Un charnier d'animaux dans un champ
Dans le village, les habitants avaient malheureusement l'habitude de voir les bêtes livrées à elles-mêmes : affamées, affaiblies, amaigries. Il y a d'ailleurs eu plusieurs signalements par le passé : des chasseurs, des promeneurs qui ne supportaient pas de voir les bovins dans cet état. Mais cette année, avec la dernière vague de froid, ça a été l'hécatombe : si 90 bêtes ont été retrouvées vivantes, un charnier de 28 cadavres d'animaux.
Avec la décision de justice, la fondation Brigitte Bardot a eu l'autorisation de récupérer les bovins survivants. Le premier camion est parti mercredi soir, le deuxième vendredi et le dernier ce lundi donc. Et encore, trois animaux ont succombé ce lundi avant même de pouvoir monter dans le camion du salut.
Un exploitant déjà poursuivi en justice
L'exploitant en question lui n'en est pas à sa première implication dans une décision de justice. Il a déjà été impliqué dans une affaire de logement insalubre au Puy-Hardy. Cet éleveur de la Chapelle-Thireuil (qui fait partie désormais de la nouvelle commune du Beugnon-Thireuil), fait également du maraîchage. Comble de l'histoire : il a beau avoir été privé de ses bêtes pour maltraitance, à 63 ans, rien dans l'arsenal juridique ne l'empêche s'il le souhaite de se procurer de nouvelles bêtes.
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