L'effigie en bronze érigée sur la place Blanqui en hommage à Brigitte Bardot suscite toujours de multiples réactions, d'admiration en premier lieu. Ce qui est devenu, bien malgré elle, une source de soucis.

Sa présence a pris une tournure plus délicate depuis qu'à l'été 2021, il a été décidé de la recouvrir de feuilles d’or. Une parure esthétique qui, au regard de son caractère onéreux, nécessite que, sur son piédestal en forme de coquille, elle reste à l'abri des effusions tactiles.

Un sujet qui demeure non réglé selon l'élue d'opposition (groupe Blua), Fanny Briffa: "La statue a été protégée par une barrière pendant la saison estivale depuis qu'elle est recouverte d'or. Ces barrières ont disparu à la basse saison: son mari, Bernard d’Ormale aurait exprimé son inquiétude sur la protection de la statue en leur absence. Et ce malgré qu’un engagement lui aurait été fait pour l’installation de caméras de vidéo-surveillance après les fêtes. Si cette protection s’avérait insuffisante, la mairie pourrait se re-diriger vers une protection plus formelle, avec des barrières".

Un choix qui ne serait guère plus judicieux selon l’élue: "Or, leur mise en place ne manquerait pas de défigurer l’harmonie de ladite place et par là même, l’œuvre. Par ailleurs, il semble difficile que les barrières soient présentes ad vitæ aeternam sur la place dans le seul but de protéger une sculpture. Quelles sont les intentions de la commune?".

La statue victime d’une signature-graffiti rouge vif... 

 

Des barrières de type Vauban "avaient été installées autour de la statue de Brigitte Bardot pour la saison estivale en effet", au plus fort de la fréquentation touristique, commente en préambule, la maire Sylvie Siri.

Dans un second temps, "la presse locale s’étant faite l’écho du risque de dégradation opéré par les personnes ayant des gestes inappropriés vis-à-vis de l’œuvre, nous avions pensé à la protéger de manière durable par un entourage en fer forgé", précise-t-elle ensuite.

"Toutefois, compte tenu du déploiement de caméras très prochainement, notamment sur la place Blanqui, nous avons privilégié le côté artistique de l’œuvre en la laissant comme telle. Il va de soi que si des dégradations importantes étaient commises, nous serions à même de pouvoir réviser notre position."

Visiblement, celle-ci devra certainement être revue plus rapidement qu’imaginé: sur la carapace étincelante, ont été griffonnées à l’encre rouge les initiales de B. B., ainsi qu’un gribouillage dégradant sur ses cuisses dorées...

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Adieu Demeter ! ET TANT MIEUX !

Publié le par Ricard Bruno

Adieu Demeter ! ET TANT MIEUX !

Je soutien à 100% L214, il ne faut RIEN lâcher !

Bruno Ricard 

Adieu Demeter !

L214 réduit à néant la cellule Demeter

« Demeter ».
Un nom qui fait trembler les lanceurs d’alerte. Une épée de Damoclès, bientôt levée !

Demeter, c'est le nom donné à une cellule de la gendarmerie nationale dont l'objectif prioritaire est de renforcer la surveillance et la répression de celles et ceux qui critiquent ou remettent en question le modèle agricole intensif. Elle est issue d’une convention signée entre le ministère de l’Intérieur, la gendarmerie nationale et les deux syndicats agricoles majoritaires (FNSEA et Jeunes Agriculteurs), ouvertement hostiles aux associations de défense des animaux et de l'environnement.

Une victoire pour la liberté d'expression

Le tribunal administratif de Paris a rendu ce mardi sa décision concernant le recours déposé par L214 contre la cellule Demeter : les juges demandent au ministre de l'Intérieur « de faire cesser les activités de la cellule nationale de suivi des atteintes au monde agricole qui visent à la prévention et au suivi "d’actions de nature idéologique” dans un délai de 2 mois », sous astreinte de 10 000 € par jour à expiration du délai.

Les juges ont considéré que ses missions, telles que « la prévention [...] des actions de nature idéologique », y compris les « simples actions symboliques », constituent une erreur de droit. Je me réjouis de cette victoire importante pour la liberté d’expression, pour les lanceurs d'alerte et pour la défense des animaux. J’espère que cette excellente nouvelle vous réjouit aussi, et booste votre envie d’agir à nos côtés !

 

Un soulagement et des intimidations en moins

La cellule Demeter ne vise pas seulement la prévention d'actes illégaux, mais également (surtout ?) la surveillance et la dissuasion de toute critique formulée à l'encontre du modèle agricole intensif.

Les cas d'intimidation sont nombreux et font froid dans le dos. Beaucoup de militants sont dissuadés de s'exprimer publiquement : convoqués par la gendarmerie pour avoir donné une interview, interrogés lors d'une réunion associative, appelés à maintes reprises... Un déploiement de moyens démesuré vécu par L214, tout particulièrement visée à cause de ses enquêtes : auditions à répétition, accès aux relevés téléphoniques, bornage de téléphone, pour ne citer que quelques exemples.

Nous vous avions promis que nous ne nous laisserions pas intimider ou traiter comme des criminels. Aujourd’hui, grâce à votre soutien, une partie de cette pression va cesser pour les lanceurs d'alerte et les associations de défense des animaux et de l'environnement !

Votre soutien est essentiel

Mener nos enquêtes ne va pas devenir simple pour autant. Juste un peu moins risqué.

Je reste convoqué au tribunal pour violation de domicile et atteinte à l’intimité de la vie privée. On me reproche d’avoir filmé des entrepôts d’élevages agricoles sans consentement en 2019. Je risque jusqu’à 1 an de prison et 45 000 € d’amende. L’association, elle, est convoquée pour la diffusion de ces images, et risque notamment jusqu’à 225 000 € d’amende. Je vous en avais déjà parlé. L’audience est prévue le 1er avril.

Votre présence à nos côtés est réellement décisive pour défendre les animaux. Vous êtes notre plus grande force, et vous agissez concrètement avec votre don, quel que soit son montant : vous financez nos enquêtes, nos actions en justice et tout notre travail.

 

Je vous remercie par avance pour votre précieux soutien !

 

Sébastien Arsac
Directeur des enquêtes

Sébastien Arsac

P.-S. Votre don à L214 vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 66 % de son montant. Un don de 50 € vous coûte réellement 17 € après la réduction d'impôt. Faites-en profiter les animaux !

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Fondation Brigitte Bardot "Les choses bougent"...

Publié le par Ricard Bruno

Fondation Brigitte Bardot "Les choses bougent"...
Fondation Brigitte Bardot "Les choses bougent"...
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La Fondation Brigitte Bardot se mobilise pour trouver une famille à un chien bientôt séparé de sa maîtresse

Publié le par Ricard Bruno

La Fondation Brigitte Bardot se mobilise pour trouver une famille à un chien bientôt séparé de sa maîtresse
La Fondation Brigitte Bardot se mobilise pour trouver une famille à un chien bientôt séparé de sa maîtresse
La Fondation Brigitte Bardot se mobilise pour trouver une famille à un chien bientôt séparé de sa maîtresse

La maison de retraite n’accepte pas les chiens

La Fondation Brigitte Bardot lance un appel pour aider Fidji à trouver une nouvelle famille. La maîtresse de ce petit toutou de 11 ans, va bientôt partir en maison de retraite.

Cette future séparation est un déchirement pour le duo car la maison de retraite n’accepte pas les chiens. La nonagénaire se voit donc dans l’obligation de se séparer de son animal de compagnie.

« Son bien-être est en jeu, sa situation est difficile, il va la vivre comme un abandon…Evitez-lui d’être malheureux », explique dans un tweet la Fondation.

Il appartient au directeur d’accepter ou refuser un animal

Si la présence des animaux a un impact positif sur les personnes âgées, les maisons de retraite refusent majoritairement les chiens. Généralement, il appartient au directeur de la maison de retraite d’accepter ou de refuser un animal.

Récemment, un octogénaire de la Résidence Aquarelle à La Bazoche-Gouet dans l’Eure-et-Loir a pu retrouver son chien qui avait été laissé dans un refuge le temps de son hospitalisation. C’est le directeur de l’Ehpad qui a remué ciel et terre pour réunir le maître et son animal de compagnie.

Pour obtenir des renseignements complémentaires sur Fidji : contactez le service adoption de la Fondation Brigitte Bardot au 01 34 86 23 70.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Un casting pour trouver les prochains acteurs de la série inspirée de la vie de Brigitte Bardot à Saint-Tropez

Publié le par Ricard Bruno

Alors que les contours de la nouvelle série inspirée de la vie de Brigitte Bardot se précisent, la production est à la recherche d'acteurs.

Un casting pour trouver les prochains acteurs de la série inspirée de la vie de Brigitte Bardot à Saint-Tropez

Vous avez toujours rêvé d'être comédien? Vous habitez le Var ou les Alpes-Maritimes? Alors ce casting est fait pour vous.

Dans le cadre du tournage d'une adaptation de la vie de Brigitte Bardot en série, la production recherche plusieurs profils: ado,  jeune femme et jeune homme.

- Une jeune fille entre 12 et 14 ans résidant en région PACA, blonde, les yeux très bleus, pétillante, n’ayant peur de rien. 7 cachets
- Une jeune femme entre 18 et 21 ans résidant en région PACA, blonde, les yeux très bleus. solaire, pétillante. 2 cachets
- Un homme de 22/28 ans originaire de Pologne ou d’Europe de l’Est, accent naturel, résidant en région PACA. 1 cachet

La production met en garde: "La série se passant dans les années 1950/1964, pas de frange, pas d’appareil dentaire, de bagues dentaires ou de coupe trop moderne".

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Dolce & Gabbana bannit à son tour la fourrure animale

Publié le par Ricard Bruno

A l'instar de nombreuses marques de luxe, la griffe italienne Dolce & Gabbana a annoncé mardi renoncer à son tour à l'utilisation de la fourrure animale dans toutes ses collections dès cette année.

L'enseigne Dolce & Gabbana sur la Via Monte Napoleone, à Milan.

L'enseigne Dolce & Gabbana sur la Via Monte Napoleone, à Milan.

Changement de cap pour l'entreprise italienne Dolce & Gabbana ce mardi : comme de nombreuses marques de luxe, l'enseigne a annoncé renoncer à l'utilisation de la fourrure animale dans toutes ses collections et ce dès cette année.

"Dolce & Gabbana travaille à un avenir plus durable qui ne peut envisager l'utilisation de la fourrure animale", a commenté Fedele Usai, responsable du marketing du groupe, cité dans un communiqué.  Afin de "préserver le travail et le professionnalisme des maîtres fourreurs", Dolce & Gabbana "continuera à collaborer avec eux" afin de créer des "vêtements et accessoires en fourrure écologique, en utilisant matériaux recyclés et recyclables". 

Des maisons du monde entier abandonnent la fourrure animale 

Ces dernières années, les grandes maisons italiennes Prada, Armani, Gucci, Versace, Furla et Valentino ont banni de leurs collections la fourrure animale. Moncler l'a annoncé à son tour mardi dernier.

Des maisons de haute couture françaises comme Chanel et Jean Paul Gaultier, la britannique Burberry ou encore les griffes américaines Donna Karan, DKNY et Michael Kors se sont également détournées de la fourrure.

Le groupe français Kering dirigé par François-Henri Pinault a annoncé en septembre que toutes ses marques abandonnaient désormais l'utilisation de la fourrure.

Dernièrement des marques comme Armani, après avoir abandonné la fourrure, ont annoncé renoncer aussi à l'angora.

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Des chevaux de la Ville de Paris préretraités en Seine-et-Marne confiés à la Fondation Brigitte-Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Jeudi 27 janvier deux chevaux de la Ville de Paris, travaillant dans le bois de Vincennes et installés en préretraite à Luzancy, ont été récupérés par la Fondation Brigitte-Bardot.

Des chevaux de la Ville de Paris préretraités en Seine-et-Marne confiés à la Fondation Brigitte-Bardot

Il s’agit d’une première collaboration entre la Fondation Brigitte Bardot et la Ville de Paris. Ce jeudi 27 janvier 2022, deux chevaux de trait Ardennais, qui travaillaient dans le Bois de Vincennes avant d’être mis en préretraite dans une pension à Luzancy (Seine-et-Marne), ont été récupérés par les services de la fondation.

Il s’agit de Rapido, né en 2005, et Biba, née en 2011, tous les deux réformés. L’un pour des raisons de santé, notamment de l’emphysème, qui l’ont contrait à cesser son activité en 2019, la seconde, très craintive, ne pouvant plus travailler dans ce contexte.

 

Des chevaux de travail pour la Ville de Paris

« On travaille avec des chevaux de trait, qu'on appelle des chevaux territoriaux, depuis plus de vingt ans (l'atelier chevaux de trait du bois de Vincennes a été créé en 1999, ndlr). Au lieu d'utiliser des machines, et pour limiter l'impact sur les milieux forestiers, ces chevaux nous servent pour du débardage, de l'arrosage, du ramassage de feuilles, de la collecte de déchets... »

Jean-Claude CarretierLe chef d'atelier et forestier dans le plus grand bois de la capitale (995 ha)

Une pratique qui se développe de plus en plus, notamment en maraîchage, dans la vigne ou même au sein des communes.

« Ils ne sont pas destinés au tourisme. Pendant la fête des jardins, on propose des calèches et on fait aussi des ateliers avec les scolaires pour la découverte de la nature, mais c’est tout », ajoute le spécialiste.

L’atelier est actuellement composé de quatre agents et trois chevaux âgés d’environ treize ans. « On les garde jusqu’à la vingtaine s’il n’y a pas de pépin de santé. Globalement, on a un cheval tous les 5-8 ans qui part en réforme. C’est exceptionnellement qu’il y en ait deux d’un coup ! »

Alors qu’habituellement, les chevaux retraités sont récupérés par des particuliers, personne ne s’est présenté cette fois. La Ville de Paris s’est donc rapprochée de la Fondation Brigitte Bardot « pour s’inscrire dans la durée en étant sûre des garanties offertes », souligne le chef d’atelier.

« Leur offrir une retraite bien méritée »

Sous couvert d’une convention avec la mairie de Paris, la fondation s’est donc engagée à les prendre en charge.

« Elle en est désormais propriétaire, jusqu'à leur fin de vie pour leur offrir une retraite bien méritée dans une structure partenaire. Ils ne seront jamais cédés. Nous avons en charge plus de 1000 chevaux, mais principalement issus de maltraitance, qui font l'objet d'une procédure judiciaire pour mauvais traitement ou acte de cruauté, ce qui n'est pas du tout le cas là. »

Aline MaatoukChargée de mission pour la Fondation Brigitte Bardot

Avec le contexte sanitaire, les transferts n’ont pu avoir lieu dans l’immédiat. C’est la raison pour laquelle Rapido, qui devait être transféré en octobre 2019, a été mis en préretraite à Luzancy. Il a ensuite été rejoint par Biba quand elle a récemment été déclarée inapte au travail.

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En 1961, Michel Subor et Brigitte Bardot dans un tête-à-tête torride

Publié le par Ricard Bruno

Michel Subor et Brigitte Bardot sur le tournage du film «La Bride sur le cou» de Roger Vadim, en janvier-février 1961.

Michel Subor et Brigitte Bardot sur le tournage du film «La Bride sur le cou» de Roger Vadim, en janvier-février 1961.

En 1961, Michel Subor se retrouvait dans un tête-à-tête torride avec Brigitte Bardot, dans «La Bride sur le cou». L’acteur nous a quittés cette semaine... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers les archives de Paris Match.

L'acteur Michel Subor est décédé lundi 17 janvier, à l’âge de 86 ans. En 1960, cet ancien camarade de Belmondo au Conservatoire avait été repéré par Jean-Luc Godard pour interpréter son «Petit Soldat», un déserteur de la guerre d’Algérie passant au service d’un groupuscule d'extrême-droite, avant de tomber amoureux de la belle Anna Karina. Le film sera interdit par la censure pendant deux ans, avant de sortir en 1963. En attendant, Brigitte Bardot, ayant vu le film, avait également remarqué le toujours débutant Michel Subor. En 1961, «BB» lui avait confié le rôle de son amant dans «La Bride sur le cou» dont, productrice, elle avait confié la réalisation à son ancien époux, Roger Vadim. À cette occasion, Match avait dressé le portrait de ce jeune premier…

C'était un garçon qu'on voyait aux terrasses de Saint-Germain-des-Prés. Il avait été un peu reporter, un peu élève au Conservatoire. S'il y avait la photo de BB dans les chambres qu'il partageait avec des copains, c'est parce que BB fait partie de la mythologie de ce monde-là. Il rêvait d'aventure, n'importe laquelle - et c'est par hasard que l'aventure a été pour lui le cinéma. Le jour où Jean-Luc Godard, à une table de restaurant, lui a dit : « Vous êtes le visage que je cherche pour « le Petit Soldat ».

Six mois plus tard, BB, en voyant ce petit soldat interdit par la censure, s'écria à son tour :

- Voilà le partenaire de mon prochain film !

Le prochain film s'appelait « la Bride sur le cou ». La production de « la Bride sur le cou » téléphona aussitôt à Michel Subor pour l'informer que Brigitte Bardot souhaitait qu'il fût celui qui, pour la caméra, la prendrait dans ses bras pendant quarante jours de tournage.
Il touchera pour cela 2 millions et demi : une sorte de cachet de débutant.

Ce garçon de vingt-cinq ans restera donc encore longtemps à moitié étudiant pauvre. Il n'a pas de voiture. Il méprise un peu l'argent. En sortant de chez Vadim, il a dit : « C'est beau, mais c'est trop riche. »

Michel Subor, vedette sans l'avoir voulu, continue à lire des romans pendant le déjeuner sans regarder son assiette et à rêver de choses lointaines. Il ne s'émeut pas.
On est venu le chercher. On lui a signé un contrat. Il joue la comédie. Rien de plus.
C'est d'ailleurs ce qu'il n'aime pas. Au Conservatoire - où il entra et dont il sortit en même temps que Belmondo - on voulait lui apprendre à parler. Il estimait, lui, que le métier d'acteur, c'était surtout de savoir rester debout, s'asseoir, ouvrir une porte, sans rien dire.

- Regardez Humphrey Bogart, dit-il. Même quand il ne faisait rien, il était admirable.

Ce Michel Subor, jeune premier choisi par BB, joue en réalité le rôle du Huron de Voltaire entraîné dans un studio à la suite d'un quiproquo machiné par le hasard.

C'est pourquoi il n'attache pas d'importance à ce grand événement qu'est l'apparition brusquée de Vadim, premier mari de Brigitte, à la tête de la mise en scène de ce film.

C'est Annette Vadim qui a décroché le téléphone quand Brigitte a appelé Vadim chez lui. Vadim était allongé sur le lit à colonnes de la chambre bleue de son appartement de Boulogne.

Au bout du fil était BB, femme d'affaires, BB producteur de « la Bride sur le cou ». Elle a mis 200 millions de dollars dedans.

Elle aime ce scénario de Jean Aurel commencé l'année dernière, inspiré à l'origine par l'histoire d'une strip-teaseuse, puis privé de la stripteaseuse par le triomphe de « la Vérité », qui fait de Bardot une vraie comédienne et lui interdit maintenant le déshabillé systématique.

Elle aime aussi Jean Aurel, jeune réalisateur d'avenir, mais BB producteur s'est tout à coup rendu compte, au moment de commencer à tourner, qu'elle allait risquer beaucoup d'argent dans un film où il n'y avait pas d'autre vedette qu'elle.

Alors elle a téléphoné à Vadim. S'il acceptait « la Bride sur le cou », film d'inconnus, deviendrait un événement cinématographique : BB recommence à tourner avec Vadim, son ex-mari.

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