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LA COMMISSION EUROPÉENNE VEUT OFFICIELLEMENT FACILITER L’ABATTAGE DES LOUPS EN EUROPE

Publié le par Ricard Bruno

LA COMMISSION EUROPÉENNE VEUT OFFICIELLEMENT FACILITER L’ABATTAGE DES LOUPS EN EUROPE

Attendue depuis le mois de septembre, la décision de la Commission européenne concernant le statut de protection du loup vient de tomber comme un couperet : l’Union européenne va proposer que la protection du loup soit révisée et affaiblie dans le cadre de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, dite Convention de Berne.

L’objectif de la Commission européenne : Faire passer le loup de l’Annexe II (espèces de faune strictement protégées dont la capture, la détention et l’abattage sont interdits) à l’Annexe III (espèces de faune protégées dont la gestion est réglementée) de la Convention de Berne, ce qui en faciliterait donc l’abattage en Europe.

Le 4 septembre dernier, la Commission européenne annonçait l’ouverture d’une consultation publique afin d’éventuellement proposer la révision du statut du loup au sein de l’Union européenne, consultation à laquelle la Fondation Brigitte Bardot avait contribué. Ce projet faisait suite aux pressions exercées par certains Etats membres (dont la France) ainsi que par des syndicats agricoles qui, face au retour encourageant de cette espèce menacée, demandaient de faciliter et renforcer le recours à l’abattage des loups plutôt que de mieux protéger les troupeaux d’éventuels actes de prédation.

Dans un sondage réalisé en novembre 2023 dans 10 Etats membres de l’Union européenne interrogeant les populations rurales sur leur rapport aux grands carnivores et aux pratiques de chasse, celles-ci se prononçaient majoritairement en faveur du maintien de la protection stricte des loups, rejetant l’argument selon lequel leur présence cause un sentiment d’insécurité, contrairement aux activités de chasse qu’elles considèrent davantage comme une source d’insécurité et d’inconfort.

Malgré une opinion publique défavorable, l’annonce de la Commission sonne certainement le glas de la protection stricte de cette espèce menacée, qui a peiné à se refaire une place dans les forêts européennes après avoir été traquée et éradiquée dans de nombreux pays. En effet, alors que l’Union européenne refusait jusqu’à présent de réviser le statut du loup et avait ainsi réussi à faire barrage à son déclassement en 2022, l’annonce de la Commission européenne vient rebattre les cartes. Si l’UE maintient le projet d’en proposer le déclassement, les jours sont comptés pour les loups jusqu’à la prochaine réunion du Comité permanent de la Convention de Berne qui se tiendra en décembre 2024…

« Sensible aux pressions politiques, particulièrement en cette période pré-électorale, la présidente de la Commission européenne démontre une nouvelle fois que son intérêt passe avant la protection de la biodiversité et des animaux. Après avoir détricoté la stratégie de la Ferme à la Table en proposant une révision décevante de la réglementation sur le transport des animaux, la Commission européenne met un nouveau coup de canif dans l’ambitieux Pacte vert (Green deal) annoncé en 2020, désavouant par là-même la position de la Commission en défaveur de l’affaiblissement du statut de protection du loup, clairement exprimée jusqu’en 2022 » déplore Christophe Marie, directeur adjoint et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

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Brigitte Bardot : ses animaux les plus proches

Publié le par Ricard Bruno

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Vémars : 55 bovins retirés à un éleveur de 94 ans et confiés à la Fondation Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Plus de quinze heures ont été nécessaires pour rassembler les animaux vivant dans l’immense parc de leur propriétaire, qui a finalement accepté de les céder, débordé par la charge de travail. Les animaux paissent désormais dans des champs en Normandie.

Vémars (Val-d'Oise), mercredi 13 décembre. C'est la Direction départementale de la protection des populations qui est à l'initiative du sauvetage de ces 55 animaux.

Vémars (Val-d'Oise), mercredi 13 décembre. C'est la Direction départementale de la protection des populations qui est à l'initiative du sauvetage de ces 55 animaux.

À quelques pas du centre-bourg de Vémars (Val-d’Oise), un haut portail vert résolument clos. Aucune sonnette à l’horizon. À travers les interstices, les traces des camions ayant servi à transporter les bêtes sont toujours bien marquées dans la boue accumulée derrière les battants. Mercredi dernier, 55 bovins vivant dans cet immense parc entourant cette bâtisse historique plus que vieillissante ont été retirés à leur propriétaire par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Val-d’Oise et confiés à la Fondation Brigitte Bardot. Une mesure pour « assurer leur protection ».

Une longue intervention pour les participants, dont les services de l’État et l’association de protection animale. Plus de quinze heures auront ainsi été nécessaires pour arriver à rassembler les animaux éparpillés sur la propriété et les faire monter dans les camions devant les emmener vers une nouvelle vie. « Ils ne devaient pas fermer la rue et finalement, ils ont été obligés. Cela fut un sacré truc qui a duré jusqu’à tard dans la nuit, au moins jusqu’à une heure du matin »,

Suite de l'article et source de l'article : Cliquez ICI

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Près de Cany-Barville. Des animaux maltraités retirés après enquête

Publié le par Ricard Bruno

Le bouc est maintenant confié à la Fondation Brigitte Bardot tout comme le mouton ci-contre

Le bouc est maintenant confié à la Fondation Brigitte Bardot tout comme le mouton ci-contre

Dans la matinée du vendredi 24 novembre, la gendarmerie, la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la SPA dieppoise sont intervenus chez un habitant d'un village proche de Cany-Barville.

Une enquête ouverte

Selon la procédure, après un signalement à l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), une enquête judiciaire, sous l'autorité du parquet de Rouen, a été ouverte. Il a été décidé de procéder à une vérification sur place. Le contrôle opéré, ce vendredi-là, s'est révélé positif.

"Nous avons recueilli quatre Malinois, dont un est encore chez le vétérinaire en malnutrition sévère"

Les chiens, moutons, bouc, lapins et cochons d'Inde ont été retirés à leur propriétaire par les gendarmes de la brigade de Saint-Valery-en-Caux. Les investigations se poursuivent. "La lutte contre les maltraitances animales fait partie de nos missions prioritaires. Nous mettons tout en œuvre pour que les auteurs répondent de leurs actes devant la justice," indique le chef d'escadron Ludovic Dantec, commandant de la compagnie de Fécamp.

Contactée, la présidente de la SPA dieppoise, une association indépendante de la SPA nationale, Christine Bénet détaille : "Nous avons recueilli quatre Malinois, dont un est encore chez le vétérinaire en malnutrition sévère. Deux autres sont dans nos locaux. Nous les nourrissons plusieurs fois par jour, en petite quantité… Nous avons malheureusement retrouvé deux chiens morts." Un mouton et un bouc nain ont, dans un premier temps, été accueillis chez un particulier avant d'être confiés à la Fondation Brigitte Bardot. Le bouc souffrait d'une plaie au cou causée par la chaîne qui l'entravait.

Le maire de la commune concernée ne souhaite pas commenter les faits. "Ce dossier est maintenant entre les mains des autorités judiciaires qui donneront suite à cette affaire," souligne-t-il.

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TRANSPORT DES ANIMAUX : LA COMMISSION EUROPÉENNE PROPOSE UNE RÉVISION TIMIDE ET DÉCEVANTE

Publié le par Ricard Bruno

TRANSPORT DES ANIMAUX : LA COMMISSION EUROPÉENNE PROPOSE UNE RÉVISION TIMIDE ET DÉCEVANTE

Attendue depuis plusieurs mois, la proposition de révision de la réglementation sur le transport des animaux était présentée ce matin par la Commission européenne. Ces dernières années, les investigations menées en France, sur les routes européennes mais également au-delà des frontières, ont révélé de nombreuses défaillances dans le transport des animaux, l’incapacité de la réglementation à protéger efficacement les animaux et donc la nécessité impérieuse de mettre à jour les normes européennes avec les connaissances scientifiques actuelles pour réduire la souffrance animale.

En 2020, la Commission européenne avait en effet annoncé son ambition de rehausser le niveau de bien-être animal au sein de l’UE et de mettre à jour la législation relative à la protection des animaux dans les élevages et lors des transports. La Commission ayant récemment annoncé le report de la révision de la réglementation sur l’élevage des animaux, tous les espoirs reposaient alors sur une proposition ambitieuse de la Commission pour la mise à jour des règles en matière de transport des animaux. Et malheureusement, c’est un pétard mouillé : la proposition de la commission est bien loin d’être à la hauteur des enjeux et des attentes des citoyens européens en matière de protection animale!

Car si la proposition de la Commission européenne contient quelques améliorations par rapport à la réglementation actuelle (règlement CE n°1/2005 du 22 décembre 2004), elle passe à côté d’évolutions indispensables à l’amélioration de la condition animale, dont l’interdiction des exportations d’animaux vivants hors de l’Union européenne fait incontestablement partie ! Le lobbying de certains Etats membres, France en chef de file, n’y est pas pour rien : en effet, alors que certains Etats, comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou encore le Luxembourg, plaident activement pour que cesse le calvaire de millions d’animaux exportés chaque année, la France, aux côtés du Portugal, de la Roumanie, l’Irlande ou encore de la Lettonie, fait barrage à toute avancée en la matière. Une influence qui aura eu raison des ambitions progressistes de la Commission européenne, fortement appuyées par les avis scientifiques rendus ces dernières années en faveur de la fin des exportations d’animaux, ambitions tuées dans l’œuf par une opposition persistante d’Etats incapables de faire évoluer leurs pratiques commerciales pour répondre à des impératifs éthiques et écologiques.

QUELQUES AVANCÉES À NOTER

Parmi les mesures progressistes proposées par la Commission européenne, on notera cependant :

  • L’interdiction du transport maritime d’animaux sur des navires battant « pavillon noir » (navires figurant sur la “liste noire” du Mémorandum de Paris, représentant actuellement 55 % de la flotte de transport de bétail agréée par l’UE), ce qui devrait déjà être la cas tant ces navires représentent un danger manifeste aussi bien pour les animaux que pour l’environnement…
  • L’interdiction des transports d’animaux de plus de 9h lorsqu’ils sont destinés à l’abattage,
  • La réduction des temps de transport maximum pour la plupart des espèces, mais malheureusement encore bien trop longs pour assurer une bonne protection des animaux (21h voire même 24h pour les lapins…),
  • La mise à jour des exigences en termes d’espace disponible pour les animaux dans les moyens de transport,
  • La traçabilité obligatoire en temps réel de tous les voyages routiers et l’enregistrement des données pertinentes à des fins de contrôle,
  • L’âge minimum de 5 semaines pour le transport des veaux non sevrés,
  • Le champ d’application de la réglementation étendu aux animaux aquatiques : un acte délégué sera nécessaire pour introduire des exigences mesurables et spécifiques aux espèces, encore faudra-t-il qu’il soit suffisamment exigeant pour satisfaire l’objectif de mieux protéger les animaux…

DES PROPOSITIONS CLAIREMENT INSUFFISANTES

L’inquiétude porte cependant sur la disparition, dans la proposition de la Commission, de certaines normes de protection des animaux, telles que l’obligation de planifier les transports les plus courts possibles, ainsi que sur l’absence d’interdiction de nombre de pratiques fortement préjudiciables et reconnues comme des sources de stress et de souffrance pour les animaux.

En effet, la proposition de la Commission européenne ne contient aucune exigence concernant le transport des animaux en fin de carrière (animaux de réforme) ou des femelles gestantes, pourtant reconnus comme des animaux vulnérables. Par ailleurs, la pratique consistant à transporter des animaux non sevrés dans des camions partiellement acheminés par bateau reste autorisée, sans obligation de reposer les animaux après une longue traversée. Autre sujet de préoccupation : la Commission européenne n’interdit pas les transports en cas de températures extrêmes mais les soumet simplement à de nouvelles conditions de durées et d’horaires. Ces précautions sont clairement insuffisantes pour assurer une bonne protection des animaux, d’autant que la Commission supprime par la même occasion les exigences en termes de températures minimales et maximales autorisées à l’intérieur des véhicules et que les contrôles à travers l’Europe et au-delà seront quasiment impossibles.

UNE ATTENTE SOCIÉTALE FORTE MAIS PEU ENTENDUE

En matière de transport d’animaux, l’attente citoyenne est forte : en effet, l’eurobaromètre 2023 de la commission européenne –  Attitudes des européens à l’égard du bien-être animal, publié en octobre 2023, révélait que 83% des Européens souhaitent que la durée du transport des animaux vivants à des « fins commerciales » dans ou en provenance de l’UE soit réduite (85% des français). Une attente qui ressort également du sondage IFOP réalisé pour la Fondation Brigitte Bardot en mars 2023, selon lequel 87% des Français sont favorables à une limitation de la durée de transports d’animaux vivants à un maximum de huit heures pour les mammifères et à 4 heures pour les volailles et lapins. Selon le même sondage, 80% des Français se disaient favorables à l’interdiction de l’exportation d’animaux d’élevage vivants hors de l’Union Européenne, au profit de l’élevage et l’abattage sur le territoire européen.

La Commission européenne a reconnu, dans son bilan de qualité rendu public en octobre 2022, que la réglementation actuelle est mal appliquée et obsolète. Elle concluait son audit ainsi : « les règles actuelles ne tiennent pas pleinement compte des attentes croissantes de la société et des préoccupations éthiques, des évolutions scientifiques et technologiques et des défis futurs en matière de durabilité. Par conséquent, la législation actuelle de l’UE sur le bien-être animal n’est pas totalement apte à répondre aux besoins actuels et futurs ».

« Avec cette inquiétante proposition de révision, la Commission européenne prouve une fois encore qu’elle répond davantage aux pressions politiques et de l’agro-industrie qu’aux enjeux qu’elle a elle-même identifiés. Après avoir trahi son engagement à interdire l’élevage en cages pour 2027, elle passe à côté d’une opportunité rare d’opérer de réels changements pour la condition animale, attendus et nécessaires pour assurer la durabilité de la production européenne. A ce train-là, l’Union européenne est encore loin de montrer l’exemple de la bientraitance animale sur la scène internationale ! » déplore Christophe Marie, Directeur adjoint et Porte-parole de la Fondation Brigitte bardot.

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Face à l’errance féline persistante, une association attaque l’Etat

Publié le par Ricard Bruno

Face à l’errance féline persistante, une association attaque l’Etat

L’association One Voice a annoncé qu’elle attaquait l’Etat pour son inaction face à l’errance féline, le 15 novembre. La situation aurait pourtant dû s’améliorer à la faveur de la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale.

 

On compte entre 11 et 13 millions de chats dans les rues en France, le chiffre est commu­nément admis. C’est ce que rappelait l’exposé­ des motifs d’une proposition de loi, devenue caduque, déposée sur le bureau du Sénat en novembre 2020 et qui visait à transformer en obligation la possibilité de stériliser les chats. Autre chiffre à retenir : un couple de chats peut engendrer, en quatre ans, plus de 20 000 chatons.

Recueil des animaux, stérilisation… sur le sujet de l’errance des chats, les associations de protection des animaux sont en première ligne. Toujours d’après cet exposé des motifs, la Fondation ­Brigitte-Bardot a par exemple dépensé un million d’euros pour l’année 2019.

Capture et stérilisation

Le 15 novembre, excédée, l’asso­ciation One Voice a annoncé qu’elle attaquait l’Etat, lui reprochant son inaction. Pourtant, la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale contenait la promesse que la question du bien-être félin serait prise en main à l’échelle nationale, et non plus seulement dans quelques commu­nes particulièrement engagées.

En effet, l’article L. 211-27 du code rural et de la pêche maritime permet aux maires, sans le leur imposer, de faire procéder à la capture des chats errants, en vue de les faire stéri­liser et identifier, puis de les relâcher.

Cette loi a prévu la publication, par le gouvernement, de deux rapports. L’un en particulier devait établir un diagnostic chiffré de la population de chats errants en France et contenir de nouvelles recommandations ainsi que des propositions de financement, par les collectivités territoriales et l’Etat, des opérations de capture et de stérilisation.

3 millions d’euros pour la stérilisation

Ce rapport gouvernemental devait paraître au plus tard en juin 2022, mais il est toujours attendu. Dans une réponse ministérielle publiée le 18 avril, le ministère de l’Agri­culture avait uniquement indiqué que le document était en cours de rédaction. L’attente se fait longue pour les associations.

D’autres mesures sont adoptées, ou en passe de l’être. Un arrêté publié au « Journal officiel » du 17 novembre a précisé les règles relatives à l’identification des chiens, des furets et des chats.

Dernière avancée en date : le projet de loi de finances pour 2024, tel qu’il a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, prévoit, au titre des relations avec les collectivités, un financement de 3 millions d’euros en soutien à la stérilisation des chats.

Mais lors de la discussion du texte au Sénat, un amendement technique présenté par le gouvernement a supprimé le programme « Soutien à la stérilisation des félins », créé en première lecture à l’Assemblée nationale : les crédits sont repositionnés à hauteur de 3 M€ sur l’action 1 du programme 122 « Concours spécifiques et administration ». Pour le gouvernement, il s’agit en effet d’une dotation exceptionnelle pour la seule année 2024, dont l’objet est d’aider les collectivités territoriales à prendre en charge la stérilisation des chats errants et des chats domestiques. La disposition a été adoptée par les sénateurs en séance publique le 6 décembre, et devrait donc être conservée dans le texte final du projet de loi de finances.

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PENSIONS PARTENAIRES FBB : DES RECONVERSIONS RÉUSSIES !

Publié le par Ricard Bruno

PENSIONS PARTENAIRES FBB : DES RECONVERSIONS RÉUSSIES !

Pour offrir une belle retraite aux animaux recueillis, la FBB a créé en 2009 un partenariat unique avec d’anciens éleveurs qui se consacrent désormais à l’accueil et aux soins des animaux et s’engagent à respecter leur bien-être tout au long de leur vie !

Auparavant éleveuse, Marion, 31 ans, s’est reconvertie pour devenir pension partenaire pour la Fondation Brigitte Bardot. Elle a changé de vie et apporte désormais un cadre idéal pour les animaux pris en charge et placés sous sa protection.

Jérôme et François, deux anciens éleveurs ont décidé de franchir le pas et d’arrêter d’exploiter des animaux. Mais au contraire de les accueillir et leur offrir un havre de paix. Jérôme est le premier à avoir tenté l’expérience de la pension partenaire avec la Fondation, il y a 23 ans !

« LA MORT EST DANS LE PRÉ » ! LA FONDATION BRIGITTE BARDOT PREND EN CHARGE PLUS DE 450 BOVINS EN DÉTRESSE.

« LA MORT EST DANS LE PRÉ » ! LA FONDATION BRIGITTE BARDOT PREND EN CHARGE PLUS DE 450 BOVINS EN DÉTRESSE.

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EUROPÉENNES 2024 : LES RURAUX NE VEULENT PAS DE SHRAEN ET COSTE POUR LES REPRÉSENTER !

Publié le par Ricard Bruno

EUROPÉENNES 2024 : LES RURAUX NE VEULENT PAS DE SHRAEN ET COSTE POUR LES REPRÉSENTER !

La Fondation Brigitte Bardot révèle aujourd’hui le résultat d’un sondage européen exclusif réalisé par l’institut britannique Savanta en novembre 2023 auprès d’un échantillon de 10 000 habitants des zones rurales des Etats membres de 10 pays européens : Allemagne, France, Espagne, Pays-Bas, Italie, Belgique, Pologne, Danemark, Suède et Roumanie.

Réaction de Christophe Marie*, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot :

Avec leur liste fourre-tout, rassemblant ceux qui s’opposent à toute amélioration de la condition animale, le lobbyiste Thierry Coste et son acolyte Willy Schraen tentent une mainmise sur la ruralité. C’est malhonnête car c’est précisément en France que les ruraux se sentent les moins représentés par les groupes d’intérêt de la chasse, seulement 10 % des ruraux français contre 53 % qui, eux, ne se sentent pas représentés par les chasseurs. Les Dupond et Dupont de la chasse tentent une vaste escroquerie en laissant penser que les ruraux sont dénués de toute compassion envers un animal et se réjouissent même de leur souffrance puisqu’il y a de fervents défenseurs de la corrida dans cette liste qui est une insulte à la ruralité. Cette vaste hypocrisie c’est Thierry Coste qui en parle le mieux lorsqu’il déclarait en 2022 : « l’idée que défendre la chasse revient à défendre la ruralité dans son ensemble est une assimilation fallacieuse, mais que nous avons réussi à installer ».

* Co-auteur avec l’eurodéputé Pascal Durand de « l’Europe des Animaux – Utiliser le levier européen pour la cause animale »

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Dans le Val-d'Oise, les policiers en renfort dans la lutte contre la maltraitance animale

Publié le par Ricard Bruno

Une convention renforçant les liens entre les associations de protection animale et les forces de l'ordre vient d'être signée dans le Val-d'Oise. Il s'agit de la première de ce type en France.

Dans le Val-d'Oise, les policiers en renfort dans la lutte contre la maltraitance animale

Les associations de protection animale se rapprochent des policiers et des gendarmes dans le Val-d'Oise. Une convention a été signée entre avec les associations comme la SPA et la fondation Brigitte bardot et la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP), avec la présence du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Le parquet et les pompiers sont également associés à la démarche.

Il s'agit de la première déclinaison locale d'un dispositif national lancé le 27 janvier dernier. Grâce à ce nouvel accord, un référent spécialisé dans les questions de protection animale doit être présent dans chaque commissariat et chaque brigade de gendarmerie - soit 4.000 agents - pour prendre les plaintes et mener les investigations en cas de sévices sur des animaux.

Référents locaux

C'est toute la chaîne pénale, du signalement aux associations à la prise en charge par les forces de l'ordre jusqu'à la sanction qui se retrouve facilitée. « Nos bénévoles enquêteurs pourront plus facilement être reçus dans les commissariats et brigades de gendarmerie afin de faciliter les remontées d'informations », se félicite Jacques-Charles Fombonne, le président de société protectrice des animaux (SPA). L'association a reçu quelque 25.000 signalements l'an dernier.

Dans la grande majorité des cas, il s'agit d'animaux sous-alimentés, vivant dans des conditions inadaptées dont les aboiements et les cris alertent les voisins qui préviennent ensuite la SPA. Le réseau des enquêteurs bénévoles se déplace avant de faire intervenir les forces de l'ordre. « Les cas de violences manifestes contre les animaux qu'on nous fait remonter sont rares », souligne le président. Dans le Val-d'Oise, plus de 70 infractions ont été relevées l'an dernier.

Misère sociale

Parmi les facteurs explicatifs, les conditions de vie précaire des propriétaires des animaux sont déterminantes. Le coût sous-évalué de l'entretien d'un chien (en moyenne 1.200 euros par an en comptant la nourriture et les vaccins) et le manque de disponibilités engendrent des situations de délaissement. « La maltraitance animale est souvent un prolongement de la misère sociale », explique Jacques-Charles Fombonne. Si quasiment aucune peine de prison ferme n'est jamais prononcée, des amendes de plusieurs milliers d'euros sont dressées dans les cas de maltraitance les plus communs.

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